le Paris me des kids
de MARCELLA
JEUNESSE (LES CARNETS DU DESSERT DE LUNE) | Paru le 31/03/2014 | 8,00 €
de MARCELLA
JEUNESSE (LES CARNETS DU DESSERT DE LUNE) | Paru le 31/03/2014 | 8,00 €
de Léon LAYON
Romans contemporains (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 30/03/2014 | 24,00 €
Ce roman est né d’un graffiti « Viva libertad » gravé par un républicain espagnol sur le mur d’un des cachots de la citadelle Vauban à Belle-Ile en mer, en 1939.
Louisa, jeune Toulousaine de vingt ans, vient de perdre sa mère. Elle décide de remonter le fil de son histoire, de son enfance bien obscure.
Elle retrouvera Maria, sa grand-mère de quatre-vingt-six ans – une mujeres libres de Barcelone – accrochée telle un pouce-pied sur une île de l’Atlantique depuis soixante ans.
Tempête, naufrage et drame de l’exode secouent le caillou. Des secrets enfouis réapparaissent. L’amoureux de Maria n’est peut-être pas mort noyé.
de Masahiko SHIMADA
Iwazaru (WOMBAT) | Paru le 20/03/2014 | 23,00 €
Petit-fils d'une prêtresse chamane, Naruhiko a hérité de ses dons de voyance, qui provoquent chez lui des crises de narcolepsie. Pour mieux contrôler ses pouvoirs, l'adolescent retourne sur la terre de ses ancêtres, dans le Hokkaidô, afin d'y subir un éprouvant rite d initiation...
Mariko, lycéenne devenue amnésique, est séquestrée pendant deux ans par un homme qui abuse d'elle et la conditionne au meurtre. Libérée par la mort de son geôlier, elle se rend à Tôkyô pour tenter d'y retrouver son identité. Mais elle est happée par la violence des bas-fonds et les réseaux de prostitution, qui la conduiront de nouveau à tuer...
Tandis que la police enquête sur les meurtres de la jeune fille qui apparaît en rêve à Naruhiko , son chemin croise celui de Sanada, un professeur d'université condamné par la maladie, qui décide de l'aider à recouvrer la mémoire, tout en orchestrant une nouvelle spirale de destruction...
Les trois outsiders vont unir leur destinée dans cet étonnant thriller fantastique, qui livre une critique virulente du monde contemporain. Car si l'auteur convoque le chamanisme et les forces spirituelles d'un Japon millénaire, c'est pour mieux dénoncer l'enfer d'une société qui a perdu son âme.
Né en 1961, Masahiko Shimada publie son premier recueil de nouvelles en 1983. L'année suivante, son roman Mûyûkyoku no tame no ongaku remporte le prix Noma. Il est depuis l'auteur d'une oeuvre riche et protéiforme, qui explore notamment la perte de repères de la société et de la culture japonaises. On citera Yumetsukai (traduit en anglais sous le titre Dream Messenger) et Higan Sensei (prix Izumi Kyôka), paru en français sous le titre Maître Au-delà (Le Serpent à plumes, 2003).
Passionné par le chamanisme, Shimada signe avec La Fille du chaos un « spiritual mystery » empruntant au fantastique et au polar. Ce livre a reçu en 2008 au Japon le prix Geijutsu Senshô.
de Doaa ELADL
revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 20/03/2014 | 15,00 €
Après la légèreté, étoiles d’encre aborde l’humour.... Parce que nous aimons tous et toutes le rire et le plaisir qu’il est censé nous octroyer, mais plus encore peut-être la découverte de ce qui est caché, masqué en nous et que ces instants de rire et de plaisir nous permettent d’explorer. L’imagination humoristique populaire est un havre pour faire contrepoids au désespoir. Et même si l’humour a mille formes, mille pays, mille figures, mille époques, mille contextes, il est, depuis la nuit des temps, cet arrêt sur rire qui nous sauvegarde, nous sauve, comme le font parler, nos auteures dans ce numéro. L’humour franchit les frontières et les efface : dans ce recueil le dessin du 8mars 2013 de Doaa Eladl: « Une femme fauteuil » répond au texte de Mahia Alonso « Une femme chaussure ». Trouver une femme caricaturiste pour illustrer ce numéro sur le thème de l’humour ne fut pas évident! Et pourtant nous l’avons trouvée et c’est en Egypte ! Doaa Eladl, célèbre caricaturiste égyptienne, a généreusement offert ses caricatures. Elle a aussi illustré la couverture d’« Égypte An II» le livre de Fawzia Assaad qui s’est rendue au Caire pour la rencontrer et l'interviewer. Artiste talentueuse et courageuse, elle croque chaque jour la réalité politique et sociale de son pays.
de Alina SURUBARU
Europes : Terrains et sociétés (PÉTRA) | Paru le 20/03/2014 | 22,00 €
La fragilité des liens marchands explore les différentes formes d’incertitude qui structurent les relations de sous-traitance internationale. Reposant sur une enquête menée auprès des producteurs roumains de l’habillement de 2005 à 2008, cet ouvrage montre comment se sont transformées les rencontres d’affaires dans ce secteur à partir des années 1970. Avant 1989, l’État communiste joue un rôle déterminant dans la confrontation de l’offre et de la demande. La transition post-communiste semble bouleverser les routines établies sous l’économie planifiée, en ouvrant de nouvelles opportunités de profit. Les entreprises multinationales, de plus en plus nombreuses à établir des relations commerciales en Europe de l’Est, restent les principales gagnantes de ces processus. Mais les producteurs roumains tirent aussi leur épingle du jeu, car leur capacité à peser sur les règles du jeu contractuel s’avère particulièrement importante.
Mettant au cœur de son analyse la question de la durabilité des engagements entre les multinationales et leurs sous-traitants, La fragilité des liens marchands apporte une contribution importante à la sociologie économique. Au-delà de la description du fonctionnement d’un marché particulier, cette recherche permet en effet d’éclairer les spécificités du lien marchand.
Alina Surubaru est sociologue, enseignant-chercheur contractuel à l’École des Mines de Nantes et membre de la Chaire « Recherches en Sûreté Organisation Hommes » consacrée aux relations de sous-traitance dans les industries à risque.
de Leyla PERRONE-MOISES
Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 20/03/2014 | 25,00 €
Critique de formation française, Leyla Perrone-Moisés a vécu en France dans les années 1970, celle des mutations de la théorie littéraire, de la linguistique structurale et de la psychanalyse lacanienne. Cette inflexion l’a conduite à privilégier chez Pessoa la question du sujet. Sa lecture des hétéronymes ne se fonde plus sur l’inventivité du poète mais sur l’expérience profonde et douloureuse du manque d’un moi essentiel. En fait, pendant toute sa vie et dans la plupart de ses textes, Pessoa a exprimé la sensation de n’être personne.
« En se divisant en plusieurs moi, il a exhibé la faille sur laquelle nous établissons notre être, comme être de langage. En laissant ces différents moi comme des éléments autonomes d’un ensemble ouvert, comme des parties d’un tout qu’on ne peut pas appréhender, il signala la fragmentation ontologique du sujet moderne ».
La plupart des textes réunis ici ont été écrit en français : articles dans des revues, catalogues d’exposition, communications dans divers colloques consacrés au poète en France ou à l’étranger.
Eduardo Lourenço, dans sa Préface, souligne l’originalité de cette lecture du poète, « comme le non-existant et super existant Pessoa, que Leyla, telle une Pythie moderne, décrit et interpelle en tant que labyrinthique recherche d’un soi-même “en deçà du Moi et au-delà de l’Autre”, recherche qui ne sera jamais la solution pour son intrinsèque non-identité, mais oscillation réitérée et voyage qui poétiquement et mythiquement configurent le parfait absent de soi-même et du monde ».
Professeur émérite à l’Université de São Paulo, Brésil, Leyla Perrone-Moisés a enseigné dans plusieurs universités à l’étranger. Professeur invité ou associé, à l’Université de Paris IV, à l’École Pratique des Hautes Études en Sciences Sociales, à l’Université de Montréal et à l’Université de Yale. Elle a organisé la première édition brésilienne du Livre de l’intranquillité (Livro do desassossego, São Paulo, Brasiliense, 1988). Son livre Fernando Pessoa – Aquém do eu, além do outro (São Paulo, Martins Fontes, 1982), a été réédité, augmenté, en 2003. Elle a collaboré au dictionnaire Fernando Pessoa e o modernismo português (éd. Fernando Cabral Martins, Lisboa, Caminho, 2008). Elle a coordonné par ailleurs les œuvres complètes de Barthes au Brésil et publié des travaux décisifs sur la modernité française : Lautréamont, Blanchot, Butor, etc.
de Clémence SCALBERT YÜCEL
Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 20/03/2014 | 32,00 €
Quels sont les liens entre littérature et politique ? Comment se constitue un milieu littéraire minoritaire ? Peut-il s’autonomiser du politique ? Quelles sont ces relations avec la littérature et les milieux littéraires nationaux ? Ces questionnements sont au cœur de cet ouvrage qui analyse la formation d’un milieu littéraire kurde au tournant du XXIe siècle en Turquie. L’interdiction de la langue kurde a profondément marqué le développement et les répertoires du mouvement national kurde, comme le processus de création littéraire dans cette langue. L’ouvrage propose ainsi un retour sur l’évolution des politiques linguistiques dans le pays qui affecte l’outil de création littéraire. Il montre ensuite comment ce petit milieu littéraire, d’abord en exil, en lien organique avec les cercles militants, grandit, intègre l’espace turc et travaille à sa dépolitisation. Analysant les acteurs, les débats et les conflits qui animent ce milieu depuis les années 1980 à 2010, l’ouvrage offre aussi une perspective nouvelle sur le mouvement national kurde d’une part et sur une littérature encore peu connue en Turquie d’autre part.
Clémence Scalbert Yücel est diplômée de l’Université Paris IV-La Sorbonne et de l’INALCO. Elle est enseignante chercheuse et directrice du Centre d’études kurdes à l’Université d’Exeter (Institute of Arab and Islamic Studies). Elle a dirigé un numéro spécial de Nationalities Papers sur le thème de l’"Autonomie des petites littératures" (2012), et codirigé avec Jordi Tejel Gorgas un numéro d’Études Rurales sur le thème "Violence, Urbanité et Ruralité au Kurdistan" (2011).
de Christian BESSY, Francis CHATEAURAYNAUD
Pragmatismes (PÉTRA) | Paru le 20/03/2014 | 32,00 €
Voici un livre, Experts et faussaires, publié une première fois en 1995. Analysant les épreuves d’authentification de nos sociétés contemporaines, il n’a rien perdu de son acuité. Affaires et controverses n’ont cessé de se déployer dans les arènes publiques : les cas de fraudes, de contrefaçons et de faux se succèdent avec, à chaque fois, des surprises et des innovations, dans de nouvelles configurations technologiques et normatives. Si de faux clonages de cellules souches (affaire Hwang) n’étaient guère possibles au début des années 1990, ils surviennent à la suite d’une longue série de fraudes scientifiques ; les manipulations spectaculaires associées aux noms de Kerviel, Madoff ou Goldman-Sachs ont enrichi une collection déjà florissante de scandales financiers ; quant aux enjeux de la contrefaçon, ils ont depuis longtemps dépassé les questions de produits de luxe pour toucher les médicaments, les ordinateurs, les pièces d’avion et même les centrales nucléaires… Et, bien sûr, au milieu du cortège, surgissent de nouveaux «faussaires de génie» défrayant la chronique des milieux de l’art.
Mensonges, escroqueries, piratages ou simples canulars, ce sont là des pratiques normalement anticipées par les dispositifs de protection et de contrôle destinés à les rendre illicites – mais jamais complètement impossibles. L’épreuve du faux conduit ainsi à regarder autrement les instruments et les normes, qu’il ne s’agit plus de saisir in abstracto mais à travers l’activité des experts et des faussaires. Pour saisir les détournements qui naissent dans la mise en œuvre quotidienne des objets et des agencements qui les encadrent, l’ouvrage élabore une théorie subtile de la perception, entendue comme un art de la prise sur le monde.
Cette réédition est accompagnée d’une préface et d’une postface des auteurs.
Christian Bessy est économiste, directeur de recherche au CNRS, à l’IDHE (ENS Cachan). Travaillant sur les institutions et les théories de la valeur, il a notamment publié aux Éditions Droit et Société, La contractualisation de la relation de travail en 2007 et codirigé un ouvrage collectif intitulé Droit et régulations des activités économiques (2011).
Francis Chateauraynaud est sociologue, directeur d’études à l’EHESS (Paris). Au sein du Groupe de Sociologie Pragmatique et Réflexive, il mène des travaux consacrés à la dynamique des alertes et des controverses. Aux Éditions Pétra, il a déjà publié Argumenter dans un champ de forces. Essai de balistique sociologique (2011).
de Yves BONNEFOY, Gérard TITUS-CARMEL
«&» (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 18/03/2014 | 20,00 €
Cheminant vers ce qu’il aime appeler la « vérité de poésie », Yves Bonnefoy a toujours apprécié le voisinage des peintres et de la peinture, proximité à travers laquelle on devine la résonance intime, ardente et pourtant mystérieuse, qu’il pressent en cet art.
Parmi ces compagnons de travail et de pensée, Gérard Titus-Carmel tient une place singulière. Cet artiste, lui-même poète, sait en effet les difficultés qu’un texte souvent oppose à se laisser illustrer, regimbant aux « illustrations mercenaires » qui le figent ou le défigurent. Voici donc près de dix ans que se tresse ce dialogue entre ces deux belles et voisines solitudes qui, d’une rive l’autre, semblent se héler. Ce dialogue est scandé par des œuvres majeures qui lui ont donné ses accents et ses formes. Ces œuvres révèlent une amitié vraie et, sans doute à la source de cette connivence, les contours d’une intuition partagée. (M.F.)
Cet ouvrage réunit l’ensemble des textes du poète sur le peintre, et réciproquement, textes aujourd’hui inédits en librairies. Il est enrichi de 60 illustrations en couleurs d’œuvres et documents pour la plupart reproduits pour la première fois.
Détails, extraits, commandes :
http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/2/article/chemins-ouvrant
de Valère NOVARINA, Jean DUBUFFET
«&» (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 18/03/2014 | 20,00 €
Des lettres échangées entre 1978 et 1985 par Jean Dubuffet et Valère Novarina, rien ne devrait nous permettre de dire qu’elles sont de l’ordre de l’amitié, de la déférence, ou de l’admiration. Bien plus, on ne saurait à les lire tenir pour assuré, quoi qu’en disent les biographes, que l’un est un des peintres majeurs de son temps, arrivé au grand âge, et l’autre un écrivain au tout début de sa reconnaissance, peintre au vif et dramaturge. Pour un peu c’est l’inverse qui pourrait être vrai, tant ce qui paraît compter n’est pas de cet ordre-là. Pas de croustillant dans l’entretien d’un vieil homme avec un plus jeune sur l’art et la langue, mais un vivant essor, réciproquement salué. (P.V.)
Édition complète de la correspondance entre les deux artistes, largement inédite, augmentée d’un entretien, et de textes de Valère Novarina en échos à la figure de Jean Dubuffet. Avec la reproduction de 46 documents et œuvres tous inédits.
Détails, extraits, commandes :
http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/2/article/personne-n-est-a-l-interieur-de-rien
de COLLECTIF
revue (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 18/03/2014 | 20,00 €
Sommaire :
Enquête : « Que lisez-vous ? » - textes de : Mark Brusse, Damien Cadio, Bérénice Constans, Damien Deroubaix, Gilles Du Bouchet, Valérie Favre, Patrice Giorda, Cristine Guinamand, Jean Le Gac, Thomas Lévy-Lasne, Jérémy Liron, Olivier Masmonteil, Farhad Ostovani, Jean-Luc Parant, Serge Plagnol, Michel Potage, Jean-Michel Sanejouand, Daniel Schlier, Jean-Pierre Schneider, Pierre Skira, Jean-Claude Terrier, Gérard Titus-Carmel.
Ann Loubert : Clémentine Margheriti.
Jérémy Liron : La Mélancolie des fragments.
Jean-Yves Pouilloux : Alexandre Hollan.
Marc Blanchet : Gérard Titus-Carmel.
Enquête : « Pourquoi écrivez-vous sur l’art ? » - textes de : Maryline Desbiolles, Yannick Haenel, Jacques Laurans, Alain Lévêque, Jérémy Liron.
Détails, extraits, commandes :
http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/revue/article/l-atelier-contemporain-no-2
de Bernard BRETONNIÈRE
L'ŒIL ÉBLOUI (OEIL ÉBLOUI (L')) | Paru le 18/03/2014 | 14,00 €
« Mon père pudique est-ce que j’ai droit de te dire je t’aime le droit d’écrire sur toi maman veut pas ça : « impudeur indiscrétion » elle dit « pas étaler sur la place publique pas révéler des secrets de famille les gens n’ont pas à savoir quand même » alors si j’ai pas droit pardon pardon pardon.
Mon père inventé vrai. »
Cette nouvelle édition de Pas un tombeau, publié une première fois en 2003, remet à jour un texte inépuisable dans lequel un fils dit son père vivant, sans idolâtrie ni règlement de comptes.
de Mireille BONNELLE
Romans contemporains (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 16/03/2014 | 20,00 €
L’enlèvement du baron Empain a défrayé la chronique et passionné la France entière pendant des mois en 1978 ; de la fausse piste d’un groupe armé d’extrême gauche à la passion du baron Empain pour les jeux d’argent, sans oublier l’amputation d’une de ses phalanges par ses ravisseurs...
Avec Mireille Bonnelle, qu’il a rencontrée en prison comme enseignante, Alain Caillol, l’instigateur de l’enlèvement, a jadis publié Lettres en liberté conditionnelle, puis sous son seul nom Lumière au Cherche Midi.
Dans ce nouveau livre, Mireille Bonnelle, toujours confrontée au pourquoi et comment de la délinquance, s’interroge sur ses relations avec Alain Caillol ; elle dresse un portrait étonnant de ce bandit qui a bouleversé sa vie. Ce récit est mis en perspective par d’autres rencontres de repris de justice.
de Jean-François TROIN
Agora (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 16/03/2014 | 25,00 €
Trois ambiances différentes, mais des comportements et des spécimens très semblables : luttes mesquines
pour un soi-disant pouvoir, frustrations, isolements, machisme, mais aussi recherche désespérée de considération, d’affection, tristes sires côtoyant de joyeux drilles, profs consciencieux au milieu de tire-au-flanc organisés…
Tout un monde de Z’u s’agite sous nos yeux, le plus souvent à l’écart du monde réel. Il existe donc bien une « planète des Z’u » qui se décline sur tous les continents, attachante mais un brin décalée.
de Valérie ABOULKER
DOUBLE JEU 13 (APEIRON) | Paru le 15/03/2014 | 20,00 €
Comme pour les trois précédents livres de cette branche Carnet d’Artiste de la collection Double JE (13), Valérie Aboulker nous entraîne cette fois-ci au Japon.
Même construction que pour Paris, New York et la Chine, ce carnet d’artiste nous présente le Japon d’aujourd’hui, en plein travail, en mouvement. L’artiste nous retransmet la réalité de ce qui l’entoure, de ce qu’elle voit, mais passé au filtre de son expression artistique et de quelques mots synthétisant son ressenti du pays traversé.
Les villes, le travail, la culture et les gens restent les sources principales de l’inspiration de Valérie Aboulker.
de Valérie ABOULKER
DOUBLE JEU 13 (APEIRON) | Paru le 15/03/2014 | 20,00 €
Après New York et Paris, voici un nouveau carnet d’artiste de Valérie Aboulker sur la Chine.
À chaque voyage, l’artiste réalise des carnets qui l’aident à s’imprégner du pays visité et, à son retour, à s’en souvenir.
Au verso : Les croquis, collages, photos ; des adresses et des notes.
Au recto : Les œuvres, ce nouveau voyage réalisé dans son atelier parisien. Elles expriment la vision de l’artiste sur le pays et les villes traversées.
Une forme de synthèse de l’architecture, des cultures et des gens.
de Marion VICART
Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 14/03/2014 | 28,00 €
Des chiens en sciences de l’homme ? L’idée pourrait paraître incongrue. C’est pourtant sous la forme d’un pari épistémologique que se donnent à lire les réflexions ouvertes dans cet ouvrage. Celui-ci part du postulat qu’il est anthropologiquement possible et pertinent d’étudier les hommes et les animaux côte à côte. Cette posture radicale fait d’emblée émerger une difficulté pour l’anthropologue : Comment observer le chien comme une présence située ? Comment l’étudier dans les spécificités de son existence ? Marion Vicart entend répondre à ces questions par la mise en œuvre d’un dispositif méthodologique spécifique, la phénoménographie équitable. C’est ainsi que l’ouvrage nous emmène par exemple à la découverte de la journée d’un chien. Mais l’étude de l’animal doit-elle se faire au détriment d’une étude de l’humain ? Ainsi, à mesure que se découvre l’« équitabilité méthodologique », ce sont d’autres chiens mais aussi d’autres hommes qui apparaissent dans leurs modes de présence, de coprésence et d’actions. De ces analyses phénoménographiques ressort une stimulante découverte : en dépit des spécificités de leur existence, l’homme et le chien partagent un mode de présence mineur fondé sur la distraction et le relâchement. Au terme de cet essai d’anthropologie équitable, ce sont d’autres interrogations qui sont soulevées : à quoi ces connaissances sur le chien vont-elles bien pouvoir nous servir ? Comment leur donner un statut analytique légitime dans la recherche ? Que peuvent-elles bien apporter aux sciences sociales ? L’exemple du chien permet ainsi de montrer comment le rôle joué par la nouvelle présence des animaux peut véritablement aider à repenser le projet descriptif, et celui plus fondamental, de l’anthropologie.
Marion Vicart, est docteur en sociologie de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (Paris), spécialisée dans l’étude des êtres humains et animaux. Elle enseigne depuis quelques années les méthodes d’enquêtes ethnographiques dans plusieurs universités et a par ailleurs réalisé diverses missions scientifiques sur le thème du vivant en ville et sur la cohabitation homme-animal.
de Chandani LOKUGE
Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 13/03/2014 | 15,00 €
« Mais enfin, pourquoi ? s’emporte Simon. Pourquoi doit-on toujours appartenir à quelqu’un, ou à un endroit ? Pourquoi n’arrives-tu pas à trouver ça en toi ? À te forger une paix si intime qu’aucun voleur ne pourrait s’introduire, un lieu où tu pourrais te retirer à chaque fois que tu en as envie ? Moi, ça me suffit. Je suis libre d’écumer les mers, si ça me chante. Et c’est une bénédiction, je trouve. »
Aruni ne cesse de s’interroger sur ses origines et décide de partir sur les traces de sa mère, Mala, dans son pays natal, le Sri Lanka. Elle y rencontre Simon, un ami de sa famille, et son oncle Priya, qui l’évite et se comporte étrangement à son égard. Aruni, à force de fréquenter la plage, est tiraillée entre ce monde à la fois proche et lointain qui la fascine, et celui de son hôtel, où elle fait la connaissance d’un homme marié, Paul, avec lequel elle flirte. Tandis qu’Aruni hésite entre ces deux univers qui l’appellent, se révèle peu à peu, en parallèle, le destin tragique de Mala.
Quête des origines, exploration subtile de la tension entre Orient et Occident, récit d’un enracinement impossible, dans La Plage aux tortues , rien n’est jamais tout à fait sien, rien n’est jamais tout à fait étranger.
de Dominique GODFARD
D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 13/03/2014 | 15,00 €
de Ludovic DEGROOTE
UNES (UNES) | Paru le 13/03/2014 | 16,00 €
"l’émotion se joue à la croisée des deux pièges ; dans l’arène, on risque sa mort ; sur la papier, on ne risque pas grand-chose, et cependant c’est essentiel, et pour qui s’est engagé dans son poème, cela parfois peut sembler vital
j’ai lu leiris, j’ai vu des corridas, j’ai souvent pensé à ce rapport, je savais tout ça, même lorsque j’avais vu josé tomàs ou d’autres toreros qui m’avaient ému, j’avais bien écrit quelques notes, mais ce matin-là josé tomàs me l’a révélé ; en le regardant avec son toro, je pensais au poème, sans que je sois empêché d’être pleinement dans sa manière, elle me semblait exprimer en creux l’exigence de l’écriture poétique"
de Michel FILIPPI
Acta Stoica scientiarum (PÉTRA) | Paru le 10/03/2014 | 22,00 €
Ce livre part du constat de l’existence d’innombrables livres et récits à propos de la Stratégie, activité humaine, sans que la Stratégie ait pu se constituer comme science, avoir un objet d’expérimentation. À l’aube du XXIe siècle, la Stratégie est encore comprise, expliquée de différents points de vue, la psychologie, la sociologie, la géopolitique, le stratège comme génie, à partir de la compilation de préceptes et de bonnes pratiques, mais jamais comme activité humaine autonome. La conséquence est que toute stratégie ne peut se tester que sur le terrain, dans l’instant, sans être certain que le jugement apporté par le test soit valide d’une manière générale. Ce livre est un essai pour construire l’objet expérimental de la Stratégie qui en fera une science autonome.
Michel Filippi est un philosophe expérimentaliste qui travaille la Philosophie comme partie du Réel, s’appuyant sur lui, interagissant avec lui et faite à partir du Réel comme une construction qui doit être efficace pour tenir dans le Réel. Cela revient à modéliser la rencontre du Réel selon la Nature et du Réel selon l’humain d’une façon telle que nous puissions tous explorer le Réel, nous installer en ses lieux, y vivre et concevoir en lui des devenirs variés et étendus selon un Temps et un Espace conçus.
de Hamid MOKADDEM
Kanaky-Calédonie (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | Paru le 10/03/2014 | 8,00 €
Hamid Mokaddem
Apollinaire Anova
(1929-1966).
Une conception kanak
du monde et de l’histoire
En Nouvelle-Calédonie, une île d’Océanie, Apollinaire Anova est le premier écrivain kanak de langue française à avoir ouvert l’espace littéraire occupé par les écrivains européens. Son essai Histoire et Psychologie des Mélanésiens écrit en 1965 avait été « empêché d’être ». Apollinaire Anova, auteur autochtone kanak de Nouvelle-Calédonie rejoignait pourtant Frantz Fanon, auteur martiniquais devenu militant nationaliste algérien, sur la nécessité de faire une « psychologie » des colonisés et des colonisateurs pour contribuer à leur émancipation. Frantz Fanon est maintenant connu, édité et réhabilité. Apollinaire Anova doit l’être à son tour. Ce petit livre voudrait expliquer pourquoi.
Auteur de plusieurs ouvrages dont Jean-Marie Tjibaou (1936-1989). Ce souffle venu des ancêtres, Nouvelle-Calédonie, Expressions/Karthala, 2005, Hamid Mokaddem enseigne en Nouvelle-Calédonie.
Une co-édition
Expressions, Nouméa - la courte échelle / éditions transit, Marseille
de Jerry DELATHIèRE
Kanaky-Calédonie (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | Paru le 10/03/2014 | 8,00 €
Jerry Delathière
Le lézard Jurufi et autres légendes du pays CiRi
Jerry Delathière sait pertinemment, à la différence de beaucoup des personnes de la communauté calédonienne dont il fait partie, que dans l’univers sociopolitique kanak, on ne doit pas parler à la place des autres sous peine de sanctions (maladies totémiques par exemple). L’écriture de ces légendes kanak de Nouvelle-Calédonie n’est pas un doublon mais une reformulation des récits kanak. L’auteur contribue à pérenniser un patrimoine sacré fragilisé par les aléas de la colonisation. Les croyances originelles bafouées et interdites, les concepts kanak effacés des mémoires ou travestis par un enseignement religieux sans concession, ont imposé une vision occidentale du monde. Pour rétablir les voix de la cosmologie kanak, Jerry Delathière reprend la fiction et la rhétorique orale en restituant quatre légendes kanak du pays CiRi – région centre de la Nouvelle-Calédonie où s’était déroulée en 1878 l’insurrection kanak la plus marquante de l’histoire de la Nouvelle-Calédonie contre le système colonial.
Historien, écrivain, Jerry Delathière est l’auteur de monographies historiques et d’ouvrages sur le passé néo-calédonien. Depuis plus de 30 ans, il s’est intéressé plus particulièrement au pays CiRi (nom kanak de la région de La Foa). Ses recherches se sont concrétisées par la présentation d’un mémoire à l’EHESS-Paris, en 2006, relatif à l’origine des clans concernés et l’impact qu’a eu, sur eux, la colonisation.
Une co-édition
Expressions, Nouméa - la courte échelle / éditions transit, Marseille
de Hamid MOKADDEM
Kanaky-Calédonie (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | Paru le 10/03/2014 | 8,00 €
Hamid Mokaddem
Papiers... Svp
Ce livre est une reprise de onze articles écrits par Hamid Mokaddem entre 2007 et en 2011 en Nouvelle-Calédonie. Dispersés au gré des devenirs incertains, ces papiers furent publiés dans l’hebdomadaire de Thierry Squillario, Les Infos. Ils se présentaient sous la forme de critiques de livres, de films, de pièces de théâtres, d’analyses politiques locales et parlaient de manière oblique de la situation singulière post-coloniale d’une île d’Océanie dont la propriété est disputée et revendiquée par le peuple autochtone kanak et par les communautés calédoniennes y faisant souche et ... par une France excentrée d’elle-même. Pourquoi publier ces textes aujourd’hui ? Publier revient à contrer les faux-semblants des normes imposées par les mots d’ordre de « décolonisation » (avec ou sans « l’indépendance »), de « destin commun » ou de « souveraineté partagée ». Sous couvert d’émancipation, ces mots d’ordre, relayés par les appareils et dispositifs des pouvoirs, nous « empêchent d’être », pour reprendre l’expression de l’homme politique kanak Jean-Marie Tjibaou qu’il avait employée dans les années 80 pour décrire la confiscation de la souveraineté du peuple kanak par la France. L’auteur estime que ces Papiers contribuent à ouvrir un espace critique ne l’obligeant en rien à décliner son identité face aux mots d’ordres policiers. Papiers...Svp s’adresse à tout lecteur curieux doué d’esprit critique, estimant que la lecture n’est pas la propriété de l’auteur, qui, quant-à-lui, ne désire que partager un peu de clarté par ces temps obscurs.
Auteur de plusieurs ouvrages dont Jean-Marie Tjibaou (1936-1989). Ce souffle venu des ancêtres, Nouvelle-Calédonie, Expressions/Karthala, 2005, Hamid Mokaddem enseigne en Nouvelle-Calédonie.
Une co-édition
Expressions - la courte échelle / éditions transit.
de William SHAKESPEARE
RESSOUVENANCES (RESSOUVENANCES) | Paru le 10/03/2014 | 18,00 €
Ce poème de 1594 propose une réflexion sur le désir et sur le pouvoir, le premier devenant non pas métaphore mais leurre tragique à s’entrevoir dans les réseaux du second. La situation sacrificielle de la femme idéale en sa beauté apparaît comme un destin affligeant plutôt que révoltant et à la fois comme la malédiction du groupe. Celui-ci ne se purifie enfin que par la proscription et-ou l’effacement de ses deux acteurs perçus en tant que révélateurs d’un drame latent susceptible de bouleverser l’ordre de la caste. Thèmes lyriques et baroquisants, antithèses raffinées, miroirs du regard dans le tableau renvoyant le désarroi du sujet de l’art jeté dans l’épreuve, se déploient au long de ces strophes hautement rimées, dont la présente traduction propose une reconstruction régulière, nuancée, fidèle.
Mais Lucrèce a perdu plus que la vie,
Lui, gagné ce qu’il voudrait rejeter.
L’union forcée force à d’autres conflits ;
Du bref plaisir de longs tourments sont nés ;
L’ardent désir s’est fait dédain glacé ;
La chasteté s’est fait piller son bien,
Et la Luxure est plus pauvre à la fin.
Des illustrations attestent l’importance et la permanence du thème de Tarquin et Lucrèce dans les diverses époques et sphères de la Renaissance.
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