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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Partage de la nuit

Partage de la nuit

de Patrick DEVAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Après le lumineux recueil Tant de bonheur à rendre aux fleurs, tout baigné d’aurore, voici que Patrick Devaux nous invite à la « nuit au goût / de clair de lune / couleur fleur de sel »
Il avance que les poètes « ne disent pas tout / de leurs fenêtres ouvertes / sur leurs quatrains / de sorcellerie », et nous le croyons volontiers.
Nous sommes tous des morceaux du soleil ... écrit-il encore.
 « On entre dans les poèmes de Patrick Devaux par une fenêtre éclairée de lune.
Ses mots très simples s’échappent comme du sable entre les doigts, et le poème est là, tel un cadeau, léger, profond. La verticalité de l’écriture donne une touche de petit vertige délicat, arachnéen, fragile.
Il chuchote plutôt qu’il n’écrit et c’est cela qui fait sa force ! » dit Anne-Marielle Wilwerth dans son avant-dire et convenons avec elle que voilà une belle invitation à découvrir ce recueil où confluent le silence et les anges ...

 

Petite suite désertique

Petite suite désertique

de Harry SZPILMANN

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Par delà l’évocation du désert réel, Harry Szpilmann nous parle d’une traversée d’un désert intérieur qu’il nous livre par poèmes et aphorismes interposés.
« La subjuguante fascination de l'homme pour le désert n'émane-t-elle pas d'une sorte de passion passive et sans objet, fruit d'un désastre consumant tout et n'épargnant rien de son incendie glacé ? »  Question que l’on peut se poser à bon droit, en effet, tant le désert ne se prête guère qu’à être quitté, lorsque l’on aime la vie, ses couleurs et ses parfums ...
Et, dans la dernière suite, qui aborde explicitement l’écriture :
« Écrire se révèle quelquefois être une cruelle façon d'aborder, tout en vertiges et halètements, sa propre vulnérabilité. Au risque de ne jamais s'en relever. » 
« Ces quelques signes que la blancheur de la page recueille dans la concrétude de l'encre, jamais ne préserveront l'écrivant, tandis que la spirale de l'écriture l'y précipite, de l'insondable de sa nuit. »
Il n’y a rien à ajouter ...

Voyages

Voyages

de Annie PREAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Sur des chemins de terre, d’eau, de lumière et de glace, entre les strates, il s’agit de partir, le plus souvent au hasard, sans boussole, en quête d’un personnage qu’on ne trouvera pas, de mythes dont on fait sa « pitance », ou de soi-même.
On arrivera dans des pays lointains ou bien tout à côté. Les mots se feront parfois la belle dans ces voyages chamarrés d’intériorité. On essayera de boucher les trous.
Mais les réalités du monde ne seront pas absentes, même si l’on marche toujours avec ses fantômes, ses souvenirs, ses obsessions.

L'Impraticable

L'Impraticable

de Renaud DENUIT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Ce livre a d’abord été publié à Paris en décembre 1981. Quelques mois plus tard, l’éditeur faisait savoir que ses stocks en province avaient été largement détruits dans une inondation majeure.
La parole de l’éditeur n’avait pas à être mise en doute par l’auteur, qui ne vérifia donc pas sur les lieux du drame ; quant au lecteur de ce jour, il aurait encore plus de mal, la maison d’édition ayant disparu depuis vingt ans.
L’aventure semblait vouloir illustrer un passage de l’ouvrage :
« Les mots/entrant dans les eaux/veulent leur perte ».
Pratiquement, il en est résulté une faible diffusion, comparée au tirage initial.
Définitivement ? « Impraticable n’est pas français » pourrait être la maxime du Coudrier, basé en Belgique wallonne, et fondé à réparer une situation que la critique littéraire de l’époque, plus que favorable à cette œuvre, eût largement déplorée. Voici donc L’Impraticable réédité, accessible, dans une version non modifiée, mais augmentée des commentaires qu’il avait alors suscités.
Peut-être le lecteur de ce temps qui s’ouvre, juge en dernier ressort, lui trouvera-t-il une acuité et une actualité plus grandes encore…
 
L’illustration de couverture est une reproduction d’un collage de Philippe Lemaire, intitulé « idole cubiste »

Le soulier du désir

Le soulier du désir

de Luc DELCOR

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Féru de surréalisme, grand amateur de peinture et de poésie, l'auteur nous entraîne dans ses souvenirs et son amour de la vie et des femmes.

luc del cor est poète ( ?) il préfère avoir l’esprit libre. Il a été bibliothécaire. Il vit dans le monde des livres et de la nature sans chercher un sens à tout prix et sans presser le sein de la poésie surtout quand elle vous expose à l’extase et au chagrin.

Berthe Bovy

Berthe Bovy

de Annie PEREC MOSER

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 18,00 €

Berthe Bovy, frêle silhouette, et très grande dame de la Comédie-Française est née en 1887 et décédée 90 ans plus tard. Elle est pleinement enracinée dans le 20ème siècle, dont elle a connu les immenses richesses intellectuelles et artistiques, mais aussi les terribles tragédies guerrières. Son existence en est jalonnée. De petite taille, ce qui, au théâtre, peut passer pour dévalorisant, elle remédie à ce présumé handicap par un exercice de l'art poussé à la perfection, et une sensibilité à fleur de  peau.
Annie Perec Moser, dans une biographie abondamment documentée et riche en événements, nous brosse un portrait terriblement véridique de cette « petite dame » au regard brûlant d'intelligence et de force de caractère.

(Extrait de la préface d’Alain Gelfmann, journaliste et ancien président du Cercle dramatique français de Londres).

Avec quel plaisir j'ai retrouvé notre Berthe Bovy, celle qu'irrévérencieusement mes camarades et moi avions baptisée «Verte Boby» surnom qui la caractérisait à la perfection ... Ce récit tellement détaillé, soulignant une époque traversée par les brutalités des guerres, m’a permis de découvrir beaucoup de choses que j'ignorais, et qui renforcent l'idée des passions qui étaient les siennes.et qui la rendent encore plus exceptionnelle
Quel beau travail !

(Extrait de la postface de Geneviève Casile, sociétaire honoraire de la Comédie Française).

 

17ème Arr.

17ème Arr.

de François BAILLON

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 20,00 €

Arrondissement-frontière entre les quartiers riches et populaires de l’ouest parisien, le 17ème est cossu au sud, cosmopolite au nord.
Plaine Monceau, Quartier des Épinettes, des Ternes, Village des Batignolles, Quartier Courcelles, parc Martin Luther King, Cité des Fleurs ... Tous ces toponymes dont on trouve, pour peu que l’on cherche un peu, l’étymologie, sans que cela nous les rende vivants le moins du monde. Les photos non plus n’y sont d’aucune utilité. Le 17ème n’est d’ailleurs pas très touristique ...
Mais que l’un de ses enfants l’imagine et tout change. Le quotidien, il faut savoir le parcourir avec les yeux du rêve, et c’est ce à quoi nous convie François Baillon dans ces «pérégrinations poétiques ».
« La poésie ne perd jamais son temps – écrit-il dans un texte intitulé Entre deux rues, l’art est l’oiseau – et elle ne fait perdre de temps à personne. La poésie est moderne infiniment, puisqu’elle s’inscrit de toute façon et pour chacun de nous dans un moment : un moment d’observation, un moment d’exploration, un moment d’inattention, de gestation, de finition…» : une présence dont le Coudrier sait incarner l’exigence

L'amour est une géographie intérieure

L'amour est une géographie intérieure

de Elysabeth LOOS

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Comme un membre fantôme retranché par surprise, l’écriture court, forte et drue. 

L’âme errante, confrontée à la disparition subite, au vide que laisse dans l’esprit une affection devenue sans objet, s’efforce de se rassembler au terme de la perte, en un poignant recours

Jean-Michel Aubevert

« Le cadavre carbonisé découvert par un cycliste matinal est identifié. L’autopsie confirme le suicide par le feu. Les journaux relayent l’information, repiquent une photo sur Facebook et la collent sur un fond boisé, barré d’un ruban de police. Bleu et blanc.

C’est lui qui a pris feu au creux d’un petit bois gonflé de sève, c’est lui qui s’est immolé au milieu des jonquilles. C’est lui, l’homme que j’aimais.

Il n’y a plus que mon cœur qui bat un temps sur trois. Il n’y a plus qu’une urgence. Voir, toucher, sentir, retrouver le velouté de la chair, la pétrir, la mordre, l’avaler, ne jamais la rendre. »

Extrait de L’amour est une géographie intérieure

Tout coeur amoureux est révolutionnaire

Tout coeur amoureux est révolutionnaire

de Jean-Michel AUBEVERT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Ainsi qu’un coeur bat au rythme d’un sang, que Marianne se lève pour brandir un poing, Fabre d’Eglantine soustrait aux Saints le calendrier romain pour le restituer au rythme des saisons.

On ne sait, au sortir de l’hiver, bourgeon ou bouton, l’éveil révolutionne le monde pour autant qu’un coeur s’élance à la poursuite des soleils.

Un vent transporte le monde et c’est aux lèvres toute la puissance des ondes que traduit le poète.

L'âme de la main

L'âme de la main

de Michel DUCOBU

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Fondamentalement différente des processus machinés, la poésie repose sur un danger assumé : elle met en œuvre un travail vivant qui s’ancre d’abord dans la faculté d’un homme – le poète – à éprouver une matière – le langage – pour en faire émaner de nouvelles potentialités de sens insoupçonnées, telles des ferments de vie. En cela, ce recueil atteste d’une âme. Car la poésie n’est possible que dans la subjectivité absolue de l’écrivain, qui prend le risque d’exposer sa propre sensibilité aux mots, aux sonorités, aux rythmes de sa langue, et sa propension à les considérer comme des chances de générer des sens inédits. Il n’y a pas de poésie sans l’émotion d’un homme, tous sens en éveil, qui témoigne dans ses vers d’une expérience intime : dire comment, pour lui, l’acte même de se mettre en pleine disponibilité au langage, à l’écoute de ses possibles, a produit l’intensification de sa propre vie.

Cette âme n’est aucunement dissociable d’un corps, d’une oreille aux aguets et d’une main qui traduit les sensations en écriture. La poésie est une sensualité du poète envers le génie de la langue, non pas d’abord instrument d’une pensée objective, mais lieu d’une intense présence sensorielle.

Elle est une délectation, une joie intérieure qui surgit et rayonne.

(Extrait de la préface de Myriam Watthee-Delmotte)

 

Le grain secret du poème

l’âme de la main le sème

avant le râteau des rimes.

La poésie est beauté bleue

sur la croisée de la fenêtre

l’âme mésange de la main.

(Extrait du poème Poésie de Michel Ducobu)

De ce que regarde le moindre oiseau

De ce que regarde le moindre oiseau

de Michel BOURçON

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Quand entre ombre, errance et visage, un poète songe à regarder le ciel pour y retrouver la trace de celle qui a nourri cette trace d’écriture et de sentiment…

Poésie intime que celle-ci, parce que Michel Bourçon, qui maîtrise le poème en prose, montre ici que le poème versifié libre lui convient bien et permet aussi à son auteur de s’épancher, sans jamais tomber dans le trop rose ni le trop noir, dans une écriture qui ne fait jamais fi de la discrétion.

À la sobriété de l’expression (vers brefs, poèmes denses, peu d’images) correspond une volonté de ne jamais peser, d’être au fond, comme l’oiseau, gravité et légèreté dans le même geste.

Extraits de la préface de Philippe Leuckx

Le mendiant sans tain

Le mendiant sans tain

de Philippe LEUCKX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

C’était dans le miroir d’une flaque, vitreuse comme un jour de pluie, grise comme l’ennui. Un visage semblait s’y estomper jusqu’à s’en trouver submergé. C’était, à des « quatre pavés », sous les regards des passants qui avaient cessé de le voir, la présence d’un mendiant, auquel nous rappelle le Poète, artisan des présences.

Le mendiant semble s’effacer du regard, mais n’est-ce pas à travers lui une part de nous-même sur laquelle nous passons, quelque chose de notre présence au monde ?

En sorte que c’est un peu de notre propre disparition qui, à travers son effacement, nous interpelle, que nous lui abandonnons.

Poèmes du chagrin

Poèmes du chagrin

de Philippe LEUCKX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 18,00 €

On ne saurait sonder la tristesse de la perte, la désertification que produit un deuil.

Ce recueil semble s’inscrire par le ton à la suite du précédent, également paru aux éditions Le Coudrier, « Le mendiant sans tain ». C’est avec le même talent que Philippe Leuckx traitait l’esseulement de l’errant frappé d’invisibilité et qu’il aborde à présent son propre sentiment de disparition dans l’arrachement à l’autre.

Le vide laissé magnifie la présence perdue et la lumière même semble opposer un mur infranchissable, comme noir le Lac de Lamartine.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

L'île précaire

L'île précaire

de David JAUZION-GRAVEROLLES

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 20,00 €

le temps n'est que cela

ce qui passe malgré

en dépit de en vain et jamais l'air de rien

et qu'on le considère le mesure

il n'en fait pas moins

qu'à sa tête de mule et se tasse

dans les coins il s'étend il s'allonge

il se saoule sur la scène de son propre théâtre

tu crois le compter en songe

le tenir un instant en sa vive demeure

mais il n'est que cela et simultanément

n'est pas 

comme l'eau versée au sol te renvoie ton image

avant d'être bue sauvagement

par le sable complice

Josée, le tigre et les poissons

Josée, le tigre et les poissons

de Seiko TANABE

Nouvelles (EDITIONS D'EST EN OUEST (LES)) | 15,00 €

Neuf nouvelles. Neuf femmes.

Kozué la rêveuse, Uné la sensuelle, Kaori la romantique, Iwako la douce, Mimi la gourmande...

Les neuf nouvelles de ce recueil ont pour cadre le Kansai - principalement Ôsaka mais aussi Kôbe ou Kyôto - et nous parlent d'amour. Interdites, insolites, cachées, rêvées, des amours qui se soucient peu des règles sociales du Japon de l'époque.

Avec un style léger, auquel s'ajoute une délicate touche d'érotisme et un humour non dépourvu de sensibilité, l'auteure dédramatise les situations les plus graves.

Les Mauvais Rêves de Wes Craven

Les Mauvais Rêves de Wes Craven

de Jacques DEMANGE

Essais (MAREST ÉDITEUR) | 12,00 €

Wes Craven ne fut pas qu’un réalisateur, certes mythique, de films fantastiques ou horrifiques. Jacques Demange nous démontre à quel point le père des sagas Freddy ou Scream fut aussi un authentique auteur, souvent subversif.

Demange nous livre une brillante analyse de son œuvre, à l’aune de celles d’autres cinéastes (Hitchcock ou Cocteau) ou de la pensée de philosophes (Rosset, Lyotard etc.). Ce livre est aussi doublé d’une passionnante réflexion sur la condition du spectateur.

La Passion Polanski

La Passion Polanski

de dominique LEGRAND

Littérature (MAREST ÉDITEUR) | 12,00 €

La Passion Polanski est l’occasion pour son auteur, Dominique Legrand, de déclamer sous forme de lettre ouverte à quel point l’œuvre de Roman Polanski a marqué sa vie.

Éloge au cinéaste comme à son œuvre, tout comme aux salles de cinéma où il a découvert ses films, ce très beau texte éclaire d’un jour nouveau l’œuvre de Polanski tout en témoignant de l’importance que l’art cinématographique peut avoir, de manière générale, dans notre existence.

50 femmes de cinéma

50 femmes de cinéma

de Véronique LE BRIS

Essais (MAREST ÉDITEUR) | 19,00 €

Cet ouvrage, composé de cinquante portraits de femmes de cinéma, propose redécouvrir l’histoire du septième art sous le prisme féminin. Des héroïnes de tous continents et de tous corps de métier : des actrices, mais aussi des productrices, réalisatrices, costumières…

Cet ensemble de textes est accompagné de portraits. D’Alice Guy à Kathryn Bigelow, de Coline Serreau à Marlène Dietrich, en passant par Brigitte Bardot, toutes ces femmes s’avèrent être des icônes autant que des pionnières, des militantes, ou des femmes passionnées.

Les Prises Doillon

Les Prises Doillon

de Antoni COLLOT

Essais (MAREST ÉDITEUR) | 12,00 €

Essai théorique, émaillé d’humour, le texte d’Antoni Collot est une réflexion sur l’Œuvre de Jacques Doillon (La Femme qui pleure, Le Petit Criminel, CE2 etc.) et ses fameuses prises. Il se plaît à ausculter l’énergie d’un cinéaste qui, sans avoir jamais transigé avec sa vision du monde, témoigne d’une recherche formelle au long cours, laquelle contribue, de manière presque sibylline, au renouvellement du langage cinématographique.
Les Prises Doillon théorise ce mouvement et, sans chercher à apporter des réponses, cède à la joie d’amener des questions nouvelles.

A un moment donné

A un moment donné

de Thierry RADIÈRE

12x21 (TARMAC) | 11,00 €

A un moment donné, dans un lieu précis, à cause d’un détail particulier, tout bascule, a basculé ou basculera avec des conséquences marquantes. Que ce soit à une intersection, dans l’océan, une épicerie, un couloir, à table ou dans un ascenseur. A un moment donné, la prise de conscience de l’importance de la vie est une histoire à raconter. Cette révélation, même si elle a lieu à tout âge, nous renvoie souvent à nos peurs d’enfant. A des angoisses métaphysiques.

Dans la course, hors circuit

Dans la course, hors circuit

de Compère-Demarcy MURIELLE

Carnet de route (TARMAC) | 8,00 €

Les Carnets de route veulent être un état des
lieux de notre société et une manière de dire
"non" à la barbarie sous toutes ses formes qui
se débat à nos portes, et, même si la poésie ne
sert à rien et que nos cris sont lancés dans le
désert, laissons au moins à nos enfants une
mémoire de ces Hommes qui voulaient se battre
autrement que par la violence, les armes et la
terreur, laissons au moins des traces qui
prouvent que nous n'étions pas d'accord.
Parce que se donner du mal pour les petites
choses nous mène parfois aux grandes.
Rien de pire que le silence.

Décomposition du verbe être

Décomposition du verbe être

de Rodrigue LAVALLÉ

12 x 21 (TARMAC) | 14,00 €

Décomposition du verbe être se compose de courts fragments réunis autour de cinq phases: « de/dans », « de/hors », « de/puis », « des/marches », « des/crues ». Au sein de chacune et au fil de leur accomplissement, Rodrigue Lavallé fait remonter le doute, le renoncement jusque dans l'amour charnel, provoque des égarements que la nature habille, engage tant de collision, balancements et abandons dans la vie organique.

Tous les chiens sont bleus

Tous les chiens sont bleus

de Rodrigo DE SOUZA LEÃO

Nouveautés (LE LAMPADAIRE) | 13,00 €

C’est un texte.

Un texte irréductible.

Ça parle de l’asile psychiatrique, des internés, des médicaments, de cris, de puces électroniques implantées, de délire paranoïaque, d’hallucinations, de l’invention d’une langue, d’un nouveau culte. Ça parle de folie. Et d’un chien bleu.

Rodrigo de Souza Leão, est un poète musicien journaliste peintre brésilien. Il est aussi schizophrène. Né en 1965 à Rio de Janeiro, il meurt en 2009. Il commence à écrire Tous les chiens sont bleus en 2001, après son second séjour en clinique psychiatrique. Jusqu’en 2008, date de la première publication au Brésil, il en retravaille l’écriture en cherchant à rapprocher la prose de la schizophrénie, ce qui ne peut passer, à son avis, que par la poésie.

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