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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Parties communes

de Laurent BANITZ, Benoît CAMUS, Louise CARON, Guillaume COUTY, Anne-Céline DARTEVEL, Jean-Claude LALUMIERE, Malvina MAJOUX, Gilles MARCHAND, Arnaud MODAT, Pascale PUJOL, Murielle RENAULT, Christophe SEGAS

ANTIDATA (ANTIDATA) | Paru le 15/10/2016 | 11,50 €

 Comment peut-on être voisin ?
Et comment peut-on persister dans cet état avec un entêtement qui confine à la provocation ? Et cependant... Si l'on y réfléchit bien, ne sommes-nous pas tous le voisin de quelqu'un ? Qui peut en effet se targuer de n'avoir jamais été surpris à voisiner avec ses semblables ?
Les auteurs de ce recueil tentent, chacun à leur manière, d'échapper à ces questions, en noyant le poisson de façon plus ou moins habile.
D'après nos sources, aucun d'entre eux n'a jamais participé à une fête des voisins. Ils ne savent donc absolument pas de quoi ils parlent.

Heavens Road

de Alexis AREND

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 13/10/2016 | 20,00 €

Par centaines, par milliers, puis par millions, hommes, femmes et enfants disparaissent en quelques jours, sans laisser la moindre trace derrière eux. De par le monde, le même phénomène se reproduit et prend rapidement une ampleur démesurée. Toute forme de vie sur Terre, animale ou végétale, semble condamnée à l'anéantissement. La terreur se répand rapidement dans tous les esprits devant ce fléau inouï.
À la recherche d’une terre d’accueil, un groupe de survivants d'une petite ville de l'Illinois veut croire en l’impossible. Pourquoi Kyle Jenkins, le protagoniste de cette fiction, semble-t-il si particulier ? Quel est ce mystérieux vieil homme infirme qui l’appelle à lui au travers d’une chanson de jazz ? Les rêves, les visions qui hantent Jenkins sont-elles synonymes d’espoir ou le fruit d’une manipulation funeste ? Que cache cette incroyable extinction de la vie sur Terre ? Et surtout, quel sort sera celui des derniers hommes ?

Les Fables de la Fontaine en argot illustrees

de Jean-Louis AZENCOTT

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 13/10/2016 | 17,00 €

Ces fables revisitées proposent de décrypter l’univers de Jean de La Fontaine pour en faire jaillir la substance, l’humour, l’humanité et la morale de ce maître des eaux et forêts devenu poète,écrivain, conteur.
Les mots d’argot employés par Jean-Louis Azencott sont un cocktail de langages populaires d’époques et de corporations variées : du parler malfrat à celui de la police en passant par celui du boucher au temps des Halles de Paris, de la finance, des camelots et forains, du milieu, jusqu’au langage urbain des cités d’aujourd’hui.
La présentation des fables originales de Jean de La Fontaine permet de mieux apprécier la « traduction » qu’en fait Jean-Louis Azencott, et les dessins de l’auteur donnent aux mots toutes leurs couleurs.

 

Faire un trou à la nuit

de PEGLION SABINE

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 10/10/2016 | 15,00 €

Dans les mots revenus,

là si proches

et si peu attendus

se peut-il que le bonheur approche

Ce livre est le chant étrange d'une absence à venir : que savons-nous de cette ombre profonde, qui approche, de ce lent demain ?

Nous avons là une tentative émouvante d'en éclairer l'instant, comme ... un ultime effort... pour contredire la mort. Dans ce passage d'une rive à l'autre, l'auteur cherche à inventer le chemin d'une espérance retrouvée.

Au crépuscule de tes

paroles s'avancer

Faire un trou à la nuit

Laisser les étoiles s'évader

... avec, pour seul appui cette ombre qui fuit

 

Sabine Péglion est professeur de lettres et poète. Elle a publié Le nid aux éditions la tête à l'envers, mais aussi, chez d'autres éditeurs, Métamorphoses, Traversée nomade, Prière minérale, dialogue avec des oeuvres de Robert Lobet, Derrière la vitre, Ecrire à Yaoundé, Temps Totems Tabous.

Détecteur de mes songes

de Kenan GORGUN

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 10/10/2016 | 16,00 €

Ce monde-ci a été façonné en sept nuits. Sept nuits de rêves et de cauchemars. Pour ceux qui verraient dans le nombre avancé une allusion biblique, je jure de n’avoir pas fait exprès : j’ai créé et détruit au gré de mon inconscient. Sept nuits. Les plus excitantes dema vie.

 

Kenan Gorgu?n, Belgo-Turc né en 1977, abandonne ses études à dix-sept ans pour se consacrer à l’écriture... alors qu’il rêve d’être camionneur et n’a pas lu un seul livre de sa vie. Nouvelles, romans, scripts pour le cinéma, chansons pour groupes de rock, journalisme gonzo dans les coulisses de Cannes, son éducation buissonnière en fait un baroudeur, un pamphlétaire, un empêcheur de tourner en rond qui ne cesse d’évoluer et de chercher de nouveaux défis à relever. Il renoue ici avec la forme brève, dix ans après la publication de son recueil L’Enfer est à nous chez Quadrature

Les Grenouilles de la Susquehanna

de Michel REGNIER

Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 07/10/2016 | 16,00 €

Du nord au sud des Amériques, des plaines froides de l’Alberta au désert brûlant de l’Atacama, dix récits nous plongent dans la vie quotidienne de femmes et d’hommes pour lesquels les promesses d’un continent sont souvent devenues d’amères désillusions.

Fermiers chevauchant de puissantes machines, ou paysans pêcheurs dans les matins givrés des Andes ; enfants sans enfance et femmes aux rêves envolés ; printemps éclatés de Pennsylvanie et d’Argentine ; mirages du Nordeste et fracas des mines ; le chant des Amériques porte espoirs et violences, sans parfois changer de musique.

Citoyen du Monde, Michel Régnier a réalisé de nombreux films documentaires dans les trois Amériques, en Europe, Afrique et Asie, traitant d’urbanisme, d’éducation, de santé, de développement et de conflits sociopolitiques. La plupart de ses films et livres s’inscrivent dans la recherche d’une meilleure compréhension Nord-Sud.

Il a publié Brûlure des villes aux Éditions Paradigme et Le Bouleau de Baffou chez Corsaire Éditions.

 

Une révolution en héritage

de Alain KERHERVÉ

Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 07/10/2016 | 20,00 €

 

Cet ouvrage sur la politique sociale de Charles de Gaulle veut évoquer un thème fort peu évoqué par l’ensemble des biographies et ouvrages consacrés à sa politique.

Du discours d’Oxford en 1942 jusqu’au référendum de 1969, en passant par l’incontournable programme du CNR et les nombreuses réformes, c’est toute une vie au cours de laquelle Charles de Gaulle entend mener une révolution sociale.

Alain Kerhervé fait œuvre d’historien en proposant une analyse chronologique de l’œuvre inachevée de Charles de Gaulle et fait le récit des mois qui ont précédé le référendum d’avril 1969 décrivant les agissements de ceux qui ont voulu torpiller son ambition sociale.

Tout cela se serait passé différemment si l’attitude de Pompidou avait été différente. Charles de Gaulle à Michel Debré, le 24 avril 1969.

Alain Kerhervé, chroniqueur politique notamment sur le site internet gaullisme.fr est également acteur de la vie publique, il a longtemps dirigé une organisation syndicale de salariés et est aujourd'hui élu local d'une ville bretonne.

Table rase et paysage

de Denis DELBAERE

Esthétique appliquée (PÉTRA) | Paru le 04/10/2016 | 25,00 €

Plus que tout autre sans doute, notre temps requiert un remodelage volontariste et planifié des territoires afin de répondre aux défis socio-environnementaux actuels. Mais nos sociétés démocratiques sont largement privées des moyens politiques d’une telle ambition depuis qu’elles ont remis en question la légitimité de la techno-structure planiste qui, de 1950 à 1975, à aménagé efficacement, autoritairement et aussi aveuglement l’essentiel des espaces que nous partageons aujourd’hui – grands ensembles de logement et zones commerciales, réseau autoroutier et transports publics à grande vitesse, bases de loisir et secteurs sauvegardés des centres villes, équipements sportifs et pôles universitaires.

Un demi siècle après ces grands chantiers généralement accusés d’avoir défiguré les territoires, il est temps de dresser un bilan de ces « paysages de la modernité », afin d’évaluer le legs du planisme et d’imaginer son renouveau critique. Si, en effet, bien des ouvrages construits par le planisme se dégrade et subissent l’agressivité de plans de rénovation urbaine fondés sur cette même logique de table rase qu’ils reprochent aux urbanistes des années de croissance d’avoir employée, en revanche les espaces publics, les plantations et les reliefs sommairement et massivement esquissés alors arrivent désormais à maturité pour qui sait les regarder.

En mobilisant les outils des sciences du paysage et en les confrontant à l’exploration d’une vingtaine de paysages emblématiques de la modernité, l’auteur montre la diversité et la qualité insoupçonnées des paysages induits plutôt que produits par le planisme, et suggère comment ce « degré zéro du paysage » pourrait bien composer l’armature écologique et urbaine des territoires en transition.

 

Cataracte de la douleur

de Christine DELCOURT

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 01/10/2016 | 14,40 €

Cataracte de la douleur est le récit d’un combat contre ce qui peut ronger l’intégrité d’un être à la dérive, lorsque le corps et l’esprit confrontent sans relâche leurs blessures. La lutte est âpre et la violence présente. 

Écrit sous forme d’un journal de maladie, en prose poétique, cette histoire de vie qui flirte avec la mort déroule sa spirale au rythme de douleurs intimes, ponctuée par la succession des jours et des nuits. Et le lecteur, qui ne saura plus à quel saint du calendrier se vouer, ne sortira pas indemne de ce voyage initiatique. 

Mais survient la parole pour porter haut le cri. Et c’est au bord de la rupture que déferlent les mots en coups de poings pour mieux régler les comptes. Ils redonnent souffle aussi, construisent des garde-fous et permettent la traversée vers des rives plus clémentes où se tenir droit debout. Mots rédempteurs qui viennent à bout de la souffrance à force de la nommer, mots exorcistes qui bannissent l’appel souterrain pour ouvrir la porte sur le désir qui veillait au seuil et… 

Résider en soi, 

pour être soi, enfin, tout simplement, 

et juste comme un commencement. 

Christine Delcourt est née sous le signe des Poissons, dans la ville du Grand Jeu. Elle a publié une vingtaine de recueils de poésie et de nombreux textes dans tout autant de revues et anthologies.

A nos vallées enfouies

de Catherine BERAEL

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 01/10/2016 | 22,00 €

Il était comme un retour sur amont pour que la Terre tourne plus rond ... Comme les compagnons artisans font leur « Tour de France », courait le mythique GR20, le sentier de grande randonnée le plus rude d’Europe, à travers la montagne Corse. On ne s’y aventure pas sans laisser derrière soi quelque chose de son bagage, sur lequel, en allant de l’avant, on revient. Ainsi Solange se remémore Tristan. Son souvenir revient croiser son chemin. À travers une randonnée aussi ardue que passionnée, se profile un duo de plumes comme un quiproquo de mémoires.

« Et j'étais le vent qui soulève en cariatides la poussière des chemins, que poudroie le soleil aux âmes violettes… J'étais le doux zéphyr qui inspire au désir… J'étais le souffle qui volait aux lèvres un baiser de fièvre, plus ardent que le cagnard, et d'entre ces bagnards, forçat d'un espace escarpé, j'étais la pente que soulevait leur effort… J'étais comme le vent. Je traversais votre existence. À peine, j'existais… Voici que je revins sur mes pas, mais vous m'avez gardé rancune de la fortune d'un rêve… Autant vous étiez pragmatique, autant j'étais lyrique… Vous marchiez sur vos pieds. J'avais les ailes de l'eau, des nuées dans la peau pour investir les horizons… » (Tristan)

« Marcher dans la plainte de mon cœur. Marcher pour que s’éloigne la douleur des batailles perdues, pour que le corps se dépouille de ce que l’âme ne porte plus… L’étape est longue, trop longue… Je m’en veux d’avoir présumé de mes forces. Pourquoi ce rêve si tenace ?… Je marche avec tristesse sans voir les pentes boisées, je fouille mon passé. Je tente de saisir ces instants qui font basculer une vie, ces faits si insignifiants soient-ils et qui pourtant entrainent le charriot dans d’autres ornières. J’essaye de comprendre l’insaisissable hasard dans le parcours d’une vie qui parfois offre un tortueux détour. » (Solange)

 

Tant de bonheur à rendre aux fleurs

de Patrick DEVAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/10/2016 | 16,00 €

De l’élixir du quotidien, Patrick Devaux nous livre ses petits bonheurs, au goutte à goutte, dans un recueil d’apaisement. Au revoir tristesse, aujourd’hui l’aube lui sourit. Mots sans majuscules, sans points, sans virgules, juste des sons qui s’articulent et qui s’échappent pour qui veut suivre le vol des oiseaux dans la tiédeur du soleil et s’en réchauffer le cœur.  Comme au vase, « il y reste parfois au fond comme un soupçon d’été ». (Extrait de l’avant-propos de Catherine Berael)
 
tous les vases
 
ne fanent pas le temps des fleurs
 
il y reste parfois au fond
 
comme un soupçon
 
d’été

L'accordéon du silence

de Anne-Marielle WILWERTH

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 01/10/2016 | 20,00 €

Bergère des îles
je suis silence et solitude
 
J’habite l’infini le sel
la lumière et les doutes
 
J’élague au quotidien la mémoire de l’incertain
respirant l’odeur du présent
comme herbes d’enfance
 
Je suis surtout
cette fragile buée sur la vitre
où le poème vient écrire

Eternelle Espagne

de Kyra GOMEZ

Nouvelles (ENVOLÉMOI ÉDITIONS) | Paru le 01/10/2016 | 12,00 €

Ces treize nouvelles ont pour toile de fond la guerre d’Espagne qui, comme toute tragédie, parcourt les générations à la manière d’une rivière souterraine. Les souffrances, les humiliations, les déchirures hanteront à tout jamais les descendants et les portés disparus. À moins que les langues ne se délient. À moins que les trous sombres de la mémoire, creusés par l’oubli et le silence des survivants, ne soient comblés. À moins que les fantômes de cette guerre ne puissent être entendus pour enfin retrouver la paix. C’est ce que tentera de faire, un peu malgré elle, Ana. Un personnage attachant que l’on suivra dans plusieurs de ces courts récits, contrainte de côtoyer les ombres d’un passé qui ne lui appartient pas, mais qui la ronge.

Les nouvelles, réunies dans ce recueil, s’inspirent très librement des histoires racontées dans le cadre familial de l’auteur. Toutefois, ces textes se basent sur des faits réels et témoignent à leur manière d’un passé douloureux que l’auteur souhaite transmettre pour que « la mémoire des hommes libres » ne sombre pas dans l’oubli.

Éternelle Espagne n’est ni vraiment un recueil de nouvelles au sens classique du terme, ni un roman historique, ni tout à fait un témoignage, ou une autobiographie. Cet ouvrage est le fruit d’un long chemin d’interrogations ; des lignes de texte qui essayent de recoudre une vieille blessure avec un fil de mots emplis de compassion et d’une force inébranlable pour s’autoriser à guérir du passé, à revivre, sans pour autant ne vouloir rien effacer ! Nous partageons le bonheur de l’auteur lorsqu’elle écrit enfin : « Après avoir joui d’une dernière nuit dans la main de l’univers, sous un ciel d’étoiles juste sur la zone frontière [entre Espagne et France], à cet endroit fragile où Ana se sentait réconciliée avec elle-même ».

La mort du bourreau. Réflexions interdisciplinaires sur le cadavre des criminels de masse

de Sévane GARIBIAN

Les cadavres dans les violences de masse et les génocides (PÉTRA) | Paru le 01/10/2016 | 25,00 €

La dernière décennie a vu la mort de Slobodan Milosevic, Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Oussama Ben Laden ou Mouammar Kadhafi. Car les génocidaires, criminels de guerre, dictateurs, tyrans ou agents du terrorisme international des XXe et XXIe siècles, meurent aussi. Dans tous les cas, les questions que posent ces disparitions singulières sont identiques, bien que se situant dans des contextes différents : quand et comment ces criminels sont-ils morts ? Que faire de leur dépouille ? 
Comment appréhender leur héritage, la mémoire de leur personne et de leurs crimes ?
Malgré leur caractère crucial et leur actualité, ces questions n’ont pour l’heure suscité que peu de travaux dans le domaine des sciences juridiques et sociales. Si l’on observe un important regain d’intérêt pour la parole du bourreau en tant que source d’information, rares sont les études qui s’attachent au sort de celui-ci, une fois décédé. Cet ouvrage vise précisément à combler ce manque.
La réflexion interdisciplinaire engagée ici met en dialogue les apports du droit, de l’histoire, de l’anthropologie, de la sociologie, de la littérature et de la psychologie autour de trois thématiques principales : les modalités de la (mise à) mort du bourreau, le traitement post-mortem de son corps, et la question de la patrimonialisation face aux exigences de justice et de réparation. Ce volume entend ainsi montrer les enjeux entourant la fin des criminels de masse – une mort jamais anodine, même lorsqu’elle est naturelle.

Ouvrage dirigé par : Sévane Garibian

Contributions de : Rosa Ana Alija Fernández, Ana Arzoumanian, Antoine Garapon, Sévane Garibian, Anne Yvonne Guillou, Florence Hartmann, Frédéric Mégret, Muriel Montagut, Didier Musiedlak, Nicolas Patin, Karine Ramondy, Élodie Tranchez

La vie d'une femme rom (tsigane)

de Stefka STEFANOVA NIKOLOVA

Textes en contexte (PÉTRA) | Paru le 29/09/2016 | 16,00 €

Avec DVD Le Voyage d'une femme tsigane, film de Cécile Canut, produit par tutti quanti (2010 - 18 mn)

Préface et traduction du bulgare par Cécile CANUT


Cécile Canut, linguiste (université Paris-Descartes) et cinéaste, partage par intermittence la vie de la famille de Stefka. Depuis 2007, elle a engagé avec quelques habitants de Nadejda un travail filmique collectif (Derrière le mur) ainsi que la traduction et la publication en français des textes inédits de Stefka S. Nikolova.
Cette démarche s?inscrit dans une réflexion sur les formes de subjectivations artistiques et politiques dont Stefka S. Nikolova est une incarnation exemplaire. Le film Le Voyage d?une femme tsigane a été réalisé en 2009, entre Sliven et Sozopol (Bulgarie).



RÉSUMÉ
Stefka S. Nikolova vit dans le quartier Nadejda, « L?Espérance », à la périphérie de Sliven (Bulgarie), réputé
jadis pour la valeur de ses musiciens. Isolé du reste de la ville par un mur construit tout autour du quartier dans
les années 70 afin de cacher les habitants tsiganes aux regards extérieurs, le « Ghetto », comme certains  l?appellent, regroupe actuellement plus de 20 000 personnes. Le chômage et la pauvreté, depuis 1989, gagnent inexorablement les habitants qui fuient vers des fortunes incertaines. Supportant mal de voir son lieu d?enfance partir à la dérive, Stefka, mère de famille que rien ne prédestinait à l?écriture, s?est mise à composer des textes sur sa vie avec l?espoir que quelqu?un, quelque part, l?entende et change la situation. Âgée de 42 ans, Stefka S. Nikolova a longtemps caché ses manuscrits avant de les montrer, puis d?en accepter la publication à l?étranger.


SYNOPSIS du DVD LE VOYAGE D'UNE FEMME TSIGANE
Tout commence par un rendez?vous. Le pays traversé, ses cadres accumulés par la vitre d’un car pour rejoindre une gare. Stefka Stefanova Nikolova attend le train. Depuis combien de temps dans les murmures et les bruits du quartier qui, lui, ne la quitte pas.
Stefka dans le train file à travers la campagne et par la vitre regarde. Il y a les paysages et il y a les gens. L’en?dehors des voix, des chants. Et des pensées qui l’accompagnent. Des présences vont et viennent dans l’espace suspendu des regards, ou le confinement d’un carnet refermé sur ce qu’elle écrit. Les mots qui ne seront pas dits.
La mer est au bout du voyage. Que promet-elle, la mer, si ce n’est d’être là tout entière, images et sons ensemble. L’ostination des vagues et la brise insistante. Le jour insensiblement tombe. La mer ressasse. Qu’y aurait?il après. Tout recommence aussi par un rendez?vous.
Images et sons: Cécile Canut.
Montage : Alain Hobé.
Format : DVCAM.
Production : tutti quanti films.
19’/2010.
 

La passée du matin

de Hélène GARREL

E la nave va (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | Paru le 15/09/2016 | 12,00 €


Ils vont, ils viennent. Leurs vies, leurs amours se croisent, se frôlent, se rapprochent, se perdent. Voyages, échanges, amitiés, amours, ils semblent d’une disponibilité infinie. Parfois, de la terrasse de café où elle s’attarde, lit ou écrit, elle voit passer l’un d’eux. Ils sont intemporels. Paris leur appartient, même si aimantés ailleurs ils ne cessent de partir. Paris les attend, comme leurs pareils nomades et rêveurs d’entre les guerres du siècle dernier, comme ces jeunes flambeurs d’aujourd’hui debout sur les places publiques au petit matin.

Dessins de?Manon Giguere et photographies de Pascal Gonzalez

Le Corps Franc d'Indre et Loire - 1re Compagnie du 20e Bataillon de Chasseurs Alpins

de François ROZIER

Histoire (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 15/09/2016 | 24,00 €

Depuis la Libération, que ce soit en Indre-et-Loire ou dans le Doubs, on se souvient chaque année de ces « morts pour la France », mais on connaît peu le parcours du corps franc d’Indre-et-Loire. Avant que la mémoire ne se perde, ce livre vient révéler cette histoire et rendre hommage à tous ces défenseurs de la liberté. 
    
Ce récit historique repose sur des témoignages et des documents d’archives. Il se veut au plus près des faits mais il n’est qu’un point de vue sur une réalité... à chaque franc-tireur son histoire !

Étrange vagabond qui ne sait quoi chercher

de John BRADBURNE

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 15/09/2016 | 9,80 €

Né en 1921, fils d’un pasteur anglican, John Bradburne a longtemps cherché la voie qui était la sienne, ne la trouvant ni dans l’enseignement, ni dans l’armée, ni dans le mariage, bien qu’il y ait souvent pensé, ni dans les ordres, bien qu’il fait de nombreuses tentatives dans ce sens. En 1947 il  devient catholique. Depuis 1956, disciple laïc de  saint François, il entre en 1969, comme directeur et homme à tout faire, à la léproserie de Mtemwa, en Rhodésie du Sud, le futur Zimbabwe. En 1979, lors des conflits pour l’indépendance du pays, il est assassiné par un groupe de rebelles. Il laisse une oeuvre poétique immense, peut-être 200 000 vers.
On verra, dans le choix ici présenté, que, lyriques ou cocasses, inspirés ou plus terre-à-terre, savants ou naïfs, ces vers témoignent d’abord d’une immense tendresse pour la beauté de la vie.

David Crystal est né à Liburn, Irlande du Nord. Professeur émérite de linguistique à l’université de Bangor (pays de Galles), il a publié de nombreux ouvrages sur le langage en général et la langue anglaise en particulier. Il a mis, par ordre alphabétique des titres, toute l’œuvre de John Bradburne en ligne, où on peut désormais la consulter.
Didier Rance est historien et byzantiniste de formation. Diacre depuis 1985, il a été directeur national de l’Aide à l’Église en détresse. Il a écrit de nombreux livres sur la situation des chrétiens en URSS et en Europe de l’Est. Sa biographie de John Bradburne a reçu en 2013 le grand prix de l’Association des écrivains catholiques.

Gastronomie et littérature en France au XIXe siècle

de Karin BECKER

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 15/09/2016 | 22,00 €

Gastronomie et littérature sont intimement liées dans la société gourmande du XIXe siècle. Balzac, Baudelaire, Flaubert, Hugo, Maupassant et Zola entretiennent ainsi un dialogue fructueux avec les gastronomes de l’époque, imitant de très près leur discours si caractéristique. Romans et nouvelles évoquent – dans une intention soit affirmative, soit sceptique – l’art culinaire du temps, les aspects sociaux et moraux de l’alimentation, les contraintes de l’étiquette, la question du corps du mangeur et la relation entre gourmandise et érotisme. Relues dans cette optique, les œuvres littéraires s’avèrent une contribution originale à la discussion sur l’art de la bonne chère. Car ces écrivains ont beau participer au culte de la gourmandise célébré par leur siècle, ils n’en dénoncent pas moins, grâce à une écriture largement ironique, nombre d’ambivalences.

Karin Becker enseigne la littérature française à l’université de Münster (Allemagne). Le présent ouvrage est issu de sa thèse d’habilitation consacrée à la gastronomie chez les romanciers français du XIXe siècle.

 

Alexandre Hollan

de Yves BONNEFOY

Monographies (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 15/09/2016 | 30,00 €

Recueil complet des essais du poète Yves Bonnefoy sur le peintre Alexandre Hollan : 30 ans de réflexions. Le livre est largement illustré, dans une présentation réalisée par l’artiste lui-même.

 

Jérôme Thélot :
Le présent volume rassemble tous les essais qu’Yves Bonnefoy a consacrés à l’œuvre d’Alexandre Hollan et les donne à lire dans l’ordre chronologique où ils ont paru. Ces essais diffèrent les uns des autres par leur forme plus ou moins longue, plus ou moins narrative, intuitive ou dialectisée, mais si l’effet de chacun est singulier et impressionne selon sa couleur propre, en revanche leur teneur à tous est analogue, et même est leur visée. Ce sont des circonstances et des besoins distincts qui leur ont donné naissance à des moments divers, les uns ayant été destinés à des catalogues d’exposition, d’autres ayant répondu à l’exigence indépendante d’élucider une réflexion personnelle, mais c’est une seule vocation qui les a en profondeur suscités et qu’ils confient à l’émotion et à l’intelligence de leur lecteur. Il s’ensuit que voici un livre on ne peut plus musical, dont chaque essai devenu chapitre est à l’ensemble unifié ce qu’un mouvement d’une sonate est à sa totalité — avec ceci, cependant, que l’œuvre ainsi formée, plus complète évidemment que ses parties, plus aboutie, et que ses variations rendent ainsi très belle, n’en est pas moins rigoureusement identique à chacune de celles-ci sur un point fondamental, qu’il faut signaler d’entrée. Ni aucun des essais ici rassemblés ni leur rassemblement lui-même ne s’édifie en œuvre close, en résultat achevé : bien au contraire, la composition de ce livre étant marquée par les hasards qui l’ont rendue possible, par les données fortuites des événements biographiques, éditoriaux, spirituels, auxquels l’écrivain et le peintre doivent de l’avoir conçue, relève de la même vie ouverte, de la même aventure que ses essais constitutifs, de sorte qu’elle accomplit, comme eux, non pas une somme terminée, non pas un projet qui serait enfin fini, mais un moment nouveau dans une recherche en cours qui va de seuil en seuil, rien qu’un pas de plus sur un chemin qui se poursuit.

D'une Ombre a la Lumiere

de Didier CLÉRO

Collection Nuevo (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 15/09/2016 | 8,00 €

À partir de là, il mène un combat contre sa part d’ombre. Évoquant des personnes qui le fascinent, des amis de passage, il invite le lecteur à le suivre sur un chemin éclairé par la conscience et l’amour de chacun, afin de bâtir ensemble un temple harmonieux de sagesse, de force et de beauté.

L'intranquille n°11 revue de littérature

de Carole NAGGAR, Federigo TOZZI, Manfred PETER

L'INTRANQUILLE (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 15/09/2016 | 16,00 €

collage de Giovanni Fontana

en couverture dessin de jean-marc scanreigh

Le Meurtre d'Alice

de Yasumi KOBAYASHI

Polar (LES EDITIONS D'EST EN OUEST) | Paru le 13/09/2016 | 18,00 €

Alice est suspectée de meurtre au Pays des Merveilles. Les crimes se multiplient et se répercutent dans le monde réel, au sein d’une université japonaise. Petit à petit, Alice se sent menacée tout comme Ari Kurisugawa, une des étudiantes du campus. Deux mondes mystérieusement liés dans lesquels se cache un meurtrier expert en faux-semblants. Alice et Ari parviendront-elles à le démasquer et à sortir indemnes de cette histoire qui frise la folie ?

Entre polar et fantastique, ce roman évolue dans le dédale de l’univers de Lewis Carroll. Un polar atypique qui vous fera découvrir, sous la plume d’un auteur reconnu au Japon, un pan inédit de la littérature japonaise contemporaine.

Des détails suivront

de Michel KOPP

Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 12/09/2016 | 14,00 €

Vincent mène une vie rêvée. Une carrière prometteuse de cardiologue à Strasbourg, une épouse amoureuse, une grande maison dans le quartier huppé de l’Orangerie, sans oublier une belle voiture et un compte en banque confortable. Cette mécanique bien huilée se dérègle le jour où le brillant jeune homme reçoit une série de lettres inquiétantes qui vont ravager son existence.

L’auteur nous fait suivre les efforts d’un homme désemparé pour modifier le cours d’un destin que l’on imagine irrévocable. Jusqu’à la culbute finale…

Michel Kopp est médecin généraliste en Alsace. Fils et petit-fils de pasteur, passionné par le jeu d’échecs, la pédagogie et les lettres, il enseigne à la Faculté de médecine de Strasbourg.


 

CRI

de Janine PHAM

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/09/2016 | 15,00 €

Janvier 1979, les Vietnamiens viennent libérer le Cambodge du règne des Khmers rouges.

Cri exprime la peur, mais surtout le désir de vivre.

D'une plume documentée, incisive et précise, l’auteure écrit l’horreur avec la plus grande douceur et nous entraîne sur les pas de deux êtres séparés : une petite fille et son père.

Elle déploie sous nos yeux un paysage luxuriant où se côtoient la misère la plus grande et l’humanité toujours présente des Cambodgiens.

Cette fiction, semée de poésie, de rêves et de symboles, retrace comme un voyage initiatique la terrible histoire vécue par ce peuple.