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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

La baleine aux yeux verts

de Henry PETITJEAN ROGET

albums (KANJIL) | Paru le 15/11/2020 | 18,00 €

Un conte des îles des Caraïbes.

Babigouni dort depuis au moins 2000 ans sous le sable du lagon, lorsqu'il est réveillé par une vague qui lui arrache ses amulettes. Dans l'étrange maison rose où il suit l'homme qui emporte ses fétiches, il découvre, stupéfait, des objets de sa vie quotidienne (poteries, outils, coquillage) et reconnaît, soudain, le collier magique de la belle Waliwa, sa tendre amie de toujours.

Dans ce conte merveilleux, inspiré de faits réels survenus à la Guadeloupe, l'auteur nous emmène à la rencontre des premiers habitants des Antilles, avec un focus sur un joyau de la faune marine, la baleine. Il nous fait ensuite découvrir des lieux de mémoire amérindiens de la Guadeloupe (musée Edgar Clerc, roches gravées, parc archéologique Oüatibi-tibi) et donne des repères, pour identifier les cultures précolombiennes insulaires et leurs traces dans la société créole des Antilles (tableau chronologique des peuplements, lexique).

Il y a un ange dans le garage

de Daniel PASQUEREAU

Textures (ZINEDI) | Paru le 14/11/2020 | 16,90 €

« C’est quoi cette vie ? Pourquoi est-ce qu’on aime tant ce qui a disparu ? » Au-delà du désir et des sentiments, chaque histoire d’amour est traversée par des spectres plus ou moins bienveillants… Et il faut faire avec.

Dans ce recueil, les nouvelles de Daniel Pasquereau sont reliées par l’introduction d’éléments étranges, inexplicables. Si l’on veut bien y prêter attention, la vie est parsemée de signes mystérieux mais aussi de résurgences du passé qui peuvent orienter nos choix, pour le meilleur et pour le pire…

Maryvonne, Janine, Berthe et les autres

de Christian BULTING

Nouvelles (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 12/11/2020 | 10,00 €

C’est un livre qui nous raconte au travers des récits vécus par l’auteur, l’histoire de ces jeunes emmes, entre 16 et 25 ans, issues de milieux populaires, qui travaillent chez les bourgeois de la ville souvent commerçantes. Toute la journée, elles s’occupent des tâches ménagères, puis ces travaux achevés, des enfants. Là avec eux se nouent des relations particulières, sans rapport maitre-servante, avec des liens très forts.

Ce sont des jeunes femmes, entre 16 et 25 ans. Issues de milieux populaires, elles travaillent chez des commerçants du centre ville de Saint-Nazaire. Toute la journée elles font les lits, la poussière, elles balaient, nettoient la salle de bains, les toilettes, elles aèrent, cirent les parquets, passent l’aspirateur, elles font les courses alimentaires, préparent le déjeuner, mettent la table, desservent, font la vaisselle, elles mettent le linge dans la machine à laver, puis l’étendent, le ramassent, le repassent, elles cousent, reprisent, elles répondent aux multiples demandes des enfants, les surveillent, les changent, les font manger quand ils sont en bas âge. Elles vivent avec.

Le livre raconte la vie avec ces jeunes femmes. Portraits de personnages mais aussi d’un milieu, d’une famille et du narrateur, le récit vibre, souvent enjoué.

La douceur de l'anisette

de Rosa CORTéS

D'un espace, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 12/11/2020 | 17,00 €

C’est au temps de la Toussaint rouge et bien après la défaite des Républicains espagnols que se situe l’intrigue de ce livre. L’héroïne, une adolescente qui a suivi ses parents dans leur exil vers l’Algérie, raconte les péripéties qui ont jalonné sa vie, et celle de sa famille, durant les années cinquante. Voguant entre exaltations de la jeunesse et découvertes multiples, elle nous entraîne dans un Alger illuminé de mille soleils qui, pourtant, n’éteignent pas l’écho des drames à venir.

Cette tranche de vie et d’Histoire, qui va de 1956 à 1962, mêlée aux évènements décisifs et sanglants qui secouent le pays, nous est relatée par l’adolescente dans un récit drôle et poignant à la fois, servi par une écriture passionnée qui éclaire aussi bien la chute et la désespérance d’un peuple que l’émergence et les espoirs impatients de l’autre.

L’après-midi, je me réfugiais sous la tonnelle sur une chaise en fer ouvragé posée devant une table ronde aux pieds en esses. Tout était peint en vert et s’harmonisait étrangement avec la pâleur violacée des grappes de glycine qui croulaient de tous côtés quand elles fleurissaient. Ma mère s’inquiétait des abeilles par l’odeur alléchées mais mon père la rassurait. Et moi je m’immergeais sous la fraîcheur capiteuse de cet abri qui me paraissait idéal pour la lecture et la méditation. Je devenais une sève palpitante dans les lourdes senteurs vespérales.

Mais les chiens ne l’aimaient pas

de Ève DERRIEN

Les Contrebandières (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | Paru le 10/11/2020 | 15,00 €

Nous, tout ce qu’on a vu d’abord, c’est Sam qui courait sur la crête, comme s’il croyait avoir retrouvé son corps de jeune chien, et ça marchait : il allait comme le vent. Et Non qui courait derrière lui. On la voyait de dos, d’assez loin, mais on sentait qu’elle y mettait tout ce qu’elle avait dans le ventre. Sam était vieux, Sam était aveugle d’au moins un œil et demi, Sam était son préféré. Ça faisait un bon moment déjà qu’il n’y voyait plus du tout d’un côté, et à peine de l’autre, et, pour le faire manger, Non posait la main sur sa tête pour le guider, sinon il essayait de manger à côté de sa gamelle, là où il n’y avait rien.

Ce jour-là, il courait comme s’il y voyait, et il courait sur la crête, au-dessus de la vallée, là où les autres bêtes n’allaient jamais, sauf les chèvres, mais les chèvres on ne pouvait rien y faire. La crête était large, ça oui, justement, assez large pour qu’il y ait un puits ou une cheminée ou juste un gros trou tous les trois mètres, ou moins, sans compter tous les cailloux. Alors, en plein milieu de sa course, Sam est tombé.

Nous, on était sur les remparts, tout au bout, et on était trop loin pour voir dans quoi, si c’était profond ou pas, seulement on l’a entendu crier. Pas un cri de surprise, pas un cri de douleur, mais le mélange des deux dans sa voix de chien, et ça a traversé le ciel, la plaine, le plateau, et ça les a déchirés.

Les Chuchoteurs

de Olivier BRINGER

ARTDERIEN (ARTDERIEN) | Paru le 09/11/2020 | 20,00 €

Beau-livre. Dessins et textes d’Olivier Bringer. Série de 30 dessins et 12 textes inédits sur papier bouffant Munken

La petite Zoé

de Corentin CORRE

CHUM (CHUM (LES EDITIONS)) | Paru le 09/11/2020 | 19,00 €

Vladislas Papadakis, pianiste, spécialiste de Chopin, survivant des massacres de la guerre serbo-croate et Zahira Felasha, une réfugiée érythréenne, sont surveillants de nuit dans un établissement spécialisé où vit la petite Zoé.

C’est l’éclat de leur rencontre et leur volonté farouche de redevenir des citoyens dans un pays qui n’est pas le leur qui tracent leur chemin.

La petite Zoé, elle, ne rêve que d’une chose, passer son permis de conduire…

Le professeur Kob marche en crabe

de Gérard POURRET

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 05/11/2020 | 13,60 €

Antonin, jeune autiste de 23 ans, est enfin autonome. Sa mère lui a trouvé un emploi chez un courtier d’assurances, il touche un salaire, loue un appartement, en réalité il est toujours en proie à des crises de panique, toujours perdu, toujours seul.
Le professeur Kob est un héros imaginaire, le personnage d’une bande dessinée qu’il a écrite et illustrée chez un petit éditeur. Le succès inattendu de son premier album l’amène à recevoir un Prix littéraire au Maroc.
Pour la première fois il prend l’avion, rencontre de jeunes lecteurs, pour la première fois aussi il noue une relation amoureuse. Cette idylle avec une jeune musulmane ajoutée aux difficiles relations avec sa mère le fera sombrer dans le chaos.

Gérard Pourret

Gérard Pourret a écrit les scénarios d’une vingtaine d’albums pour la jeunesse, en particulier il est l’auteur de la collection Graines d’ados bien connue chez les préadolescents. Il vit à Toulon où il écrit et peint dans son atelier près du port. Le professeur Kob marche en crabe est son premier roman.

Le Style de Wace Actes du colloque de la SERAM Jersey, juillet 2019

de Denis HÜE

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 03/11/2020 | 25,00 €

Actes du colloque de la SERAM Jersey, juillet 2019
Textes réunis et publiés par Denis Hüe, Françoise Laurent, Michel Vital Lebossé, Laurence Mathey-Maille

Si « le style, c’est l’homme », on comprend combien la littérature largement anonyme du Moyen Âge rend son approche difficile ; c’est pourtant au style de Wace que la journée d’étude de Jersey a été consacrée. Né dans l’île qui a accueilli cette rencontre, Wace a composé cinq textes majeurs qui lui sont attribués sans le moindre doute : cette ampleur autorise une approche du style ne relevant pas seulement de l’art de traduire et d’organiser le récit mais d’une manière d’écrire qui lui serait propre.

Wace est le premier auteur majeur de la littérature médiévale, et l’œuvre qu’il nous laisse nous permet une approche stylistique impossible dans un autre corpus.

De mémoire et d'amour : Marcel Arnaud 1911-1945

de marthe ARNAUD

Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 03/11/2020 | 9,90 €

Marcel Arnaud est mort en déportation à Bergen-Belsen. Cinquante-cinq ans après, Marthe a voulu exprimer l'amour qui a rempli sa vie. Son chant de grâces dit l'étrange force de ce disciple de saint Benoit et du pauvre d'Assise. Les témoins évoquent le militant du christianisme social, le frère d'engagement, le déporté, l'ami. Ils nous parlent d'un « saint », d'une « figure parmi les plus pures » de la Résistance dans les Hautes-Alpes.

L'image de Marcel Arnaud accompagnera longtemps le lecteur. Tant d'amour et de générosité agrandit le coeur.

La biographie d'une grande figure de la Résistance haut-alpine écrite par son épouse Marthe.

Victor, Immortel !

de Cédric LEGRAIN

Jeune adulte (5 SENS) | Paru le 03/11/2020 | 17,90 €

Victor Calta a onze ans. Particularité : Victor a onze ans pour l’éternité !

Au sein du cimetière de Montmartre, l’enfant partage la seconde vie d’autres défunts parmi lesquels des anonymes et des personnalités telles que son amie Iolanda, plus connue sous le nom de Dalida, mais aussi Stendhal, Hector Berlioz, Frédéric Chichin, La Goulue…

Un règlement strict, le Deal, régit le quotidien de chacun :

- Les âmes ne doivent pas interagir avec les vivants.

- Les sorties hors du site sont interdites.

Ces règles s’imposent à toutes les âmes mais Victor semble trop souvent l’oublier !

Jean-Jacques Brainroche est un ancien médecin généraliste devenu médium sur le tard. Depuis peu, des messages reçus de l’au-delà lui confirment une chose : un danger imminent menace la vie de Marie, la maman de Victor. Entre intuitions et ressentis, entre synchronicités et précognitions, une course contre la montre est engagée.

Marie pourra-t-elle être sauvée ?

Peut-on modifier son destin ?

Victor doit sortir ! Il vous tend la main ! Saisissez-la et rejoignez-le au cœur du cimetière de Montmartre !

Cédric Legrain

Gamin de Paris né à deux pas de la Butte Montmartre, Cédric LEGRAIN est l’auteur de la saga paranormale « Victor et les âmes de Montmartre » qui aborde le thème de la vie après la mort. Habitué des salons littéraires, il coanime chaque mois l’émission « Libre cours » sur la radio « Couleurs FM Lyon ».

Un goût de bonbon acidulé

de Julie ALTINOGLU

Fiction (5 SENS) | Paru le 03/11/2020 | 16,20 €

Luc et Jeanne, brillants et riches trentenaires, décident de quitter une vie très agréable à Paris pour s’installer dans un manoir en Province. Ils aspirent à une vie plus simple et plus authentique avec leurs enfants. Ils posent ainsi leurs valises dans un petit village à 2h30 de Paris : Chaumont-les-Sonnettes.

Seulement voilà, ils laissent derrière eux une bande d’amis inséparables rencontrés sur les bancs de la fac : Caroline et John, Sophie et Thierry. John est Américain et médecin comme Luc. Caroline n’a pas besoin de travailler. Sophie travaille dans la même société de téléphonie depuis quinze ans et Thierry est un intermittent du spectacle essayant de percer dans la musique. Ils mènent une vie bien plus modeste que les deux autres couples.

Le jour de sa fête de départ, Luc reçoit une lettre qui va déséquilibrer leur belle amitié et fragiliser les relations de couple.

Entre secrets, révélations et jalousie, on découvre les chemins de vie de ces six personnages aux origines sociales et culturelles très différentes. Les mondes de la famille, de l’amitié, de l’amour et des traditions se percutent tour à tour pour faire face à des questionnements, des doutes et des choix si proches de nos réalités, montrant que nous avons tous en nous une part d’ombre et que la vie peut parfois avoir un goût de bonbon acidulé.

Julie Altinoglu

Julie Altinoglu est une romancière née en 1977 en région parisienne de parents d’origine arménienne. Après des études et une carrière dans le marketing et la communication, elle publie en 2020 son premier roman Libre, faisant écho à ses origines. Son deuxième roman, Un goût de bonbon acidulé, sort la même année.

le gars en vélo qui bénit les piétons

de Aurore RIVALS

editions le Chant des Voyelles (LE CHANT DES VOYELLES) | Paru le 02/11/2020 | 15,00 €

Le gars en ve?lo n’a pas de nom, on le prend pour un vagabond, un excentrique, un attarde? mental, un diseur de bonne aventure, un fils de famille, un prince. Son visage n’apparai?t pas sur les photos. Les personnes qu’il rencontre ne sont jamais les me?mes : un vieillard qui dessine, une humanitaire presse?e, un vigneron, des enfants, un couple qui danse, une e?pouse inquie?te, un paresseux, un homme et son a?ne, un nouveau-ne?, un sportif, une jeune fille qui le soigne et bien d’autres. Il les e?coute attentivement, les accepte telles qu’elles sont, ne cherche pas a? les rendre meilleures. Mais quand l’occasion se pre?sente, il rec?oit avec reconnaissance leur aide et leur affection. Puis il s’en va car son voyage est infini.

Ce gars en ve?lo, on ne peut pas le la?cher quand on a commence? a? lire son histoire. Son pe?riple provoque l’e?tonnement, l’admiration et un grand bonheur de lecture. Par son calme et son aura, il e?voque d’autres magnifiques figures mythiques ou litte?raires.

Entretiens avec Michel Anfrol : avec De Gaulle, du RPF à l'ORTF

de Hélène et Julien BRANDO

Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 01/11/2020 | 20,00 €

Michel Anfrol a consacré sa vie à servir le général de Gaulle et le gaullisme. Sa double vocation de journaliste et de gaulliste remonte à la guerre. Jeune parisien, il vit les heures inoubliables de la Libération et il voit, pour la première fois, le 26 août 1944, le général de Gaulle qui descend les Champs Élysées. En 1950, à l'âge de 15 ans seulement, il rejoint le RPF dont il deviendra le dernier responsable de la branche étudiante. L'engagement de Michel Anfrol au service du gaullisme ne faiblira jamais, même s'il a parfois douté de la valeur et de la sincérité de certains de ses « compagnons de route » ; ces entretiens, d'une franchise absolue, en témoignent. Michel Anfrol a été, enfin, pendant vingt-cinq ans, jusqu'à sa mort survenue en mai 2019, le président des Amis de la fondation Charles de Gaulle.

Journaliste scrupuleux et talentueux, il mène, parallèlement, une brillante carrière à la télévision, notamment en Argentine, sa patrie de coeur, ou comme correspondant aux États-Unis. C'est lui qui annoncera, la gorge serrée, à la télévision, la démission du général de Gaulle, au soir du référendum perdu de 1969, mais Michel Anfrol est surtout connu pour avoir commenté, en direct, la même année, les premiers pas de l'homme sur la Lune. Jean Tibéri rend un hommage à son ami en une émouvante postface.

FEMME RENARDE

de Julie GRUGEAUX, STEPHANIE LAFITTE

Divers (APEIRON) | Paru le 01/11/2020 | 20,00 €

La FEMME RENARDE une nouvelle édition 2020 modifiée et enrichie sous un nouveau format carré 10 x 10 cm.

Une comptine sur l’histoire d’une femme qui s’endort et se rêve renarde et de la renarde qui à son tour s’endort et se rêve femme.

Un livre « attrape-rêve » ou rêve et réalité se mélangent.

Le recto et le verso s’habillent des peintures/collages de Julie De Terssac.
Le texte de Stéphanie Lafitte nous raconte ce voyage inspiré de contes Amérindien, Celte et autres où l’humain et l’animal sont reliés et vivent en harmonie.

LA DANSEUSE

de Yves CHAGNAUD

DOUBLE JEU 13 (APEIRON) | Paru le 01/11/2020 | 20,00 €

Un conte sur le thème de la joie de vivre à travers l’évolution d’une danseuse qui s’enivre des milles parfums de la vie, l’obligeant à se mettre à danser, et de la découverte de cette force de vie qui va lui permettre de transformer sa vision négative du monde.

ELEFANTI

de Stefano FARAVELLI

DOUBLE JEU 16,5 (APEIRON) | Paru le 01/11/2020 | 30,00 €

Lauréat du Prix du carnet de voyage international de Clermont-Ferrand – ELEFANTI est un carnet de voyage (l’observation) et une réflexion sur l’image et les symboles liés à l’éléphant principalement en Inde (la création artistique). Rencontre entre l’expression artistique de Stefano Faravelli (un des grands maîtres européen du carnet de voyage) et l’éléphant. Son art s’exprime à travers deux supports. D’abord le carnet de voyage, la captation de l’instant puis le travail en atelier sous la forme de tableaux résultant d’une réflexion philosophique et savante de la symbolique éléphantesque.

Abusés, levez-vous ! Un témoignage de résilience

de Bernard PICHON, Maurizio ZASSO

Témoignages (EN BAS) | Paru le 01/11/2020 | 14,00 €

Tentative de suicide, amnésie, stress post-traumatique… Les violences sexuelles subies dans l’enfance ont de lourdes conséquences à l’âge adulte, souvent faute de prise en charge appropriée.

Un Suisse sur cinq aurait été victime d’un abus avant sa majorité. Les mineurs sont les principaux visés. Plus ils sont jeunes au moment des faits, plus sévères seront les conséquences pour leur santé mentale et physique.

Le présent témoignage vécu – livré brut, sans fioriture – s’adresse en priorité à celles et ceux qui ont eu à endurer de tels actes, à leur entourage, voire aux auteurs de ces violences. L’homme qui s’exprime ici a choisi de se livrer sans tabou ni autocensure afin de donner un sens à ce qu’il a trop longtemps enfoui sous une épaisse chape de silence. Un récit saisissant qui se veut salutaire.

Il s’agit d’un texte qui s’adresse pas seulement aux personnes abusées, ainsi qu’à leur entourage et – potentiellement – aux agresseurs (ainsi que l’affirme l’auteur), mais plus largement à ceux qui sont « vic-times » de la chape de plomb du silence, ce que la prise de parole per-met de rompre et de dépasser. C’est peut-être là au fond le vrai sens et le message de ce témoignage : « Je réalise que si la souffrance est univer-selle, le statut de victime, lui, est optionnel.

 » […] L’important n’est pas tant ce qui vous arrive que ce que l’on en fait.  »

Auteurs

Producteur-journaliste à la Radio et à la Télévision suisse romande, Bernard Pichon a notamment animé pendant plus de quatre ans La Ligne de cœur, émission nocturne qui l’a sensibilisé à l’écoute empathique et à la maïeutique.

Issu d’une famille d’immigrés italien des années 60, Maurizio Zasso a grandi à Sainte-Croix, dans le Canton de Vaud.

Face à la mer

de Pierre MONTBRAND

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 01/11/2020 | 15,00 €

Un jeune étudiant amoureux de sa professeure d'anglais, un commandant de ferry voulant à tout prix retrouver une baigneuse aperçue de sa passerelle, un critique de cinéma à la recherche du passé d'Ingmar Bergman et de Harriet Andersson sur l'ile d'Ornö, un professeur d'université désargenté jouant les reporters sur les routes du Mississippi... Tous ont en commun la quête de l'éternel féminin, mystérieux et insaisissable. 

Auteur de nombreuses nouvelles, Pierre Montbrand est aussi un passionné de cinéma, et plus particulièrement de l'œuvre de Bergman, qui lui a inspiré en 2018 son roman Murmures. Il vit aujourd’hui en Savoie, sur les rives du lac du Bourget.

Loin du réconfort

de Gilles VIDAL

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 29/10/2020 | 16,90 €

Un homme épris de vengeance se lance à la recherche de l’assassin de sa compagne.
Un road movie littéraire.

L'arche inuit

de Denis FERDINANDE

Architextes (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 28/10/2020 | 18,00 €

Denis Ferdinande né en 1978 à Lille, vit en Normandie, publie son 7ième livre à nos éditions.

Attendu que

de Layli LONG SOLDIER

Chaos (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 27/10/2020 | 24,00 €

Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Béatrice Machet

« ATTENDU QUE est une réponse, point par point, mot après mot, à la résolution du Congrès d’avril 2009 qui formulait les excuses du gouvernement américain aux Indiens, qualifiée bien crânement de « réconciliation historique » mais passée inaperçue… et restée lettre morte.

Layli Long Soldier interroge ici jusqu’à l’inanité même de la notion d’excuses : s’il est primordial que l’État fédéral reconnaisse ses actes envers les tribus indiennes, la « réparation » ne dépend pas, n’a jamais dépendu de lui, les Indiens n’ont pas besoin de réconciliation, ils sont peuples souverains, ont lutté et continuent de lutter pour leurs droits. D’ailleurs, ces excuses sont adressées en anglais et il n’existe pas de mot en langue indienne pour « excuse » ou « désolé », dit l’auteure… Et c’est bien la question de la langue qui est soulevée tout au long du livre : comment écrire dans la langue de l’occupant, parce que sa langue propre a été interdite, que de ce fait, « pauvre en langue », ne lui reste plus qu’à « secouer la morte ». Comment vivre aujourd’hui, de tout son être, en tant qu’Indienne, femme, mère  — comment « les mots précis [de la résolution] enclenchent les vitesses du poème en marche ».

Le livre est construit en deux parties. D’abord les « préoccupations », qui sont celles de Layli Long Soldier dans sa « langagitude », poèmes du quotidien qui impliquent tout du corps, traversé par la terre, la lumière, où elle dit l’enfance, l’amour, la maternité ou l’absence, l’Histoire au présent d’un peuple colonisé. Dans la seconde partie, Layli Long Soldier, calquant la résolution officielle, énonce ses propres déclarations préliminaires (toutes introduites par « ATTENDU QUE », citant et commentant régulièrement le texte original) et ses « résolutions » (le texte est ici intégralement repris mais de façon complètement détournée).

Il en ressort une véritable dénonciation du texte de loi, ou précisément, comme le dit Layli Long Soldier, un « acte juridique à la première personne ». De façon incisive, littéralement frappante, la langue anglaise se retourne ainsi contre ce qu’elle représente par la force subversive de la poésie : « Attendu que met la table. La nappe. Les salières et les assiettes. […] je suis amenée à répondre, attendu que, j’ai appris à exister et ce sans votre formalité, salières, assiettes, nappe. »

« WHEREAS défie la construction et le maintien d’un empire en transformant la page de telle sorte qu’elle résiste à la tension d’un corps, d’un pays occupés et, plus précisément, d’une langue occupée… » (Natalie Diaz, The New York Times Review)

« Variant les formes et avec une précision féroce, l’écriture de Long Soldier fait grincer le décalage entre les définitions des mots dans sa langue et en anglais… On ne glisse pas dans ce livre sur les essieux bien huilés d’une beauté facile, mais on s’écorche à vif contre le langage démembré en éclats étincelants… Magnifique. » (John Freeman, Los Angeles Times)

Striptease

de Joseph INCARDONA

livres allemands (PEARLBOOKSEDITION) | Paru le 23/10/2020 | 22,00 €

 Mit scharfer Feder zeichnet Joseph Incardona die Eintönigkeit der prekären Arbeitswelt und die Einsamkeit inmitten der Genfer Glitzerwelten, aber auch den bockbeinigen Lebenshunger seines Helden. Mit Wortwitz und jugendlicher Leichtigkeit werden Andrés skurrile Irrwege zum puren Lesevergnügen.

Bestioles

de Vincent WACKENHEIM

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 22/10/2020 | 20,00 €

« Notre face à face avec les bêtes est une partie de cache-cache. Nous nous contentons de les voir disparaître, et faute de mieux, nous les mangeons, en signe de reconnaissance. Chacun de son côté. »
Que le lecteur prête l’oreille au grincement de ce coup d’archet d’initial. Comme le laisse deviner son titre suggestif, ce livre, sacrifiant à l’hommage animalier, y sacrifie selon ses termes. On s’en assurera en tournant la page et en découvrant aussitôt un éloge de la cochonnaille – en découvrant, surtout, que Vincent Wackenheim est fabuliste, et que les « bestioles », c’est aussi nous.
Est-ce un hasard si le nom de La Fontaine paraît dès l’ouverture ? Non. Car ce recueil de textes courts tous inclassables, qui pourrait être sous-titré Pastiches et mélanges, est empreint à chaque mot d’un esprit moraliste, ironique, vivace, acide, truculent, égrillard et d’un amour sensible des choses de lettres et d’esprit que d’aucuns rattacheraient au génie français depuis Rabelais, sinon au génie alsacien depuis Sébastian Brant.
On y trouvera entre autres une façon de monographie sur la passion de Jean Paulhan pour les tatous, un essai attentif sur le bestiaire d’Albrecht Dürer, une observation zoologico-littéraire de la pieuvre chez Victor Hugo. On y trouvera un revival de la chanson de geste (« La Grande Guerre des volatiles ») en pas moins de trois épisodes, et puis une exhumation consciencieuse de recettes carnivores du XIXe siècle. On y trouvera encore l’édifiante idylle de l’humaine Madame Roll et du poissonneux Monsieur Mops ; la très-morale histoire de l’adoption d’une girafe par un ménage parisien ; un satirique récit de week-end entre amis qui dégénère en pugilat de rhinocéros. – On trouvera donc, partout dans Bestioles, en la piquante compagnie des dessins de Denis Pouppeville, un régal bien saignant de langue et une intelligence mordante.

La Voiture du paysage

de François LAUT

Monographies (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 22/10/2020 | 25,00 €

Moi je connais mon pays et je le peins. Allez-y voir, vous reconnaîtrez mes tableaux. (Gustave Courbet)
La voiture du paysage : c’est ainsi que Courbet désignait la carriole entraînée par l’âne Gérôme – du nom de son rival bonapartiste de Vesoul – à travers les paysages de son Jura natal. Munis d’une voiture tant soit peu plus puissante, l’écrivain François Laut et le photographe Lin Delpierre ont parcouru les plateaux et vallées de ce qui fut à la fois le terrain de son enfance, son « atelier ouvert » et, étendu à la Suisse, sa terre d’exil.
Aux cinq séries de huit photographies, regard contemporain sur le territoire pictural d’un peintre du XIXe siècle, répondent autant de textes qui élargissent le champ en puisant d’abondance aux écrits et aux peintures de Courbet. Le Jura y agit comme révélateur des nombreuses vies du peintre, des plus éclatantes aux moins connues.