Connexion

l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Et vient le Ressac

Et vient le Ressac

de Isabelle BRIAND

Fiction (5 SENS) | 17,10 €

Et vient le Ressac

Non, Pierre n’aime pas les ragots, d’ailleurs il refuse de les écouter, quoique… pour l’objet de son désir il ferait bien une exception ! Dans un petit port breton se languit un voilier, réceptacle de vieilles rancoeurs. Pierre, doux rêveur se morfond dans la ville. Il rêve de voyages, d’aventures… 

Au cours d’une errance, sur la côte, il découvre ce mystérieux bateau dont il s’entiche. Malgré les ragots des villageois qui donnent une aura maléfique à ce vieux « Mascaret », qui n’est pourtant pas à vendre, Pierre s’entête. Il veut l’acheter. Une attraction incompréhensible lui fait mener l’enquête. Qui est cette Eva, sexagénaire, propriétaire du bateau ? Qu’a-t elle fait pour susciter la haine d’un village ? À travers le témoignage des uns et des autres, une histoire singulière va l’émouvoir. Cette vague de ressac va emporter Pierre, le transformer jusqu’à lier son destin à celui d’un voilier grâce à cette mystérieuse femme qui le mène inexorablement sur le chemin des souvenirs, vers d’autres lieux dangereux et minés caressés par les brises tropicales. Un récit rythmé par le thème de la mer, des voyages, de la haine et du danger, où souffle néanmoins le vent de l’amour qui gonfle les voiles du « Mascaret », ce bateau gardien de secrets.

 

Isabelle Briand

Isabelle Briand est bretonne. Depuis l’âge adulte elle n’a connu pour chez-elle et seul domicile que des voiliers de grande croisière. Elle a vécu, navigué, travaillé de l’Afrique à l’Amérique du Sud, du Brésil au Mexique, des Antilles à l’Amérique du Nord et au Canada, de la côte atlantique à la côte pacifique. Elle navigue actuellement dans le Sud Pacifique avec son compagnon sur leur voilier. Ce livre est son quatrième roman.

 isabellebriand.jimdo.com

Les Françaises ont le regard triste

Les Françaises ont le regard triste

de Nicole NONIN-GRAU

Fiction (5 SENS) | 14,40 €

« Les Françaises ont le regard triste » est une romance contemporaine. Il est le premier roman d’amour de l’auteure qui le signe par une écriture poétique.

Valentine est une « nature » et vient d’avoir 38 ans. Une certaine idée du bonheur forge ses convictions. Une vie de femme se construit et elle devient mère. Elle met ses rêves de côté et s’efforce d’être heureuse au sein de ce bonheur établi. Mais c’est une autre aventure qui l’attend en prenant la décision de quitter Patrick.

Elle s’installera donc avec son fils dans le Limousin. Là, le destin va jouer la carte de l’amour fou et bousculer son organisation des choses. L’héroïne va découvrir que la destinée ne résulte pas de sa seule volonté car elle se niche, ici, insidieusement au sein d’une démarche intuitive ! Ainsi la suite de l’histoire prendra un tournant bien différent. Ce n’était pas ce qu’elle attendait mais le hasard est le maître du jeu et l’évidence son aboutissement. Alors, dans ce parcours à tâtons, la fin est aussi incertaine qu’inattendue.

Déviance

Déviance

de Christine BARSI, FOTOLIA

Science Fiction (5 SENS) | 21,00 €

Sur la lande des Pennines, la rencontre d’une écrivaine de récits fantasques avec l’un de ces êtres étranges peuplant les antres rocheux des Yorkshire dalls, là où les trolls et les vampires se terrent dans le triangle des Bardens, un site réputé parmi les plus hantés au monde. Leur confrontation entraînera un choix difficile pour la jeune femme, déchirée entre son amour pour ses enfants et leur bien-être, et celui éprouvé pour l’être dangereusement mortel qui la pourchasse. York et ses ruelles tortueuses seront le théâtre de crimes énigmatiques, ainsi que leur terrain de jeu, jusqu’à ce qu’il en décide autrement...

Christine Barsi

Je suis une scientifique et une artiste. J’ai fait des études en biologie et science de la nature et de la vie, cherchant à comprendre ce qui fait s’animer le genre humain. J’ai travaillé quelque temps dans ce domaine, avant de bifurquer vers la technologie informatique et les ressources humaines. J’écris depuis 1998 des romans de science fiction et de fantastique. L’écriture est un art qui me nourrit intellectuellement.

Astacus Astacus

Astacus Astacus

de Georges RICHARDOT

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | 12,75 €

Astacus ou comment dynamiter la carapace du temps.

Quant à la raison, c’est peu d’écrire qu’elle est d’emblée mise à mal : La véritable énigme, n’est-ce pas le rationnel ?

Dans ce recueil de nouvelles G. Richardot dynamite, il gomme ce qui reste, il estompe les derniers contours, ne conservant du récit qu’une trame rognée jusqu’à l’os, libérée jusqu’à l’émerveillement.

Les repères temporels se trouvant explosés, tout peut advenir... Les états psychologiques deviennent des instants d’existence, flottant comme icebergs séparés par le réchauffement climatique (de fait, l’Apocalypse n’est jamais loin).

Si les outils traditionnels du narratif subissent ici un gommage troublant, l’écriture réunifie le tout, donne son armature au texte ; sa tenue reconstitue et livre des splendeurs roboratives...

Et le merveilleux s’agence au coeur de la construction architecturale, musicale du recueil.

Yves Ughes.
Poète-essayiste / Extrait du prologue

Georges Richardot

Né il y a quelques lustres (sic) à Épinal (Vosges), Georges Richardot est aujourd’hui établi à Vence (Alpes-Maritimes). Il fut guidé dans ses débuts par Raymond Queneau (poésie et roman).

Les fées de Serres

Les fées de Serres

de Christian DE MAUSSION

Récit de vie (5 SENS) | 12,00 €

La leçon de Michel Serres ? Il n’y en a pas. Pas de leçon. Ni de morale, ni de conseil, ni de consigne. Non, juste une chose ; un chuchotement, l’éventement d’un secret. On ne se délivre du mal qu’en se donnant un mal de chien : inventer. Serres n’aimait pas l’Histoire. Il aimait les histoires, les racontars de bonne femme.

Quand je regarde aux alentours l’immédiat environnement, je sais que le joyeux penseur occitan n’a pas d’équivalent, que son rayonnement intellectuel s’est introduit dans mon champ de conscience comme une chance, une espérance, un privilège de l’existence. Michel se plaisait à décerner à Georges Rémi, alias Hergé, le label olympique de « seul génie qu’il ait jamais croisé dans sa vie ». Moi, c’est à Michel que j’attribue le prix d’excellence, le trophée de l’intelligence la plus radieuse, parmi les hommes qui figurent au répertoire de ma mémoire. D’une génération à l’autre, les hommes s’éblouissent mutuellement, fertilisent leurs oeuvres à coup d’admiration fortuite.

Jankélévitch. Le chemin était tracé, la salle Cavaillès le lieu d’une liberté. Mais un jour, au lieu du frêle intellectuel vêtu d’un costume anthracite, de mon banc d’étudiant mendiant, je voyais un corps d’athlète en chandail torsadé, j’entendais les voyelles chantantes d’une langue méridionale. Alors, j’ai noté la joyeuse parole d’un homme d’extérieur, ami des choses de la géographie, qui mêle science dure et littérature à ses propres aventures.

Christian de Maussion

Jadis chef d’entreprise, l’auteur a entrepris des chefs d’œuvre (De Gaulle, Staël). Il a publié des textes dans Le Monde, Le Figaro, La Croix, Libération, Le Quotidien de Paris, Les Echos, L’Idiot International, Les Cahiers de l’Herne. Il a participé à l’aventure emblématique de Matulu. Il rédige des chroniques pour Service Littéraire. Les fées de Serres est le neuvième ouvrage qu’il publie, le septième édité par 5 Sens Editions.

Le sens du vent

Le sens du vent

de DASH

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | 8,00 €

La tempête virale qui s’est récemment levée sur la terre entière et qui a ébranlé les fondements de la société a aussi permis la naissance d’une nouvelle temporalité à toute petite échelle ; un ralentissement total qui a fait émerger une obsession dormante. L’obsession. Ce mot revêt toutes les formes en accompagnant le texte, en le nourrissant, en l’animant. L’obsession d’effleurer la pureté des poèmes symbolistes du 19ème qui résument tant en exprimant tout, au risque de s’abandonner à une idolâtrie aux accents lyriques et de flirter parfois avec le lieu commun. Tout avait sans doute déjà été dit, mais peut-être fallait-il essayer de le redire. L’obsession de transcrire les émotions à travers une poésie plus libre, des mots qui se heurtent à ces émotions sans toujours pouvoir produire de choc audible. Mais peut-être l’absence de son est-elle un mot en soit. L’obsession de questionner le rapport à l’existence - toujours dans la métaphore, le symbole et l’image - au sein du grand arrangement de la société, d’une quête de sens pour trouver un ancrage dans une réalité qui s’échappe. Le texte chemine, il expérimente, mais il s’enracine toujours dans le besoin profond de traduction du ressenti, en recherche du mot juste. Un parcours par la tentative qui agit comme une sorte de processus libérateur se soldant par l’intégration de l’écriture comme une réponse à cette quête de sens.

dash

Né le 6 avril 1994 à Genève et de nationalité franco-suisse, c’est entre ses 16 et ses 21 ans qu’une passion pour la littérature et la musique a amené l’auteur à écrire les premiers fragments de ce texte. Après des études universitaires, l’investissement dans le monde associatif et politique est venu compléter l’expérience du quotidien comme source d’inspiration.

(L)ivresse

(L)ivresse

de COLLECTIF

ALTERLIBRIS (ALTERLIBRIS) | 4,00 €

Bière ambrée au malt 100% bio généreusement houblonnée style IPA
Houblons: BAVARIA MANDARINA, CASCADE, CITRA, COLOMBUS
Malt: PILS, PALE ALE, MUNICH, BLE
Malt 100%
1 Houblonnage à Cru de Citra et de Bavaria Mandarina

Réinventer le féminisme noir

Réinventer le féminisme noir

de Jennifer C. NASH

ALTERLIBRIS (ALTERLIBRIS) | 19,00 €

Dans cet essai, Jennifer C. Nash questionne les relations entre le féminisme noir et l’intersectionnalité. Cette notion étudie la situation des individus qui subissent simultanément plusieurs formes de discrimination dans une société. Nash souligne comment l’intersectionnalité a été dévoyée par diverses appropriations et critiques depuis son introduction dans la « boîte à outils » de l’analyse des races et des genres. Elle retrace l’histoire institutionnelle de cette notion académique, s’intéresse aux débats qu’elle a suscités ces dernières décennies. Mais elle s’interroge aussi sur l’attitude très radicale de celles qui défendent cette notion : ce n’est qu’en abandonnant le désir de faire de la connaissance une propriété qu’il sera possible de réimaginer la production intellectuelle du féminisme noir.

Soleils Vivaces

Soleils Vivaces

de Jean-Michel AUBEVERT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 18,00 €

Lyrique et incisif, ce recueil de prose poétique se déplie comme une feuille perlée de rosée, touchée par la lumière. A travers la mélodie des images, se révèle la parole d'un poète. S'il évoque la rose, il s'inquiète de son nom, questionne les tours que nous joue le langage à l'aune des manipulations.

Ecoutons-le :

"Il est bien temps de crier qu'on assassine la liberté ! Je fus Charlie. Les jihadistes n'ont pas tué l'hebdomadaire; ils l'ont sauvé d'une asphyxie économique par le traumatisme qu'ils ont causé. L'économie est une politique, le choix des démocraties de marché. Pour ainsi dire, elle transcende nos vies. ( ... ) Je garde pour sauvegarde la rose, poète d'entre les têtes pensantes. La poésie désarme les larmes en se changeant les yeux. En chaque rose se joue le jour, de mémoire de poète. Et c'est une barque d'étoiles où se surprend une âme d'enfant à exister par-devers les grands de ce monde.

… J’ai revisité mon tarot d’images, mon parolier d’assonances, en y introduisant un jeu de roses et tant de pétales en ont volé que j’en ai gardé un sentier de pages… ".

"Epoustouflant recueil que ce Soleils Vivaces de Jean-Michel Aubevert, dont on connaît le talent pour nous emmener sur des chemins parsemés d'images lumineuses. Une poésie qui s'étale comme de la prose pour questionner, à la manière d'un Christian Bobin, le monde à travers son (ses) langage(s). Au nom de la rose, de cette fleur au parfum subtil, vecteur fragile de tous les rêves, Aubevert s'interroge sur la parole – sa place, sa nécessité – dans un monde traumatisé par la violence – toutes les violences – de l'économie et des religions qui souvent assassinent la pensée...  la poésie est en avant, dans la tension d'un arc où la lumière s'arbore".

(extrait d'une note de lecture de Claude Donnay publiée dans la revue Bleu d'Encre de décembre 2015)
 

Carnets de Ranggen

Carnets de Ranggen

de Philippe LEUCKX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 14,00 €

Philippe Leuckx a le verbe nomade, il nous conduit dans le mystère de chemins invisibles. Il nous donne à voir, à sentir, à rêver.Une émotion se lève dans les hautes herbes de la mémoire. Mais le soir est-il si sûr ? On ressent une inquiétude malgré l’oiseau si présent, une difficulté à recevoir les séductions de la nature. Le poète est sans force devant la langue de la montagne. L’enfance revient vers lui avec ce père, ce géant qui ensemence ses souvenirs, porte l’immense bleu entre ses mains. Philippe Leuckx se fait humble (une belle humilité) devant l’immense beauté, son âme est frémissante, il avale les cieux dans une caresse de langue et de verbe. Les voix qui se glissent dans la saison dorée le délivrent, lui ouvrent des instants de fraîcheur on ose à peine nommer le jour. Souvent ces voix reviennent vers lui pour lui murmurer des messages légers, des voix simples et sages venues de l’autre côté des miroirs.

Il parle de la fidélité du ciel qui se souviendra de nous.

TEMPS NOIR

TEMPS NOIR

de Anne BONHOMME

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 14,00 €

Fidèle à ses titres brefs, un peu cinglants comme des stèles (« Archives », « Exercices », « Images »…), Anne Bonhomme ne déroge pas à ses choix avec ce « Temps noir », sur l’irruption de la guerre, du mal, de la noirceur humaine. Elle écrit « des lettres aux morts », elle relate « ses enfants de la guerre » (elle est née en 1941 !), elle annonce « la fin d’un pays », la fin de tout, entre « cieux marbrés de rouille » et « écorces lacérées » d’arbres « clandestins ». Le constat est sombre, dans le filet serré de ces longs poèmes aux vers brefs, qui scandent un rythme singulier : un style reconnaissable, au lyrisme blessé, aux déchirures d’ombre, le temps de trois quatre mots par vers pour relayer cette intensité de la vision et son découpage – dans le réel. La sensibilité affleure sans cesse, sans pathos, sans fioriture, sans afféterie, entre constats glaçants et images de deuil .

(extrait d’une lecture de Philippe Leuckx parue dans la revue en ligne « Textures »)

DES LAMES ET DES LUMIERES

DES LAMES ET DES LUMIERES

de Carine-Laure DESGUIN

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Des tréteaux du bateleur aux pays de lumières, à la recherche de l’étoile ou de l’ordre magique, Carine-Laure Desguin nous entraîne sur un chemin constitué de vingt-huit stations, vingt-huit arrêts sur images d’arcanes majeurs. Vingt-huit, c’est-à-dire que, l’espace de quelques poèmes, l'auteure a pris des libertés avec les lames traitées individuellement pour atteindre à un nombre parfait (divisible par la somme de ses diviseurs) de textes qui vont s’accorder à l’unisson d’un la initial…
On peut parler de poèmes-hologrammes qui débordent même les attributions dévolues à chaque arcane et s’enrichissent de tout le jeu. Chaque lame rend un son propre, livre une brassée de métaphores formant un accord pour donner ce que Desguin nomme les champs de solfège raisonnés, machines à aimanter des lignes mélodiques et à creuser des galeries d’images. Le livre est augmenté de 22 reproductions de dessins interprétant les lames majeures du Tarot de Marseille, réalisés par Catherine Berael.

ECLATS D'HUMEUR

ECLATS D'HUMEUR

de Emmanuelle MENARD

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Curieuse et attentive par nature, Emmanuelle Ménard puise son inspiration dans le quotidien, aux détours de voyages plus ou moins lointains et d'aventures de tous les jours. Les yeux dans les yeux de la ville, du monde, de la vie, elle voudrait suivre, elle veut suivre l'Homme en marche, tel que le rêvait le génial sculpteur Giacometti. Férocité et tendresse se côtoient harmonieusement dans le regard affûté qu'elle pose sur ce quotidien qui pourrait n'être que banal et qu'elle transfigure par la richesse et la sensibilité de son écriture. Les illustrations qui enrichissent le livre sont des reproductions de tableaux réalisés par l'auteure.

UNE VAGUE SUR SEPT

UNE VAGUE SUR SEPT

de Michel VAN DEN BOGAERDE

SORTILEGES (LE COUDRIER) | 17,00 €

Un homme âgé, grand connaisseur des météores, grand avaleur de vent, habitait face à la mer. Il disait qu’une vague sur sept était plus forte que les autres. Vous pouvez vérifier : il avait raison. La force de regarder toujours du même point un spectacle jamais semblable crée un vertige de sons, de mots et de couleurs. Vous tenez en main la cristallisation de ce vertige... Aquarelliste de talent, amoureux de la mer du Nord, l'auteur illustre son recueil de 8 reproductions de ses peintures.

L'ABSENTE

L'ABSENTE

de Pierre DANCOT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Textes forts, poèmes crus, aigus, d’une extraordinaire sensibilité pour énoncer ce qu’un homme rarement revendique en l’amour : l’absence, l’ennui, la perte, l’extrême fragilité, le crâne lourd. Une extrême sensualité de toucher et de cœur traverse ces poèmes et innerve une authentique corporéité : on sent le sang enfler, on sent la brûlure de l’absence, on sent sa tête lourde et l’âpreté au bord des choses. Le chagrin sensible, la force de chacun de ses vers, le regard lucide sur ses territoires blessés (le manque, la peur de perdre, la timidité virile, les sens en éveil maximal) : tout cela nous donne une poésie nue, fraternelle, sans esbroufe, claire et transparente dans ses beautés Qui vraiment tient l’autre comme une source vive, dont il n’arrive plus à s’abreuver ? Qui se donne ainsi toutes les fragilités du manque ?

(Extrait de la préface de Philippe Leuckx)

 

LA VALLEE DES EPICES

LA VALLEE DES EPICES

de Anne-Marie DERESE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Anne-Marie Derèse peut paraître excessive. C'est qu'elle est poétesse des âpretés. Lyrique, elle veut nous communiquer les émotions qui l'animent à mesure qu'elles s'impriment dans le texte. Héroïque, elle trouve son apaisement dans des paroxysmes dont elle nous tend le miroir intime. A travers l'oxymore, elle cultive l'intensité. Elle veut mordre dans le fruit, fût-il défendu, que s'en dégoupille le jus, vie et mort voluptueusement. Dans l'orange amère, elle nous invite à la douceur étrange. Elle convoque un homme à la célébration de la morte, qu'il sombre dans la tentation de la rejoindre, qu'il s'en fasse l'ombre à force de vouloir y faire corps. Prêtresse, la poétesse frôle le fantastique. Plus que jamais mystérieuse, sa plume, retrempée dans l'urne nocturne, nous invite à partager avec elle sa crypte dans l'addiction à la Tentation. Son écriture nous conte la volupté des blessures qui fascinent un cœur, Orphée féminin.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

 

AU SEUIL D'UN AUTRE CORPS

AU SEUIL D'UN AUTRE CORPS

de Aurélien DONY

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Né le 16 avril 1993 à Dinant (Belgique), Aurélien Dony suit actuellement des études d’art dramatique au Conservatoire royal de Bruxelles. Passionné de mots, il publie son premier recueil à 18 ans, cherchant à concilier la limpidité du chant à la force du poème, à conjuguer le gris des pigeons aux feux de mille aurores, à unir le regard aux horizons nouveaux. Toujours en chemin, il ne conçoit la poésie que dans son dynamisme, dans son perpétuel mouvement. Il collabore également à la formation Géminides en tant que parolier et chanteur.

LE MIROIR AUX ALLUMETTES

LE MIROIR AUX ALLUMETTES

de Pascal FEYAERTS

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Dans son pays, Le miroir aux allumettes, Pascal Feyaerts parle une langue étrangère. Il renverse l’oreille des phrases pour nous surprendre. Des citations qui vont de soi, brusquement se transforment, bousculent notre mémoire pour nous poser une autre interrogation : Comment tirer le bon grain de l’ivresse et le ton est donné. Pourquoi ne pas s’asseoir à la même fable ? Feyaerts donne à ses écrits une tournure étonnante, il accroche la poésie au passage avec une musicalité qui n’appartient qu’à lui. Il faut entrer dans le poème avec nos propres sensations, se l’attribuer, le faire nôtre, le transformer en nous-mêmes. Il faut marcher à reculons sur les ailes du temps, se laisser dévorer par le ciel cannibale et surtout ne pas trébucher sur le premier souvenir qui dépasse : C’est à reculons que j’avance. Mes pas sont ceux d’un homme dont l’ombre boitille et c’est en vain que j’essaie de ne pas trébucher sur le premier souvenir qui dépasse.

La poésie de Pascal Feyaerts a la souplesse d’un vent léger, il ouvre avec respect les portes de l’espace et son rêve a des ailes, il plane dans l’apesanteur. Ses songes ont des éclats d’argent, des intimités de voile et de soie, une femme s’ouvre avec une lenteur voluptueuse comme une fleur sous le soleil de mai. Il ose exister entouré du symbole du blanc. Ses poèmes ont le charme étonnant de ce va-et-vient entre le sublime et ce noir chemin qu’il faut suivre heure après heure, entre le doute et la foi, entre le silence et le cri, entre l’amer et le miel. Entre un amour ancien et l’espoir qui renaît...

(Extrait de la préface d’Anne-Marie Derèse)

Une enfance heureuse

Une enfance heureuse

de Jean-Michel AUBEVERT

SORTILEGES (LE COUDRIER) | 20,00 €

L'enfant poète – le poète enfant – vit dans un monde d'avant le monde, d'avant les désillusions, d'avant les meurtrissures inévitables, un temps de « chair », un temps qui ne fait que s'écouler. Ainsi « Sans doute n'aimais-je rien tant que le temps qui s'écoulait, le vent qui dans mes cheveux me renouvelait la promesse des instants, la grâce d'un moment où le monde nous fait vibrer de son onde, matière dont l'être nous remplit, lumière à notre esprit ».
L'enfant était heureux, vivant, ne connaissant du réel que ce qu'il percevait de ses propres yeux, en quête pourtant d'étoiles comme l'homme de la Mancha projette le « pari de l'étoile ».   Et pour vivre, la poésie, tout autant que la peinture, donne accès à un réel plus lumineux – différent selon qui le perçoit – à défaut, comme les hirondelles, de pouvoir ressentir « la légèreté de vivre ».
Il y a du Kundera de « L'Insoutenable légèreté de l'être » dans le poète enfant Aubevert, qui évolue dans cette époque bénie où le pays nageait dans la prospérité et dans la liberté… , liberté toute relative, car « penser de travers » n'avait guère droit de cité sous l'égide de L’Église et de ses croyants zélés.  Et le poète aujourd'hui, en mémoire de l' enfant heureux  mais aussi coquille de noix sans foi ni loi, se doit de croire en la vie en cette époque de retour des confessions , mais aussi de croire encore à cet enfant dont les yeux se dessillent.
Aubevert le poète livre ici un livre magique, solaire, où la poésie partout présente se met au service du temps, du monde, du sens profond de la vie. 

 

(Extrait de la préface de Claude Donnay)

 

J'aime beaucoup ce texte, où quasi chaque mot éveille un poème, où l'ensemble nous drape dans un cocon dont sortir est une déchirure.  La poésie m'interpelle parce qu'elle n'est jamais neutre ni pâle. Je ne parle pas des rimailleurs. On peut passer de longs moments au cœur d'une page, d'un poème, même court, et cheminer au gré des mots, de la musique, de ce que le poète a voulu dire, de ce que l'on interprète pour soi-même. C'est un peu, à chaque fois, une nouvelle vie en marge. Jean-Michel est de ceux qui enfantent pour nous ces vies intenses... "

(Commentaire de Jean-Luc Geoffroy)

           

A voix basse

A voix basse

de Michel VAN DEN BOGAERDE

SORTILEGES (LE COUDRIER) | 22,00 €

De la longue conversation de vie entre un père et son fils complices, la mémoire prolonge ici le dialogue sensible et lucide.

L'auteur revisite  de vieilles photos des années 40 et 50 (il n'apparaît d'ailleurs dans cet album qu'à l'état de bambin) et  dialogue avec ce père tant aimé et maintenant disparu.

Cette plongée heureuse dans les souvenirs familiaux est émaillée d'apartés ( "tu te souviens, papa?") où il se remémore des anecdotes vécues beaucoup plus tard,

La deuxième partie du livre s'intitule "mourir est le dernier désir" et évoque la fin de vie du père, son transfert à l'hôpital, ses renoncements progressifs à ce qui faisait sa vie, sans pathos, juste une lassitude.

Un récit poignant.

 

  1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184