Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne
de Olympe DE GOUGES
La petite collection (ESPACES & SIGNES) | 6,50 €
de Olympe DE GOUGES
La petite collection (ESPACES & SIGNES) | 6,50 €
de Claude MINIÈRE
Tinbad-essai (TINBAD) | 11,50 €
Blaise Pascal (1623-1662) a-t-il écrit un Coup de Dés ? C´est un mathématicien génial qui devient poète. Il écrit nuit et jour sur la Bible, sur les jeux, sur la mort, sur la perte et le gain. Il a un grand rire, il est hanté par le hasard. Nous sommes avec lui bien loin des produits littéraires désormais calibrés, standardisés. Le Pascal de l´Apologie est un grand écrivain. Inutilisable, donc ; mais d´un style qui annonce le célèbre poème de Mallarmé. Blaise Pascal pourrait être un Saint encore plus grand qu´Augustin. Il a inventé la machine à calculer, les transports collectifs, et un coup de dés.
de Gilbert BOURSON
Chant (TINBAD) | 13,00 €
Ce texte fulgurant, viol de tous les instants connus, vus, passés, à venir est construit dans le lit du Scamandre, dieu-fleuve, métaphore, ce peut-il, de la couche d´Hélène de Troie qu´Achille aurait saillie ? « J´ai toujours été frappé par la charge érotique de l´Iliade. La bataille des mots entraîne souvent celle des images de nos joutes amoureuses. Le couple traverse cette guerre des sexes dont on nous parle souvent et que l´écriture met à jour. Elle ouvre le champ où les corps se rencontrent nus dans la scansion, dans le rythme du désir, s´infligeant la blessure de l´attente que vienne à son terme la petite mort. Mêlant les trois temps de la mythologie grecque (Aiôn, Chronos et Kairos), la joute érotique s´arme chair à chair, se fonçant dans la baie l´une l´autre, l´arme étant en même temps l´arme et le bouclier, le Kairos touffu et le sexe d´Aphrodite » (Gilbert Bourson).
de Olivier RACHET
Tinbad-essai (TINBAD) | 21,00 €
Premier essai consacré à la peinture dans l’œuvre foisonnante de Philippe Sollers, Sollers en peinture – Une contre-histoire de l’artinterroge le discours iconoclaste qu’un romancier et théoricien de la littérature tient sur l’art le plus primitif qui soit. Un discours qui alimente une pratique d’écriture toujours avant-gardiste et la relance, à l’infini. À quelle expérience intérieure nous convient, d’ailleurs, les peintres?? Pourquoi faut-il abolir l’Histoire de l’Art?? Pour quelles raisons n’est-il pas de Salut en dehors de la figuration?? Quand le mouvement du pinceau rejoint celui de la plume et de la main branlante, c’est tout un art de vivre qui alors apparaît dans sa plus scandaleuse innocence…
de Myette RONDAY
Fiction (5 SENS) | 17,00 €
Les Morts sont devenus encombrants
Ancien reporter de guerre, Bertie meurt lors d’un séjour à Baden-Baden. A l’entrée de l’autre monde l’attend Edna, la seule femme qu’il ait épousée et qui est décédée vingt ans auparavant, avec laquelle il revisionne sa vie en une suite de souvenirs marquants afin de s’en délester à jamais.
Sido, sa jeune soeur qu’il considère comme sa fille, vit à Liège dans une maison collective peuplée de personnages étonnants. Elle entreprend seule un long voyage pour aller reconnaître le corps à la morgue et se débat ensuite avec d’invraisemblables formalités, face à des fonctionnaires obtus, pour obtenir de rapatrier le corps, tandis que dans la maison collective surviennent toutes sortes d’événements tantôt navrants, tantôt exaltants, et qu’au journal télévisé le nombre des morts s’accroît sans cesse au gré des attentats, des actes terroristes, des cyclones et des guerres qui n’en finissent pas.
Si la plupart des gens vivent aujourd’hui dans un monde clos sur lui-même où l’on pense les mêmes pensées et désire les mêmes désirs, en revanche les personnages de Myette Ronday évoluent toujours dans un univers multiple où les frontières ne sont pas bien définies entre le réel et le rêve, l’ordinaire et l’occulte, le naturel et la magie, et cela grâce à une écriture subtile, inventive et enjouée.
Au contraire d’être morbide voilà un roman pétri d’humour, de tendresse et de compassion, qui traite de la nécessité de se renouveler en retrouvant le plaisir qu’il y a dans la vie même.
L'auteure
Née à Liège sous le signe des Poissons, Myette Ronday vit aujourd’hui à Larnagol, sur un causse du sud-ouest de la France. Compagne dans la vie de Jean-Pierre Otte. Elle est déjà l’auteur de plusieurs romans: Comment devenir une mante religieuse quand on a des réflexes de fourmi, Madame Robinson et Le vélo de Berkowitz (Flammarion).
de Alain DORÉ
Fiction (5 SENS) | 13,50 €
Le sorcier-guérisseur de Montecalcino
Un étranger est arrivé dans le petit village de Montécalcino. Que vient-il faire ici, dans ce trou perdu, s’il n’a un lourd secret à dissimuler ? Il se prétend guérisseur, mais on le retrouve rapidement sur la scène du meurtre d’un notable. Et les hommes habillés de grandes capes noires qui rôdent tout autour, après qui en ont-ils ? La doyenne du village, une femme très pieuse, pense qu’il jette le mauvais oeil : pire que tout, elle l’accuse de sorcellerie. Dès lors tous s’interrogent, même le curé. Est-il vraiment un guérisseur comme il le prétend, un puissant sorcier venu jeter son dévolu sur le village, ou simplement un homme qui n’arrive pas à échapper à son destin ? Seul Michel, un gamin, le trouve sympathique. A-t-il vraiment raison de ne pas se méfier de cet homme étrange ?
Alain Doré
Lecteur assidu, Alain Doré s’est mis à écrire son premier roman de fantasy à 56 ans, publié sur internet. Passionné par les chats, pratiquant le reiki et le chi-cong,
Alain s’intéresse également à tout ce qui a trait à l’âme humaine : la mythologie, le symbolisme, la psychanalyse, l’étude comparée des religions.
de Isabelle BRIAND
Fiction (5 SENS) | 17,10 €
Non, Pierre n’aime pas les ragots, d’ailleurs il refuse de les écouter, quoique… pour l’objet de son désir il ferait bien une exception ! Dans un petit port breton se languit un voilier, réceptacle de vieilles rancoeurs. Pierre, doux rêveur se morfond dans la ville. Il rêve de voyages, d’aventures…
Au cours d’une errance, sur la côte, il découvre ce mystérieux bateau dont il s’entiche. Malgré les ragots des villageois qui donnent une aura maléfique à ce vieux « Mascaret », qui n’est pourtant pas à vendre, Pierre s’entête. Il veut l’acheter. Une attraction incompréhensible lui fait mener l’enquête. Qui est cette Eva, sexagénaire, propriétaire du bateau ? Qu’a-t elle fait pour susciter la haine d’un village ? À travers le témoignage des uns et des autres, une histoire singulière va l’émouvoir. Cette vague de ressac va emporter Pierre, le transformer jusqu’à lier son destin à celui d’un voilier grâce à cette mystérieuse femme qui le mène inexorablement sur le chemin des souvenirs, vers d’autres lieux dangereux et minés caressés par les brises tropicales. Un récit rythmé par le thème de la mer, des voyages, de la haine et du danger, où souffle néanmoins le vent de l’amour qui gonfle les voiles du « Mascaret », ce bateau gardien de secrets.
Isabelle Briand est bretonne. Depuis l’âge adulte elle n’a connu pour chez-elle et seul domicile que des voiliers de grande croisière. Elle a vécu, navigué, travaillé de l’Afrique à l’Amérique du Sud, du Brésil au Mexique, des Antilles à l’Amérique du Nord et au Canada, de la côte atlantique à la côte pacifique. Elle navigue actuellement dans le Sud Pacifique avec son compagnon sur leur voilier. Ce livre est son quatrième roman.
isabellebriand.jimdo.com
de Nicole NONIN-GRAU
Fiction (5 SENS) | 14,40 €
« Les Françaises ont le regard triste » est une romance contemporaine. Il est le premier roman d’amour de l’auteure qui le signe par une écriture poétique.
Valentine est une « nature » et vient d’avoir 38 ans. Une certaine idée du bonheur forge ses convictions. Une vie de femme se construit et elle devient mère. Elle met ses rêves de côté et s’efforce d’être heureuse au sein de ce bonheur établi. Mais c’est une autre aventure qui l’attend en prenant la décision de quitter Patrick.
Elle s’installera donc avec son fils dans le Limousin. Là, le destin va jouer la carte de l’amour fou et bousculer son organisation des choses. L’héroïne va découvrir que la destinée ne résulte pas de sa seule volonté car elle se niche, ici, insidieusement au sein d’une démarche intuitive ! Ainsi la suite de l’histoire prendra un tournant bien différent. Ce n’était pas ce qu’elle attendait mais le hasard est le maître du jeu et l’évidence son aboutissement. Alors, dans ce parcours à tâtons, la fin est aussi incertaine qu’inattendue.
de Christine BARSI, FOTOLIA
Science Fiction (5 SENS) | 21,00 €
Sur la lande des Pennines, la rencontre d’une écrivaine de récits fantasques avec l’un de ces êtres étranges peuplant les antres rocheux des Yorkshire dalls, là où les trolls et les vampires se terrent dans le triangle des Bardens, un site réputé parmi les plus hantés au monde. Leur confrontation entraînera un choix difficile pour la jeune femme, déchirée entre son amour pour ses enfants et leur bien-être, et celui éprouvé pour l’être dangereusement mortel qui la pourchasse. York et ses ruelles tortueuses seront le théâtre de crimes énigmatiques, ainsi que leur terrain de jeu, jusqu’à ce qu’il en décide autrement...
Christine Barsi
Je suis une scientifique et une artiste. J’ai fait des études en biologie et science de la nature et de la vie, cherchant à comprendre ce qui fait s’animer le genre humain. J’ai travaillé quelque temps dans ce domaine, avant de bifurquer vers la technologie informatique et les ressources humaines. J’écris depuis 1998 des romans de science fiction et de fantastique. L’écriture est un art qui me nourrit intellectuellement.
de Georges RICHARDOT
Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | 12,75 €
Astacus ou comment dynamiter la carapace du temps.
Quant à la raison, c’est peu d’écrire qu’elle est d’emblée mise à mal : La véritable énigme, n’est-ce pas le rationnel ?
Dans ce recueil de nouvelles G. Richardot dynamite, il gomme ce qui reste, il estompe les derniers contours, ne conservant du récit qu’une trame rognée jusqu’à l’os, libérée jusqu’à l’émerveillement.
Les repères temporels se trouvant explosés, tout peut advenir... Les états psychologiques deviennent des instants d’existence, flottant comme icebergs séparés par le réchauffement climatique (de fait, l’Apocalypse n’est jamais loin).
Si les outils traditionnels du narratif subissent ici un gommage troublant, l’écriture réunifie le tout, donne son armature au texte ; sa tenue reconstitue et livre des splendeurs roboratives...
Et le merveilleux s’agence au coeur de la construction architecturale, musicale du recueil.
Yves Ughes.
Poète-essayiste / Extrait du prologue
Georges Richardot
Né il y a quelques lustres (sic) à Épinal (Vosges), Georges Richardot est aujourd’hui établi à Vence (Alpes-Maritimes). Il fut guidé dans ses débuts par Raymond Queneau (poésie et roman).
de Christian DE MAUSSION
Récit de vie (5 SENS) | 12,00 €
La leçon de Michel Serres ? Il n’y en a pas. Pas de leçon. Ni de morale, ni de conseil, ni de consigne. Non, juste une chose ; un chuchotement, l’éventement d’un secret. On ne se délivre du mal qu’en se donnant un mal de chien : inventer. Serres n’aimait pas l’Histoire. Il aimait les histoires, les racontars de bonne femme.
Quand je regarde aux alentours l’immédiat environnement, je sais que le joyeux penseur occitan n’a pas d’équivalent, que son rayonnement intellectuel s’est introduit dans mon champ de conscience comme une chance, une espérance, un privilège de l’existence. Michel se plaisait à décerner à Georges Rémi, alias Hergé, le label olympique de « seul génie qu’il ait jamais croisé dans sa vie ». Moi, c’est à Michel que j’attribue le prix d’excellence, le trophée de l’intelligence la plus radieuse, parmi les hommes qui figurent au répertoire de ma mémoire. D’une génération à l’autre, les hommes s’éblouissent mutuellement, fertilisent leurs oeuvres à coup d’admiration fortuite.
Jankélévitch. Le chemin était tracé, la salle Cavaillès le lieu d’une liberté. Mais un jour, au lieu du frêle intellectuel vêtu d’un costume anthracite, de mon banc d’étudiant mendiant, je voyais un corps d’athlète en chandail torsadé, j’entendais les voyelles chantantes d’une langue méridionale. Alors, j’ai noté la joyeuse parole d’un homme d’extérieur, ami des choses de la géographie, qui mêle science dure et littérature à ses propres aventures.
Jadis chef d’entreprise, l’auteur a entrepris des chefs d’œuvre (De Gaulle, Staël). Il a publié des textes dans Le Monde, Le Figaro, La Croix, Libération, Le Quotidien de Paris, Les Echos, L’Idiot International, Les Cahiers de l’Herne. Il a participé à l’aventure emblématique de Matulu. Il rédige des chroniques pour Service Littéraire. Les fées de Serres est le neuvième ouvrage qu’il publie, le septième édité par 5 Sens Editions.
de DASH
Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | 8,00 €
La tempête virale qui s’est récemment levée sur la terre entière et qui a ébranlé les fondements de la société a aussi permis la naissance d’une nouvelle temporalité à toute petite échelle ; un ralentissement total qui a fait émerger une obsession dormante. L’obsession. Ce mot revêt toutes les formes en accompagnant le texte, en le nourrissant, en l’animant. L’obsession d’effleurer la pureté des poèmes symbolistes du 19ème qui résument tant en exprimant tout, au risque de s’abandonner à une idolâtrie aux accents lyriques et de flirter parfois avec le lieu commun. Tout avait sans doute déjà été dit, mais peut-être fallait-il essayer de le redire. L’obsession de transcrire les émotions à travers une poésie plus libre, des mots qui se heurtent à ces émotions sans toujours pouvoir produire de choc audible. Mais peut-être l’absence de son est-elle un mot en soit. L’obsession de questionner le rapport à l’existence - toujours dans la métaphore, le symbole et l’image - au sein du grand arrangement de la société, d’une quête de sens pour trouver un ancrage dans une réalité qui s’échappe. Le texte chemine, il expérimente, mais il s’enracine toujours dans le besoin profond de traduction du ressenti, en recherche du mot juste. Un parcours par la tentative qui agit comme une sorte de processus libérateur se soldant par l’intégration de l’écriture comme une réponse à cette quête de sens.
Né le 6 avril 1994 à Genève et de nationalité franco-suisse, c’est entre ses 16 et ses 21 ans qu’une passion pour la littérature et la musique a amené l’auteur à écrire les premiers fragments de ce texte. Après des études universitaires, l’investissement dans le monde associatif et politique est venu compléter l’expérience du quotidien comme source d’inspiration.
de COLLECTIF
ALTERLIBRIS (ALTERLIBRIS) | 4,00 €
Bière ambrée au malt 100% bio généreusement houblonnée style IPA
Houblons: BAVARIA MANDARINA, CASCADE, CITRA, COLOMBUS
Malt: PILS, PALE ALE, MUNICH, BLE
Malt 100%
1 Houblonnage à Cru de Citra et de Bavaria Mandarina
de Jennifer C. NASH
ALTERLIBRIS (ALTERLIBRIS) | 19,00 €
Dans cet essai, Jennifer C. Nash questionne les relations entre le féminisme noir et l’intersectionnalité. Cette notion étudie la situation des individus qui subissent simultanément plusieurs formes de discrimination dans une société. Nash souligne comment l’intersectionnalité a été dévoyée par diverses appropriations et critiques depuis son introduction dans la « boîte à outils » de l’analyse des races et des genres. Elle retrace l’histoire institutionnelle de cette notion académique, s’intéresse aux débats qu’elle a suscités ces dernières décennies. Mais elle s’interroge aussi sur l’attitude très radicale de celles qui défendent cette notion : ce n’est qu’en abandonnant le désir de faire de la connaissance une propriété qu’il sera possible de réimaginer la production intellectuelle du féminisme noir.
de Jean-Michel AUBEVERT
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 18,00 €
Lyrique et incisif, ce recueil de prose poétique se déplie comme une feuille perlée de rosée, touchée par la lumière. A travers la mélodie des images, se révèle la parole d'un poète. S'il évoque la rose, il s'inquiète de son nom, questionne les tours que nous joue le langage à l'aune des manipulations.
Ecoutons-le :
"Il est bien temps de crier qu'on assassine la liberté ! Je fus Charlie. Les jihadistes n'ont pas tué l'hebdomadaire; ils l'ont sauvé d'une asphyxie économique par le traumatisme qu'ils ont causé. L'économie est une politique, le choix des démocraties de marché. Pour ainsi dire, elle transcende nos vies. ( ... ) Je garde pour sauvegarde la rose, poète d'entre les têtes pensantes. La poésie désarme les larmes en se changeant les yeux. En chaque rose se joue le jour, de mémoire de poète. Et c'est une barque d'étoiles où se surprend une âme d'enfant à exister par-devers les grands de ce monde.
… J’ai revisité mon tarot d’images, mon parolier d’assonances, en y introduisant un jeu de roses et tant de pétales en ont volé que j’en ai gardé un sentier de pages… ".
"Epoustouflant recueil que ce Soleils Vivaces de Jean-Michel Aubevert, dont on connaît le talent pour nous emmener sur des chemins parsemés d'images lumineuses. Une poésie qui s'étale comme de la prose pour questionner, à la manière d'un Christian Bobin, le monde à travers son (ses) langage(s). Au nom de la rose, de cette fleur au parfum subtil, vecteur fragile de tous les rêves, Aubevert s'interroge sur la parole – sa place, sa nécessité – dans un monde traumatisé par la violence – toutes les violences – de l'économie et des religions qui souvent assassinent la pensée... la poésie est en avant, dans la tension d'un arc où la lumière s'arbore".
(extrait d'une note de lecture de Claude Donnay publiée dans la revue Bleu d'Encre de décembre 2015)
de Philippe LEUCKX
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 14,00 €
Philippe Leuckx a le verbe nomade, il nous conduit dans le mystère de chemins invisibles. Il nous donne à voir, à sentir, à rêver.Une émotion se lève dans les hautes herbes de la mémoire. Mais le soir est-il si sûr ? On ressent une inquiétude malgré l’oiseau si présent, une difficulté à recevoir les séductions de la nature. Le poète est sans force devant la langue de la montagne. L’enfance revient vers lui avec ce père, ce géant qui ensemence ses souvenirs, porte l’immense bleu entre ses mains. Philippe Leuckx se fait humble (une belle humilité) devant l’immense beauté, son âme est frémissante, il avale les cieux dans une caresse de langue et de verbe. Les voix qui se glissent dans la saison dorée le délivrent, lui ouvrent des instants de fraîcheur on ose à peine nommer le jour. Souvent ces voix reviennent vers lui pour lui murmurer des messages légers, des voix simples et sages venues de l’autre côté des miroirs.
Il parle de la fidélité du ciel qui se souviendra de nous.
de Anne BONHOMME
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 14,00 €
Fidèle à ses titres brefs, un peu cinglants comme des stèles (« Archives », « Exercices », « Images »…), Anne Bonhomme ne déroge pas à ses choix avec ce « Temps noir », sur l’irruption de la guerre, du mal, de la noirceur humaine. Elle écrit « des lettres aux morts », elle relate « ses enfants de la guerre » (elle est née en 1941 !), elle annonce « la fin d’un pays », la fin de tout, entre « cieux marbrés de rouille » et « écorces lacérées » d’arbres « clandestins ». Le constat est sombre, dans le filet serré de ces longs poèmes aux vers brefs, qui scandent un rythme singulier : un style reconnaissable, au lyrisme blessé, aux déchirures d’ombre, le temps de trois quatre mots par vers pour relayer cette intensité de la vision et son découpage – dans le réel. La sensibilité affleure sans cesse, sans pathos, sans fioriture, sans afféterie, entre constats glaçants et images de deuil .
(extrait d’une lecture de Philippe Leuckx parue dans la revue en ligne « Textures »)
de Carine-Laure DESGUIN
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €
Des tréteaux du bateleur aux pays de lumières, à la recherche de l’étoile ou de l’ordre magique, Carine-Laure Desguin nous entraîne sur un chemin constitué de vingt-huit stations, vingt-huit arrêts sur images d’arcanes majeurs. Vingt-huit, c’est-à-dire que, l’espace de quelques poèmes, l'auteure a pris des libertés avec les lames traitées individuellement pour atteindre à un nombre parfait (divisible par la somme de ses diviseurs) de textes qui vont s’accorder à l’unisson d’un la initial…
On peut parler de poèmes-hologrammes qui débordent même les attributions dévolues à chaque arcane et s’enrichissent de tout le jeu. Chaque lame rend un son propre, livre une brassée de métaphores formant un accord pour donner ce que Desguin nomme les champs de solfège raisonnés, machines à aimanter des lignes mélodiques et à creuser des galeries d’images. Le livre est augmenté de 22 reproductions de dessins interprétant les lames majeures du Tarot de Marseille, réalisés par Catherine Berael.
de Emmanuelle MENARD
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €
Curieuse et attentive par nature, Emmanuelle Ménard puise son inspiration dans le quotidien, aux détours de voyages plus ou moins lointains et d'aventures de tous les jours. Les yeux dans les yeux de la ville, du monde, de la vie, elle voudrait suivre, elle veut suivre l'Homme en marche, tel que le rêvait le génial sculpteur Giacometti. Férocité et tendresse se côtoient harmonieusement dans le regard affûté qu'elle pose sur ce quotidien qui pourrait n'être que banal et qu'elle transfigure par la richesse et la sensibilité de son écriture. Les illustrations qui enrichissent le livre sont des reproductions de tableaux réalisés par l'auteure.
de Michel VAN DEN BOGAERDE
SORTILEGES (LE COUDRIER) | 17,00 €
Un homme âgé, grand connaisseur des météores, grand avaleur de vent, habitait face à la mer. Il disait qu’une vague sur sept était plus forte que les autres. Vous pouvez vérifier : il avait raison. La force de regarder toujours du même point un spectacle jamais semblable crée un vertige de sons, de mots et de couleurs. Vous tenez en main la cristallisation de ce vertige... Aquarelliste de talent, amoureux de la mer du Nord, l'auteur illustre son recueil de 8 reproductions de ses peintures.
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