Parutions récentes et à venir
Ode aux errants
de Fadéla CHAIM-ALLAMI
Poésie des voyages (XEROGRAPHES) | 10,00 €
Née à Alger, Fadéla Chaïm-Allami s’est frottée à la difficile profession de journaliste et s’est partagée entre divers univers. Curieuse, cherchant le « secret » de la vie, elle met sur blanc ses émotions, ses colères et sa tristesse. Elle aime écrire, comme elle dit : écrire « Je », écrire « Eux », écrire « Nous » et cela donne une Ode aux errants, des Fragmentaires où elle dépèce les émotions d’un peuple à travers les siècles et son Moi tourmenté.
Nourrir la lune
de Florent TROCHEL
intempéries (XEROGRAPHES) | 10,00 €
Théâtre
Florent Trochel
est auteur,
réalisateur, plasticien
et metteur en scène.
Dans une démarche
qui croise les disciplines,
il invente des formes hybrides
dans lesquelles l’écriture,
narrative et poétique,
est en dialogue avec l’image,
la musique et les autres arts.
Il a écrit et mis en scène
Red crab (2007),
Démangeaisons de l’oracle (2011),
Montagne 42 (2013)
ou encore Trois Bonheurs -
1e forme (2013)
et a réalisé plusieurs films.
Les recettes 'faites ici' des habitants de la goutte d'or
de COLLECTIF
LES XÉROGRAPHES (XEROGRAPHES) | 20,00 €
100 recettes de cuisine venues du monde entier expliquées et illustrées par les habitants du quartier de la Goutte d’Or. Un livre collectif fait en partenariat avec le centre social Accueil Goutte d’or.
Avez-vous déjà goûté au hunkar de bœuf ou au jus de baobab ? Savez-vous cuisiner le gombo ?
La cuisine ça se déguste mais ça se parle aussi !
Les ingrédients, pour la plupart, se trouvent à Château Rouge.
L'almanach Barbès La Goutte d'or
de COLLECTIF
Explorations urbaines (XEROGRAPHES) | 15,00 €
Barbès-La Goutte d’Or, quartier métissé, quartier d’immigration au tissu associatif très développé. Mois après mois, deux pages agenda puis, suivant les saisons, des « trucs » de beauté, des conseils de santé, des recettes de cuisine… venus d’ailleurs. Les saisons du jardin partagé du quartier, les reportages des petits écolographes, les productions artistiques des femmes en cours d’alphabétisation du Centre Social Accueil Goutte d’Or, les secrets de beauté des salariés d’Atelier 2000, les pages Histoire du journal le 18e du Mois, des interviews et témoignages, photos, poèmes pour le printemps ou Noël, des souvenirs d’enfance, des histoires… à la sauce Goutte d’or !
Une vie de roseau - Survivre à l'Education Nationale
de Florence B.
LES XÉROGRAPHES (XEROGRAPHES) | 10,00 €
Toute une carrière au sein de l'Education Nationale dans les quartiers difficiles. Une carrère à se heurter à des normes administratives toujours plus inhumaines...
Lisa et les chaussettes rouges
de Flaven GENEVIèVE
LES XÉROGRAPHES (XEROGRAPHES) | 12,00 €
Dans un lilong de Shanghai, Lisa et son chat Mimi s'ennuient... jusqu'au jour où un mystérieux voleur dérobe les chaussettes des habitants qui pendent aux fenêtres. Qui a fait le coup ?
Pour résoudre cette sombre affaire, if faut savoir regarder sous les tables. Une enquête dédiée à tous les enfants intrépides et curieux.
Mix & Chic: Barbès-Château Rouge
de COLLECTIF
Explorations urbaines (XEROGRAPHES) | 20,00 €
Ce livre a pour objectif l'exploration urbaine d'un quartier laboratoire « si lointain si proche ». Nous sommes allés à la rencontre et à l'écoute des acteurs de la mode dans tous ses états dans des rues animées par les activités dynamiques des diverses diasporas venues en majorité des afriques. Les Xérographes souhaitent que vous vous immergiez dans ce territoire parisien mal connu pour en découvrir les savoir-faire spécifiques, traditionnels ou innovants, de l'ethnique à l'ethique en passant par le kitch ou le bling-bling chic, en partie made in paris.
Vivre libre au 21e siècle
de Thierry BAYOUD, Léa DENEUVILE
écritures des territoires (XEROGRAPHES) | 12,00 €
Vivre libre mais à quel prix ? Qu’est-ce que la liberté aujourd’hui ?
Cette notion est si vaste que nous avons besoin, régulièrement, de la caractériser : liberté de la presse, de pensée, d’entreprendre, d’agir, etc.
Cet ouvrage s’efforce de définir, le plus précisément possible, ce qu’est la liberté, ce qu’elle représente pour nous, citoyens français ou citoyens du monde, et quels défis elle nous lance en ce début de 21eme siècle.
Alors que les parisiens, et peut-être plus particulièrement les habitants du 18e arrondissement, commémorent cette année la révolte populaire de 1871, la Commune, Vivre libre au 21e siècle invite à réfléchir, sous un angle actuel, aux préoccupations des communards, qui demeurent 150 ans plus tard.
Jours de confinement
de COLLECTIF
graphies croisées (XEROGRAPHES) | 20,00 €
2020, la pandémie intensifie son tour du monde. Face à la sidération, il y eut celles et ceux qui ont lutté contre la maladie, celles et ceux qui ont travaillé pour nos besoins essentiels, celles et ceux confiné-e-s à domicile, en télétravail ou non et celles et ceux confiné-e-s à ciel ouvert.
À quelques uns, connectés via les réseaux sociaux, en apnée, chaque jour, pour adoucir l’isolement contraint, nous avons choisi de nous rassembler contre cet éclatement social mondial, afin de partager nos points de vues sur ce temps de doutes, d’interrogations, mais aussi de solidarité, d’espoir et de rires parfois.
Pourquoi en est-on arrivés là ? Et maintenant ? Dans quelle société allons-nous vivre ?
De l'aube au Crépuscule
de Habib Ali MOHAMMED MUSA
écritures des territoires (XEROGRAPHES) | 12,00 €
Habib Ali Mohammed Musa
est né dans un village au centre du Soudan.
De langue peule, il apprend l'arabe, langue officielle du Soudan, enfant, puis l'anglais pendant sa scolarité, et le français en discutant avec des amis.
Ses voyages lui ont permis d'expérimenter de nombreux espaces au Soudan puis en Libye et, enfin, en France où il a vécu dans plusieurs villes.
Ses expériences l"ont mené à questionner nos différents rapports au monde, nos liens au territoire, nourrissant ainsi son travail d'écriture. C'est à partir de ces réflexions qu'il écrit son premier roman.
Il vit actuellement en région parisienne.
Femmes funambules
de Clotilde DE BRITO
LES XÉROGRAPHES (XEROGRAPHES) | 13,00 €
Pour mieux résister aux rafales,pour aller contre,mieux vaut avancer penchéet cultiver les diagonales.Et que les gens disent en me voyant passer :« Qui est-ce là-bas ? »Et qu’on leur réponde :« C’est la fille qui penche,qui penchedu côté où le monde est trop lourd. »
Le mot qui claque, 16 ans de slam
de COLLECTIF
LES XÉROGRAPHES (XEROGRAPHES) | 13,00 €
« Sur toutes les scènes comme au Downtown,t’imagines pas ce que t’entends » L’ Azraël ?16 ans de scènes Slam dans les bars de la Taverne, au Onze Bar en passant par le Downtown, le Babel, La Base, le Panda Bar…
Fanny. Histoire de Fanny Zaessinger, qui disparut.
de Sylvain-Christian DAVID
Hors collection (EDITIONS DU SANDRE) | 0,22 €
Couteau tranchant pour un coeur tendre
de Maria RYBAKOVA
Le Russe cosmopolite (VER À SOIE (LE)) | 18,00 €
Roman tango sur l'amour passion et la jalousie meurtrière, traduit du russe par Galia Ackerman avec le soutien de l'Institut de la traduction de Moscou.
Format : 14 x 20
ISBN : 979-10-92364-21-7
Prix : 18 euros
Disponible depuis le 28 janvier 2016
Cette histoire parle d’un fleuve, d’une femme tombée amoureuse de ce fleuve, et de leur fils devenu voleur avant de connaître une triste fin. Si on les juge, que diront-ils pour se justifier ? La femme balbutiera : j’ai aimé. Son fils dira : j’ai eu foi. Les eaux du fleuve garderont le silence, mais la loi n’a pas de prise sur elles. À la fin, le voleur voudra écouter le tic-tac d’une montre. La femme demandera la clémence pour son mari, mais oubliera complètement son fils. Le fleuve continuera de couler et pleurera ceux qui sombrèrent dans ses eaux. Ayant pleuré tout son soûl, il se desséchera et s’enlisera dans le sable, et les hommes marcheront dans son lit aride. Je crois aux mots, comme un voyageur fait confiance au fleuve quand il s’y engage en barque. Les mots me portent, et la forêt de la vie des autres se dresse des deux côtés. Où accosterai-je ? Où est celui qui me murmurait des mots d’amour la nuit ? Je ne me souviens ni de son nom ni de la ville où cela s’est passé. En se retournant, le voyageur remarque qu’il ne reconnaît plus le chemin qu’il a parcouru.
La Lettre de réclamation
de Christine SAGNIER
ZINEDI (ZINEDI) |
Contraint à un voyage en solitaire, Guézennec, retraité nouvellement divorcé, s’envole pour l’Inde avec, en poche, un guide touristique qu’il a la fâcheuse idée de prendre pour une bible. L’apprenti globe-trotter, mal préparé à ce choc culturel, s’en mordra les doigts. Trois mois après son retour en France, le temps de se refaire une santé mentale, le rescapé entreprend d’écrire une lettre de réclamation plus que circonstanciée à l’éditeur dudit guide. La rédaction de ce courrier lui permet de découvrir une nouvelle facette à ses tribulations. Car l’Inde, il le comprend alors, est un voyage sans retour. Un chemin vers l’autre, un chemin vers soi…
Par l’auteure de "Roméo à la folie". Un texte incisif, drôle et profond, au rythme soutenu.
Les derniers grecs, Corinthe, 146 av.J.C
de Jean ESPONDE
géopoétique (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | 16,00 €
LES DERNIERS GRECS : Février 2016 : le narrateur séjourne dans une Grèce
à nouveau malmenée, et retrouve peu à peu les dernières journées de l’Hellade antique. L’un après l’autre vont alors s’avancer sur la scène de cette tragédie : le voyageur,
un vieux musicien, le Consul Mummius, des femmes,
un représentant des esclaves, l’historien Polybe présent durant ces journées, Diaïos - le Marat de l’époque, etc.
Au milieu du IIe siècle avant J.C. la « machine » romaine étend son emprise sur la Méditerranée. Elle n’a pas d’égards pour un monde grec qui résiste pourtant, pathétique, avec des moyens dérisoires.
- 146 : Avril, chute de Carthage.
Automne, les Romains prennent Corinthe.
La Grèce antique n’existe plus.
Roman-poème ? drame ? Le texte est tout cela, et ce fut
un drame en effet : Rome, qualifiée par Hegel d’infâme, détruit le dernier centre de la résistance grecque.
Et Hölderlin :
Plus de couronnes, plus jamais, ornant les vaisseaux
de Corinthe ?
Pourquoi donc se taisent-ils, ô anciens, les théâtres sacrés ?
Resteront pour de nombreux siècles des provinces oubliées, et quelques noms dont on se souvient encore, comme Philopoemen, « le dernier des Grecs ».
Après la Corne d’Afrique et la Chine, Jean Esponde poursuit un voyage grec entamé avec Éphèse, l’exil d’Héraclite, et La Crète d’Ariane et Minos.
Retordre retordre les fibres du tissu ancestral
de RISTEN SOKKI
Traductions (TOUBAB KALO) | 17,00 €
L'histoire des Sâmes fait partie de l'histoire des peuples aborigènes du monde. C'est une histoire de répression, politique, sociale, spirituelle.
En Norvège, sous l'égide de l'église protestante, les tambours chamaniques étaient récupérés et brûlés.
En 1852, à Kautokeino, un des conflits entre Sâmes et l'administration dégénéra en affrontement violent. L'important épicier/cafetier et le bailli royal furent tués. Des Sâmes moururent de leurs blessures.
La majorité des rebelles subirent la prison à vie. Deux, la décapitation. Leurs crânes furent déposés à l'Institut d'Anatomie de l'Université d'Oslo, à des fins de recherches "raciales" ou "ethniques".
RISTEN SOKKI, arrière-petite-fille d'un de ces martyrs, tisse dans le poème Retordre retordre les fibres du tissu ancestral sa trame à la mémoire de ses ancêtres, des héros pour les uns, des "fous" pour les autres. Elle le fait à sa façon, émouvante, dépourvue de sensiblerie : en célébrant la beauté de la vie quotidienne.
Les fibres de ce tissu sont, à la fois, les tendons des rennes, indispensables pour l'économie domestique, et les liens familiaux.
Quand les tendons sont tranchés, les liens le sont aussi.
Grandir. 1973, Slovénie, Yougoslavie
de Miha MAZZINI
Romans slovènes (FRANCO-SLOVÈNES & CIE) | 19,00 €
Extrait :
Quand nous entendîmes la sirène de l'ambulance, nous écartâmes une nouvelle fois les mains de Nona et y déposâmes le paquet de café pour qu'elle le presse contre sa boule. Je me souvins in extremis de la Vie des saints et l'emportai. Les ambulanciers couchèrent Nona sur une civière et nous partîmes pour l'hôpital. Ma mère sanglota et beugla tout le long du trajet : « NONA ! MA PETITE NONA ! MA BIEN-AIMÉE ! »
Quant à Nona, elle priait, assez fort elle aussi.
Dans la salle d'attente des urgences, on laissa Nona allongée sur un brancard garé au beau milieu de la pièce, et ma mère et moi prîmes place sur un banc. Huit autres personnes patientaient et le camarade assis à côté de moi avait une plaie béante à la tête d'où suintait du sang, et tout au fond on voyait quelque chose de blanc, probablement l'os. Il tenait un bouquet de bananes dans les mains. Un couple plus âgé, installé en face de nous, avait aussi apporté ce fruit, et tous les autres caressaient un paquet de café dans leur giron. Malheur à ceux qui n'ont personne qui puisse leur procurer, en cas de maladie ou d'accident, des cadeaux à offrir aux médecins. Le livre posé sur mes genoux recueillit les regards assez surpris voire apitoyés de l'assemblée, signifiant : « Depuis quand les médecins s'intéressent-ils à la lecture ? »
Je pris conscience du fossé existant entre la vraie vie et les films : ceux-ci montrent des services de santé où tout le monde se dépêche, court, panique, mais en réalité tout se déroule au ralenti. Ma mère lia conversation avec le crâne fendu et nous apprîmes qu'il attendait depuis déjà trois heures. Par moments, il perdait connaissance et fléchissait légèrement, ou alors il s'endormait, je ne sais pas, peut-être trouvait-il ainsi le temps moins long.
Tout le monde se taisait, seule Nona récitait à voix haute des notre-père, son rosaire et des je-vous-salue-marie, ce qui sonnait bizarrement dans un lieu public. Prier n'était certes pas interdit, mais je n'avais jamais entendu de prières en dehors de l'église. À la sortie de la messe de minuit, une voiture portant l'inscription POLICE stationnait, et à l'intérieur se trouvaient deux policiers avec le plafonnier allumé pour que nous puissions bien les voir nous observer et prendre des notes. Je me préparai à une longue attente et commençai à regarder la photo de Tito, quand le cabinet de consultation s'ouvrit et qu'on y fit rouler le brancard de Nona. D'abord je fus surpris, puis je me dis que c'était probablement grâce à ses prières.
Sortir du trou
de Odile MASSE
Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | 15,00 €
Parfois, on se dit qu’on est au fond du trou.
Et si c’était vrai ?
Si on se trouvait soudain au fond d’un trou opaque et noir, dans une absolue solitude ? Un trou bien réel mais tout à fait inexistant, un trou comme une grotte originelle, une matrice sans forme, une oubliette ? Comment alors s’orienter, respirer, désirer, comment penser, comment se retrouver ? Et comment, avec pour seuls outils cervelle et corps, comment faire pour en sortir ?
Dessins de JEAN-CLAUDE TERRIER,
Lecture d’EMMANUEL LAUGIER.
Notes discontinues
de Pierre BURAGLIO
Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | 25,00 €
Écrits 2007-2017
Avec des textes retrouvés, moins ceux momentanément égarés…
PIERRE WAT (extrait de la préface) : Écrire c’est voir plus. C’est cela que mettent au jour ses écrits : que la confrontation aux œuvres exige un exercice conjoint du regard et de la pensée. Et ici c’est bien le et qui compte comme affirmation du lien indéfectible de l’un et de l’autre. On comprend dès lors qu’il pratique l’écriture conjointement à la peinture et au dessin, tant ces médiums participent, en même temps, au même projet de vision.
Notes : ce terme revient sans cesse dans les écrits de Pierre Buraglio, désignant avec justesse l’élément central de sa syntaxe. Parce qu’il pointe le caractère réactif de son écriture, naissant souvent comme une prise de note sur, entre mémorisation et réaction. Mais aussi parce que ce mot, écrit au pluriel, dit bien la nature de ce matériau qui, telle une collecte de fragments, conserve même quand on l’assemble une trace de son hétérogénéité originelle.
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