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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Histoires Jivaro (100 nouvelles de 100 mots)

Histoires Jivaro (100 nouvelles de 100 mots)

de Luc-Michel FOUASSIER

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 28/02/2014 | 10,00 €

Écrire la quintessence de la nouvelle, celle dont parlait Hemingway et qui tiendrait sur le dos d’une boîte d’allumettes. C’est à cet exercice que s’est livré l’auteur de ce recueil en capturant ces histoires et en les limitant à cent mots, à la manière des indiens Jivaro piégeant les esprits dans des têtes réduites. 

Nouvelliste et romancier, Luc-Michel Fouassier est né en mai 1968. Il vit non loin des pavés en région parisienne

Ai nostri desir

Ai nostri desir

de VIEUILLE MARIE-FRANçOISE

LA TÊTE À L'ENVERS (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 20/02/2014 | 15,00 €

Tel un opéra,le climat de ces nouvelles est traversé par des sentiments violents, enracinés dans les échos d'un passé dont le lecteur ne connaît pas toujours les motifs.

Monte alors une inquiétude sourde, l'intuition d'un malheur imminent.

Et ce qui dormait s'éveille...

Merveilleuse douleur, oui...

Secrète et sonore, âpre et tendre, la langue est ici traitée comme un chant lyrique.

Marie-Françoise Vieuille vit dans les Landes. Elle est l'auteur de Mozart ou l'irrréductible liberté et d'un Essai sur l'art lyrique, Opéra merveilleuse douleur.

Impressions de Pekin

Impressions de Pekin

de Nathalie MAN

Poésie des voyages (XEROGRAPHES) | Paru le 15/02/2014 | 10,00 €

Il y a deux rythmes à Pekin, celui ultra-moderne et libéral, où le temps est nécessairement de l'argent, où les routes sont larges, les immeubles hauts, les écairages virulents et le bruit étouffant ; et celui d'un ancien temps, de l'artisanat, de l'épicerie, des enfants et des vieillards où le bruit n'est qu'une notion extérieure, celui des hutongs où les rues sont fines et longues, circulaires, ovales, en angles droits, les éclairages font ce qu'ils peuvent, la nuit commence tôt et la vie écoute le tempo du soleil.

Shanghai Zen

Shanghai Zen

de Flaven GENEVIèVE

Poésie des voyages (XEROGRAPHES) | Paru le 15/02/2014 | 10,00 €

A Shanghai, le futur est impatient. Il emporte tout. Pour découvrir la ville la plus rapide du monde, une femme écrivain et un artiste ont choisi de pratiquer la lenteur. Textes suspendus et dessins immobiles constituent une forme urbaine de zen : Shanghai Zen.

Marie ou l'Esclavage aux États-Unis

Marie ou l'Esclavage aux États-Unis

de Gustave DE BEAUMONT

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 13/02/2014 | 20,00 €

La vie de Marie bascule le jour où elle découvre qu’elle a du sang noir dans les veines. Son mariage avec un jeune Français compromis, elle apprend à ses dépens que l’intégration dans une société ne tient qu’à une goutte de sang.

Mêmes origines familiales, mêmes études, mêmes métiers, mêmes convictions politiques, Gustave de Beaumont et Alexis de Tocqueville furent deux amis que seule la mort sépara. De leur voyage de dix mois aux États-Unis, les deux hommes reviennent chacun avec de grands projets littéraires et intellectuels. Tocqueville publie De la démocratie en Amérique, Beaumont publie Marie ou l’Esclavage aux États-Unis. Les deux livres paraissent en 1835. Mais là où Tocqueville embrasse l’ensemble de l’Amérique dans une grande analyse, Beaumont livre un roman de critique sociale qui dénonce un crime alors répandu : l’esclavagisme.

Mélodrame sentimental et analyse d’une démocratie aux contradictions violentes, Marie ou l’Esclavage aux États-Unisobtint un grand succès lors de sa parution, mais ni sa grandeur intellectuelle, ni sa perspicacité ne furent alors reconnues.

Cette nouvelle édition est assortie d’une préface et d’une postface d’une universitaire française spécialiste de la question noire aux États-Unis, Laurence Cossu-Beaumont, qui montre l’importance et la justesse de ce roman.

Les Points vitaux du go

Les Points vitaux du go

de Shukaku TAKAGAWA

RESSOUVENANCES (RESSOUVENANCES) | Paru le 10/02/2014 | 20,00 €

«À proprement parler, dans le jeu de go, tous les coups doivent être joués comme des points essentiels. Cependant, il est évident que, parmi ceux-ci, il doit y avoir ceux qui seraient appelés des “points vitaux”. De même que, dans le chant, peu importe combien sincèrement le chanteur suivra les notes, il ne créera pas un beau chant s’il manque le tempo, de même dans le go, peu importe que le joueur soit ?dèle au joseki ou au fuseki : on ne peut espérer qu’un jeu remarquable se déploie à partir de coups qui manquent ces points vitaux.
??»Ce livre réunit des matéraux établis en feuilleton dans le journal Asahi et dans Kido et qui ont attiré de façon inespérée une attention et des commentaires favorables. J’ai choisi les moments appropriés des sujets principaux, les ai systématiquement regroupés et étendus, faisant des efforts particuliers pour faire ressortir les points vitaux.
??»Rien ne pourrait me donner plus de plaisir que de savoir que j’ai réussi à permettre au lecteur d’appréhender la logique interne de ces problèmes.» (Shukaku Takagawa.)

Shukaku Takagawa (1915-1986) fut réputé comme l’un des plus grands joueurs du vingtième siècle. Son traité, publié en anglais en 1958 par l’association japonaise de go The Nihon Ki-in, a connu longtemps de nombreuses rééditions.
Il a été traduit en français au début des années 1970 par Jean-Pierre Moreau. Cette traduction n’a jamais été éditée; son tapuscrit a circulé à titre privé ; il est par endroits communiqué en ligne depuis quelques années.
Ce volume présente une mise en pages révisée et complétée de cette traduction. Nous espérons proposer aux passionnés de ce jeu une version utilisable de cette référence méconnue des lecteurs francophones et longtemps considérée comme un classique.

L’auteur étudie les possibilités multiples de situations d'ouvertures, de combats locaux, d’esquisses stratégiques, pour insister finalement sur la recherche de l’intuition permettant d’envisager les potentialités de combinaisons diverses en relation avec le contexte global d’une partie. Il décrit et commente également des moments de ses propres parties.

La Cigarette et le Néant

La Cigarette et le Néant

de Horace ENGDAHL

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 06/02/2014 | 17,00 €

En Suède, on sait que derrière le membre de l'Académie, qui décerne chaque année le prix Nobel de littérature, se cache un écrivain de premier ordre. Dans la dizaine d'ouvrages publiés jusqu'à présent, son dernier, La Cigarette et le Néant (2009), est assurément le plus intime, le plus personnel. 
En observateur aiguisé, esprit fin, essayiste original et profond, Horace Engdahl, par ses aphorismes, maximes, critiques, considérations et apostilles, se place en droite ligne des moralistes et penseurs français qu'il a beaucoup fréquentés et qu'il cite volontiers, de Montaigne à Roland Barthes, sans parler de Diderot, Chamfort ou Cioran. 
Souvent de façon insolite, avec humour et élégance, sont ici abordées, en une ligne ou quelques pages, des réflexions sur la vie, la mort, la littérature, la lecture, la critique, les rapports entre individus, les mécanismes sociaux, les problématiques de l'art, l'expérience, la sagesse, la folie. Les références à l'enfance, aux rêves, au temps qui passe, à Pessoa ou Mozart, imprègnent la démarche de poésie et de nostalgie. Émane de l'ensemble une discrète empathie envers la condition humaine, en ce qu'elle a parfois de plus commun, comme la cigarette après l'amour ou l'incontournable tasse de café. Un subtil tableau panoramique de notre époque, en Suède, en Europe et par le vaste monde. Une belle invitation à la méditation avec des moments d'intense bonheur à partager. 

Roméo et Juliette avant Shakespeare

Roméo et Juliette avant Shakespeare

de William PAINTER

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 06/02/2014 | 12,00 €

En 2014 sera célébré le 450e anniversaire de la naissance de Shakespeare.  Le temps est venu de révéler un scandale : Shakespeare n’a rien inventé, mais tout volé. Notamment à William Painter, l’auteur des six romances rassemblées dans ce volume, qui furent une des principales sources d’inspiration du théâtre anglais de la Renaissance.
On retrouve en effet dans ces récits ce même mélange de grivois et de tragique, où les amants maudits côtoient les maris cocus. Mais, surtout, cette même capacité à distraire et captiver le public, avec ses intrigues rocambolesques : une femme qui se fait passer pour une autre afin de coucher avec son mari qui l’a délaissée, une amoureuse qui se fait duper par un frère et une soeur jumeaux…

William Shakespeare, de fait, a abondamment puisé dans ce recueil la matière de plusieurs de ses pièces, dont Roméo et Juliette, Edouard III et Tout est bien qui finit bien.

Les esprits moldaves voyagent-ils toujours en bus vers l'Ukraine ?

Les esprits moldaves voyagent-ils toujours en bus vers l'Ukraine ?

de Vala L. VOLKINA

Sam e-zdat (VER À SOIE (LE)) | Paru le 01/02/2014 | 7,99 €

Version numérique e-pub (lisible uniquement sur ordinateurs, tablettes, Ipad et androïd)

Vala, une jeune française polyglotte participe à une expédition linguistique franco-Suisse, dans les Carpates ukrainiennes, en pays houtsoule. Simple. Mais quand la grêle, un paysan ivre, une vache houtsoule, un chien ukrainien, une femme en colère et un professeur franco-suisse de linguistique russe s’en mêlent, tout se complique. Vala doit se rendre à l’évidence. Décidément, elle a la poisse. Il faut dire que, 48 heures plus tôt, elle avait fait le choix de prendre le bus pour rejoindre ses collègues en Ukraine. Elle avait été forcée de voyager coincée à côté d’un Moldave spirite faisant du business avec les Chinois sous la houlette de voyantes bulgares et de prophètes ascensionnés par les Mayas, le tout dans un bus bondé d’Ukrainiens exaltés à l’idée de rentrer au pays. Pendant 48 heures, elle vivra dans le microcosme d’une Europe en miniature totalement multilingue. Pendant 48 heures, elle devra résister à tous les délires de son voisin qui cherche à l’hypnotiser, à lui prouver que les esprits existent et à la convaincre de partir avec lui dans le cosmos au jour J de la fin du monde. Pendant 48 heures, elle devra manœuvrer entre une hôtesse de bord au russe paramilitaire, des grands-mères trafiquantes de vodka, un passage de frontière, une chorale ukrainienne et les aventures cinématographiques douteuses de russes en Afrique. Tout ça pour se retrouver épuisée et seule, dans un ancien hôtel soviétique : une bulle inespérée de repos, avant d’essayer de comprendre pourquoi, pour faire de la linguistique, il lui faudra encore attaquer l’ascension du mont le plus haut de l’Ukraine par la face Nord.

 

Ce livre est également disponible en version papier.

Petits secteurs

Petits secteurs

de Thieri FOULC

Bibliothèque oupeinpienne (AU CRAYON QUI TUE) | Paru le 31/01/2014 | 20,00 €

Le peintre de mots, détestant les positions dominantes, s’attache à peindre « le contraire d’une vue d’ensemble ». Quelques aiguilles de pin, plutôt qu’une pinède ; un pied de chaise, plutôt qu’un intérieur ; une « zone de pli et de creux », plutôt qu’un corps. Dans un paysage, « un petit tas de cendres grises qui me terrorisent » et partout : « un petit secteur d’inconnu qu’il importe de regarder de plus près ».

Illustrations de l'auteur.

Les Possibilites d'une Ile

Les Possibilites d'une Ile

de Ana Clara SANTOS, Maria de Jesus CABRAL

Des îles (PÉTRA) | Paru le 30/01/2014 | 28,00 €

L’insularité constitue le pivot de tout un foisonnement symbolique et sémantique.

Il y a toujours une autre île possible. Lanzarote n’est pas pour rien le lieu d’élection d’un roman de Michel Houellebecq. On sait que les Canaries, via bien des sectateurs de l’idée de bonheur et d’île inaccessible, ont passé pour être les îles Fortunées chères à l’Antiquité voire une survivance émergée de l’Atlantide. Avec Umberto Eco, l’île est celle du jour d’avant. Comme si le regressus ad insulam était un processus ab initio. Comme si le manque était la condition première et que l’île était la réalité de ce manque. Et d’abord une page blanche, un mur immaculé qui renvoie le regard à sa source objective et neutre – extériorisée dans son effacement. Mais la réalité de l’île est toujours déjà là qui nous double. Où la distance est sans commune mesure avec aucune étendue. Au cœur des choses, et pourtant sans fond, l’île est un espace où l’homme est prisonnier d’un regard antérieur omniprésent qui crée partout ce qu’on voit, condamnant le spectateur à n’être qu’un témoin de ce qui disparaît. L’écueil est de croire à l’objectivité du réel. Seule est vraie l’illusion des apparences. Un suprême artifice est de révéler les paysages à leur espace, et surtout la lumière à son ombre. Un défi : donner de la profondeur à tant de surface, une épaisseur à tant d’apparence, et leur trouver des raisons d’apparaître en les escamotant dans l’abstraction.

Les dix-huit études réunies dans cet ouvrage explorent la manière dont est représentée, vécue ou problématisée l’île, à travers un large spectre d’œuvres qui, traversant les époques, en ont revisité les seuils et les marges, dessiné des configurations nouvelles, interrogé des dynamiques conceptuelles, artistiques et identitaires. Lieu d’une restitution sémantique impossible autant que nécessaire, l’île est une référence commune à tous les hommes. Comment leur parle-t-elle d’utopie ?

 

Maria de Jesus CABRAL enseigne la langue et la littérature françaises à l’université de Coimbra (Portugal). Elle est l’auteure de Mallarmé hors frontières. Des défis de l’œuvre au filon symbolique du théâtre maeterlinckien (2007) et a coédité récemment Lumières de Camus (2012), Art et création chez Théophile Gautier (2013), Lire, de près, de loin. Close reading versus distant reading (à paraître en 2014).

 

Ana Clara SANTOS enseigne la langue et la littérature françaises à l’université de l’Algarve (Portugal). Elle a dirigé Relações literárias franco-peninsulares (2005), Descontinuidades e confluências de olhares nos estudos francófonos (2010), Art et création chez Théophile Gautier (2013) et Palco da Ilusão teatral no teatro europeu (2013).

par inadvertance

par inadvertance

de SESE BERNARD

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 25/01/2014 | 18,50 €

Vous me disiez. J'ai retenu les mots

C'est dans l'éternité que semble se noyer

 

           Ce pays où se mêle le sillage

           Des astres mourants et les pas sur le sol

 

De quelques personnages et le cri des oiseaux

Invisibles. Peut-être disiez-vous

 

            De ce fleuve éclatant de lumière,

            Qu'il ne sépare pas deux rives oppposées,

 

Mais la part d'ombre et la part de lumière

Celle de la demeure et celle de l'exil.

 

Professeur émérite des Universités, membre correspondant de la Real Academia Espanola, Bernard Sesé est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels les recueils de poèmes Discipline de l'arcane aux éditions Arfuyen et Ivre de l'horizon aux Editions Convivium Lusophone. Il a aussi traduit nombre de recueils de poésie de langue espagnole ou portugaise (Lorca, Salinas, Pessoa, Jean de La Croix, Machado...)

Thalasso-crime

Thalasso-crime

de Janine TEISSON

D'un noir l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 23/01/2014 | 12,00 €

Une nouvelle collection : D'un noir l'autre

Un premier titre en librairie le 24 janvier 2014

Qui est la personne assassinée dans le bain à bulles à l’institut de thalassothérapie de la Grande Motte ?
Madame Merle a deux noms. Est-elle une tranquille écrivaine pour la jeunesse ou une meurtrière ?
Le plombier est-il un tueur en série ? Un terroriste ? Un enfant perdu ?
Une muette peut-elle témoigner ?
Peut-on pardonner le massacre de son enfant ? Et celui de son enfance ?
Combien y a-t-il d’assassins ? Et de meurtres ?
Qui va gagner la coupe du monde de foot ?


Toutes ces questions trouvent leurs réponses dans ce roman foisonnant où les personnages et les mobiles des crimes s’entrecroisent, où le passé meurtrier sème la mort mais aussi l’espoir d’une autre vie pour les survivants.

LA VIE SANS MODE D’EMPLOI

LA VIE SANS MODE D’EMPLOI

de Désirée FRAPPIER, Alain FRAPPIER

Récits graphiques (MAUCONDUIT) | Paru le 15/01/2014 | 22,50 €

« Rien ne se passe jamais comme je l’imagine. Sans doute parce que ma première erreur fut une erreur de parcours. À 18 ans, “ je suis montée à Paris” et Paris n’est pas Hollywood. »

Le bruit de la gifle

Le bruit de la gifle

de Emmanuelle URIEN

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 14/01/2014 | 15,00 €

Ils ont des marottes, des routines, des habitudes. Derrière ces gestes quotidiens se cachent des secrets, une révolte étouffée, ou simplement l’amour. Parfois, les habitudes se brisent et l’ordinaire vole en éclats.

Manipulés sans ménagement, souvent avec humour, mais toujours avec tendresse, les personnages de ces nouvelles surprennent et dérangent par leur sincérité brutale – qui n’est souvent que le reflet de la difficulté à vivre que nous éprouvons tous.

Emmanuelle Urien vit à Toulouse. Après des études de lettres, langues et finance internationale, elle est aujourd’hui traductrice et écrivain. Elle a publié de nombreux recueils de nouvelles, d’abord pour Quadra- ture, ainsi que deux romans chez Gallimard et Denoël. Elle est également auteur de théâtre et musicienne... mais, c’est décidé, elle ne se mettra pas à la peinture.

L'Euphorie des places de marché

L'Euphorie des places de marché

de Christophe CARLIER

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 02/01/2014 | 16,00 €

Norbert, directeur commercial de Buronex, écoute la radio dans sa voiture, Agathe, sa secrétaire, passe ses soirées devant la télévision, Ludivine, la stagiaire, surfe sur internet. L'information, provenant de sources différentes, règle leurs relations intimes et professionnelles. Autant dire que ces trois fauves enfermés dans la même cage ont peu de chances de pactiser dans la réalité. L'ambitieux solitaire, la paresseuse débrouillarde et la belle tourmentée sont pourtant condamnés à faire bureau commun. Leur vie ronronne, sur fond de crise économique, jusqu'au jour où l'arrivée d'un client américain aiguise les appétits. Le soir même, les places financières du monde entier semblent s'enflammer. 

Christophe Carlier prend un malin et féroce plaisir à explorer le choc des caractères, le contraste des points de vue, la discontinuité des registres. Il brosse une comédie virevoltante où des êtres ordinaires se frôlent, s'évitent, s'épient, se toisent, se désirent. Leurs passions rentrées et le grand bavardage médiatique se voient soudain bousculés par un vent de folie. Celle qu'entretient par exemple le déclinologue qui attise les angoisses et les frustrations, qu'il apaise, l'instant d'après, en avatar d'illusionniste, comme si le Knock de Jules Romains avait délaissé la médecine pour s'essayer à l'économie. 

Il faut croire en ses chances

Il faut croire en ses chances

de François SZABOWSKI

Littératures (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 02/01/2014 | 15,00 €

Jean Martinez est un homme heureux. Professeur de lycée en province, il habite un joli pavillon. Son épouse est douce et gentille, ses enfants grands et sages, et il connaît son petit succès comme auteur de romans du terroir. Mais une idée saugrenue de son éditeur parisien le pousse à écrire un récit pornographique qui se déroule dans un camp de concentration. Choqué, troublé, intrigué, Martinez doute de son bonheur et commence à rêver d’une vie différente, faite de gloire littéraire et de conquêtes sentimentales.

Peu à peu, il ne parvient plus à savoir ce qui est illusoire : son bonheur simple, ou cette autre vie qui l’attend, ailleurs, peut-être. Balloté entre chimère et ordinaire, son histoire nous renvoie, avec un humour froid et une ironie cruelle, à nos propres incertitudes existentielles.

Il faut croire en ses chances est un roman sur l’égarement qui nous guette tous, quand nous nous demandons si nous menons effectivement la vie que nous devons mener.

LE BAISER DE L'ETRANGE

LE BAISER DE L'ETRANGE

de JEAN-CLAUDE GUILLAUME

ESSAI (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 28/12/2013 | 13,00 €

Quel dégoût ou quelles peurs devant ces photos d'insectes dont les parties sont démesurément agrandies!

C'est en poète que Jean-Claude Guillaume nous entraîne dans cet univers où l'infiniment petit nous trouble autant que l'infiniment grand. En psychanalyste, il s'interroge sur l'angoisse qui nous envahit devant l'étrangeté de ce qui ne nous ressemble pas, et sur quoi se focalisent nos fantasmes infantiles les plus archaïques.

L'auteur : né en 1946, pédopsychiatre, psychanalyste, Jean-Claude Guillaume écrit régulièrement dans "le Journal de la psychanalyse de l'enfant" dont il est par ailleurs membre du comité éditorial.

Les photos : Né en 1971 à Paris, Stephan Borensztajn est spécialiste en microscopie électronique à balayage (MEB). Le MEB ne permettant pas de restituer les couleurs, il les a rajoutées grâce aux outils numériques.

Le Grand Livre Gourmand des Fêtes Chrétiennes de l'Épiphanie au Carême

Le Grand Livre Gourmand des Fêtes Chrétiennes de l'Épiphanie au Carême

de Jean-Luc MENGIN

Gourmande (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 13/12/2013 | 12,00 €

 

Couronne des rois des Baux-de-Provence,
Fouace occitane,
Le Téméraire de Salins-les-Bains,
Crêpes farcies ficelles picardes,
Crêpes soufflées au four,
Gâteau de crêpes à la crème aux noix,
Galette charentaise broyé du Poitou, Mariottes,
Pets de nones beignets soufflés,
Bugnes lyonnaises,
Bourboulhade, soupe de morue,
Gratin d’épinards aux oeufs,
Gnocchi à l’alsacienne...,
ce volume rassemble plus d’une centaine de recettes savoureuses de toutes les régions de France à
l’occasion de l’Épiphanie, la Chandeleur, le Carnaval et le Carême. En tout, un art du bien manger, transmis de
siècle en siècle.
 
Les auteurs :
Jean-Luc Mengin, Maître Restaurateur, Maître Cuisinier de France, Restaurateur chef de cuisine à Nancy.
Jean-Pierre Dézavelle, professeur agrégé, chef de travaux honoraire du Lycée d’Hôtellerie et de Tourisme de
Strasbourg-Illkirch.
Joseph Koscher, proviseur honoraire de l’Ecole Hôtelière de Strasbourg, Lycée Alexandre Dumas- Illkirch
 
Territoires en Partage. Politiques du Passé et Expérience de Cohabitation en Transylvanie

Territoires en Partage. Politiques du Passé et Expérience de Cohabitation en Transylvanie

de Bianca BOTEA

Usages de la mémoire (PÉTRA) | Paru le 13/12/2013 | 28,00 €

Bianca Botea est maître de conférences en ethnologie à l’Université Lumière Lyon 2 (Centre de Recherches et d’Études Anthropologiques). Elle mène actuellement des recherches en Roumanie et en France sur les transformations des espaces urbains en lien avec les problématiques mémorielles.

 

La fabrication de la Transylvanie comme paysage mémoriel et patrimonial s’enracine dans un événement historique ancien, un changement de frontières étatiques en 1920. Ce dernier a fait émerger des narrations officielles différentes voire conflictuelles rattachées à deux constructions nationales et à deux pays voisins. Que reste-t-il aujourd’hui de cette mémoire historique renvoyant à une expérience nationale traumatique, d’une part, et à un haut-lieu d’histoire et de gloire nationales, d’autre part ? Comment un espace à contours flous et sans assise administrative donne-t-il lieu à une catégorie sensible et performative ? À l’heure de l’élargissement européen, cette réflexion ne relève plus uniquement d’une logique de changement de frontières mais révèle des tensions relatives à la cohabitation sur un même territoire d’une diversité de populations. Cet ouvrage, fondé sur une recherche réalisée principalement dans la ville de Cluj-Napoca en Roumanie, nous mène à travers plusieurs lieux, musées, fêtes urbaines, structures associatives, espaces ordinaires de la ville qui, aujourd’hui, participent de ce paysage mémoriel et patrimonial compétitif se déployant à une échelle locale, nationale, transfrontalière et transnationale. Là, peuvent s’observer des phénomènes de production ou d’actualisation du passé, permettant de s’interroger sur les dynamiques de renouvellement du nationalisme, du régionalisme et de l’ethnicité en Europe, ainsi que des conceptions du territoire associées à ces pratiques. Enfin, ils mettent en avant la complexité des processus de fabrication de l’espace public en contexte plurilinguistique et pluriconfessionnel.

 

Des humains et des matériaux. Ethnographie d'une filière textile artisanale au Laos

Des humains et des matériaux. Ethnographie d'une filière textile artisanale au Laos

de Annabel VALLARD

Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 10/12/2013 | 30,00 €

Comment se fabrique, s’échange et se porte un textile vestimentaire au Laos ? Cette question liminaire en tête, l’auteure propose une ethnographie fine de l’une des filières artisanales reliant des villages spécialisés dans le tissage commercial à la plus grande place de marché du pays, le marché du matin de Vientiane. En suivant le fil et les femmes qui le mettent en forme et le manipulent, elle s’attache à restituer d’une manière aussi minutieuse que vivante les façons humaines de faire du et avec le textile ainsi que les enjeux socioéconomiques qui mobilisent ces mondes.

Le long de ce voyage travaillé dans l’épaisseur des choses, le textile se révèle avant tout comme un artefact qui enveloppe à tout instant les humains. La fascination qu’il exerce sur nous tient ainsi à cette proximité qu’il entretient au plus près de notre peau, à son omniprésence et à l’extrême diversité de ses concrétisations. En tant que tel, il focalise de longue date l’attention des sciences humaines et sociales et se prête à une réflexion d’ordre anthropologique sur les rapports que les humains entretiennent au monde. Et, tandis que la plupart des études voient les étoffes du Laos et d’ailleurs comme un objet de parure, une surface de projections symboliques ou encore une matière transformée par la technique, l’auteure propose de les envisager plutôt comme un objet-matière ambigu qui ne se laisse pas saisir d’un bloc. Elle explore ainsi les modalités et les tonalités par lesquelles nous nous affectons mutuellement dans une intimité partagée, des brins aux vestiaires, des métiers à tisser au port des vêtements.

En proposant de penser les humains dans leur rapport sensible au monde et le textile comme un matériau aux propriétés toujours affleurant à expérimenter et à ressentir, cet ouvrage pose les premiers jalons d’une anthropologie des matériaux.

 

Anthropologue, Annabel Vallard, est chargée de recherches postdoctorales au FNRS et membre du Laboratoire d’Anthropologie des Mondes Contemporains (LAMC) de l’Université libre de Bruxelles. Après le fil, le tissu et le vêtement, elle s’intéresse aux filaments de soie et aux gemmes dans différents pays d’Asie de l’Est et du Sud-Est (Japon, Thaïlande, Laos).

Hypérion ou L'ermite en Grèce

Hypérion ou L'ermite en Grèce

de Friedrich HÖLDERLIN

RESSOUVENANCES (RESSOUVENANCES) | Paru le 10/12/2013 | 22,00 €

Édition avec le texte original en regard. Ce roman poème énigmatique parut en  deux tomes, en 1797 et 1799, peu avant que Hölderlin ne s’enferme dans son malheur, clos par la mort de «Diotima», Suzette Gontard en qui Benjamin Péret nommait une grande plume de l’«amour sublime». Hypérion narre – à travers des lettres à un ami ou entre des amants – une errance, une tentative d’émancipation diluée dans la barbarie, la déliquescence des aspirations et la mort au monde dans la lumière de la Nature. Il évoque davantage qu’il ne raconte, faisant de la subjectivité le critère et le contenu de ses méditations philosophiques et lyriques : subjectivité prise en tenaille entre le souvenir exemplaire des héros et des œuvres mythiques et d’autre part la trivialité désabusée de l’existence soumise au despotisme et à la banalité.
« Il est si rare qu’un homme en faisant son premier pas dans la vie ressente ainsi, en une fois, d’une manière si soudaine et si profonde, dans ce qu’il y a de plus délicat en lui, tout le destin de son époque, et que ce sentiment demeure indestructible en lui, parce que celui qui l’éprouve n’est ni assez brutal pour le chasser ni assez faible pour en pleurer. Et cela, ô mon tendre ami ! est si rare qu’on a peine à le croire naturel.
» Or, dans les ruines si paisibles d’Athènes, je fus moi-même assez frappée […] de constater que maintenant ce sont les morts qui règnent sur la terre, tandis que les vivants, ces hommes-dieux, sont dessous…»

Ces Regards

Ces Regards

de Paul-Henry VINCENT

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 07/12/2013 | 14,00 €

Le regard… les différents et multiples regards à travers la vie d’un être jusqu’à l’inutile regard de la mort. Les réflexions, les interrogations, parfois sans réponse de ces regards-là… de l’absence de regard. C’est une écriture qui interroge notre sensibilité, notre conscience, pousse à une réflexion profonde sur l’humanité tout en nous entraînant dans un rythme, une musicalité, un univers où les mots chantent, dansent, se répondent. Ces mots qui une fois lus résonnent encore longtemps au plus profond de notre cœur.

Cités imaginaires

Cités imaginaires

de Éric LEROY DU CARDONNOY

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 29/11/2013 | 26,00 €

Ce recueil s’intéresse, dans une perspective pluridisciplinaire, à différentes formes de cités imaginaires : le but est de comprendre dans quelle mesure les représentations imaginaires, créations de l’esprit, déterminent la perception de la réalité au lieu d’en être un simple supplément. Les contributions sont agencées en deux parties qui se répondent – « Non-lieu de la cité » et « architectures de l’imaginaire » – afin de mettre en valeur le côté u-topique – au sens premier du terme – de ces cités ainsi que la construction qu’elles représentent. Qu’il s’agisse de la littérature, de la peinture ou de l’architecture, les cités imaginées par les hommes ont toujours revêtu une fonction compensatoire, prescriptive ou visionnaire et ont été le reflet de l’organisation intellectuelle de leurs concepteurs. Cependant, peu d’ouvrages ont, dans une thématique transversale, envisagé l’interaction entre monde imaginaire et monde réel : ce volume rassemble les contributions d’universitaires de différentes sphères culturelles européennes afin de dresser un panorama de ce paysage si particulier que sont les cités imaginaires à travers les âges et les représentations et identités collectives auxquelles elles ont pu donner naissance.

Éric Leroy du Cardonnoy, ancien élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, agrégé d’allemand, est Professeur de littérature et civilisation des pays de langue allemande à l’Université de Caen Basse-Normandie. Après une thèse (Peter Lang 1997) consacrée aux formes d’écriture brève chez Elias Canetti (Prix Nobel de littérature 1984), il s’est tourné vers le XIXe siècle pour réfléchir aux relations entre événements historiques et représentations collectives des pays germaniques dans une Europe oscillant entre restauration et conservatisme d’une part, progressisme et mutations culturelles d’autre part.  En 2013 sortira Adalbert Stifter : la lettre et le monde ou les limites de la littérature, Paris, Belin, Collection « Voix allemandes » (dir. Michel Espagne).

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