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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Exodus

de Safet ZEC

Art, Essais (QUPÉ ÉDITIONS) | 15,00 €

Le livre du grand cycle pictural de l’Exode, exposé à l’église Pietà de Venise jusqu’au 30 novembre 2017.

L’exposition, du commissaire Giandomenico Romanelli, présente une série de grandes toiles, réalisées expressément par Safet Zec pour cet événement extraordinaire. Dans ses grands panneaux peints avec la technique mixte (tempera et collage sur toile) sont installés dans l’espace de l’église de la Pietà, en dialogue avec les chefs-d’œuvre de Tiepolo, les cris de dénonciation contre chaque guerre contre la tragédie de la migration, la condition aliénante du réfugié, qui est aussi un témoignage personnel, intense et terrible d’un artiste qui a connu le drame de l’éradication, de l’évasion, de l’exil.

Safet Zec - La peinture et la vie

de Safet ZEC, Giandomenico ROMANELLI, Pascal BONAFOUX, Gerd LINDNER, Almudena BLASCO-VALLÉS

Art, Essais (QUPÉ ÉDITIONS) | 20,00 €

Catalogue de l’exposition « La peinture et la vie » au musée de l’Hospice Comtesse à Lille, entre octobre 2016 et février 2017. L’exposition a remporté un succès exceptionnel de public avec ses 20 000 visiteurs.

Safet Zec monographie

de Pascal BONAFOUX

Art, Essais (QUPÉ ÉDITIONS) | 45,00 €

Cette première monographie en français sur l’immense peintre et graveur Safet Zec réunit des textes de Pascal Bonafoux, parus au cours d’une dizaine d’années dans des catalogues ou des revues. 

Sarajevo dans le cœur de Paris

de Milomir KOVACEVIC

beaux arts (QUPÉ ÉDITIONS) | 40,00 €

Sarajevo u srcu Pariza « Qu’y a-t-il de plus intime, de plus cher pour un être humain qu’un objet dont il a hérité ou qu’il a acquis et qui lui rappelle son passé, la ville où il a grandi, sa famille, un moment inoubliable de son existence ? »

128 objets photographiés, 128 histoires manuscrites.

NINJACOLOR

de Bénédicte HEIM

COLLEGE (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | 20,00 €

Ce recueil est le fruit d’une année inouïe. Il est l’œuvre d’un groupe d’élèves dont la créativité, l’imagination débridée, l’esprit d’initiative et d’entreprise n’ont cessé de me surprendre. Pendant un temps, pour inciter les enfants à écrire, je lançais des amorces, je lisais des textes, je fournissais des éléments et des aliments pour nourrir leurs récits. Mais, assez vite, il s’est produit une manière de prodige, à savoir que les élèves se sont mis à écrire spontanément, abondamment, sans que j’intervienne en amont, sans que soit nécessaire aucune incitation ou exhortation de ma part. Chaque semaine, et bientôt chaque séance, était riche de nouvelles moissons textuelles. En outre, les enfants ont rapidement pris l’habitude de travailler en groupe et de façon autonome, si bien que l’émulation (et l’émulsion créative) ainsi générée incitait chacun à donner sa pleine mesure. Ainsi se sont conjugués, pendant des mois, l’inventivité bouillonnante, les dons protéiformes, l’humour incisif et l’esprit décapant de ces talents précoces. 

Le résultat illustre on ne peut mieux le fameux adage : « La valeur n’attend pas le nombre des années » et prouve que nos élèves recèlent des mondes et des merveilles. 

Quant à moi, je ne peux que m’incliner devant ce joyau qui me remplit d’admiration et de gratitude. 

 

Bénédicte HEIM

Hautes coutures

de Bénédicte HEIM

Blanche (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | 20,00 €

Mais alors dit-elle, en renouant ses lacets, si on ne peut pas tenir ensemble le soleil et la lune, comment on fait ? Elle levait un visage navré par endroits. Le ciel s’emplissait d’un air léger et délicat et l’homme, à ses côtés, cherchait une réponse qui ait valeur de poudre d’or. L’or qui poudrait le regard de cette fille. Elle sentait la cire d’abeille et la fleur de sureau, il ne la connaissait pas assez, mais il se dit qu’elle aurait pu allumer un feu avec les plus menues brindilles. Elle le défiait de son regard de nuit, le visage ouvert comme une genèse. Il calcula ses chances en cas de vérité arithmétique mais il fallait faire vite alors il dit : On ne peut pas en principe mais toi tu peux essayer. Il dit, Toi tu peux essayer et alors elle fit battre un tambour de lumière dans ses yeux. Ils marchaient dans le soleil, elle regardait toujours la fourche des arbres, parfois elle chassait l’air avec ses mains comme les chats, et quand elle parlait, il avait envie de dessiner les mouvements de sa bouche. Quand il regardait son visage, il voyait un pays autre que celui qu’ils traversaient. Elle y avait méthodiquement tracé le trajet des larmes et elle souriait comme un chat déchire une chemise. Elle sentait les vents dont la langue fourche avec une pointe de noix de muscade. Le soleil délavait ses traits, ses gestes se disloquaient à mi-parcours et son sourire était un feu qui saute. Une archère malhabile, une anémone qui pointe dans une marée d’étincelles.

Corde à gauche

de Vanessa FUKS

Les Contrebandières (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | 17,00 €

Un homme qui a tout et a perdu l’essentiel, la mémoire.

Pour survivre, il s’accroche à des bribes volatiles et s’enfonce dans un rituel cadencé par la folie.

Une femme va entraver sa route, ni amoureuse, ni convaincue. Une femme qui vit dans un autre monde là où la félicité s’arrache en quelques secondes, le long de la corde, juste avant la ligne d’arrivée.

Tu fais pleurer tes fées marraines

de Bénédicte HEIM

Blanche (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | 22,00 €

Une femme navigue entre des hommes élus. Elle se frotte à eux, s’invente au contact de leurs peaux, de leur langue, de leurs histoires. De leurs silences aussi.

Il y a l’artiste, fantasque, histrionique, qui la régale de mille et une nuits récitatives.

Il y a l’amant perpétuel, lunaire, décroché, qui redresse le monde et établit le socle sûr d’un amour indéfectible.

Il y a l’homme. Sans autre nom possible car il est aussi la figure de l’inconnu, de l’inconnaissable, il est l’autre absolu, qui se dérobe à la prise et creuse un désir incendiaire.

Quelques silhouettes féminines traversent également le paysage et y déposent leur empreinte, délicate ou éruptive.

À travers ces portraits, sans cesse repris et brodés avec un point différent (plus serré, affiné, ou qui tente un angle d’approche inédit), Bénédicte Heim crée une langue, hypnotique, presque médiumnique, qui s’attache à dire les sensations au plus près de la vérité du désir, de ses embardées, sa violence, ses métamorphoses, son retrait.

« Elle est dans un habitacle aveugle, ses mains appellent une force qui ne vient pas, un souffle rauque, une silhouette furtive. Ses gestes se déclinent, détimbrés, en litanie morte. Elle a perdu le goût des contes d’épées, des combats gratuits. Il y a des caillots et un air qui s’efface, une mélopée presque éteinte, dans sa voix. Elle ne sait plus que contenir le froid, elle crache du sable sans reflets, s’enlise même dans le soleil, a besoin de procurations pour tout, ne sait plus ce que c’est être jeune de peau. Cristal cassé, dans la voix et sur la veine en sang. Elle oublie de se nouer à la main tutrice, le moyeu autour duquel tourne la roue du temps. Son âge est toujours le même avec l’amant perpétuel. Ils ont ensemble la candeur de marcher en liberté, de se lever avec toutes les saisons. Il a tous les yeux pour la voir, pas seulement ceux de la secousse physique, il peut prendre son visage dans ses mains avec violence et prendre de la vitesse même avec le soir. Il sait se planter au beau milieu de sa folie. Se planter et rester droit. Il est un rêve de colosse un peu buté, transpercé de sabliers roses. Il recoud le maillage des rêves déchirés, lui apprend à tenir entre les sauts des voix cahoteuses bohèmes. Et aussi quand le flux phrasé de la foule battante se rompt, il la repique à la base du souffle, pour qu’elle oublie l’éclipse des enseignes pimpantes et des reflets fauves. Et l’invite absentée, il la fond dans le cœur lisse, très rouge, d’une pivoine. Cet homme sécrète, dans le velours de sa voix, dans le secret de ses gestes de fleur, la charpente du monde futur. »

Sainte-Garce

de Laurent MAILLARD

NOIRE (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | 17,00 €

Fugue ? Enlèvement ? Elsa Bonchamps, une étudiante parisienne, disparaît sans laisser d’adresse. Désemparée, son amie Pauline décide pour mener l’enquête, de s’en remettre à Aurélie Van-Root, ex-tueuse, alias Marlène Gauchet. Après Paris, les recherches d’Aurélie l’amènent rapidement à retrouver la trace d’Elsa à Trehonët, petite bourgade du Morbihan. Tout comme Elsa, Aurélie parvient facilement à se faire engager comme surveillante au pensionnat Sainte Kerlen, célèbre institution régionale pour l’accueil de jeunes filles en difficultés. Mais très vite, le doute s’installe. Elsa demeure introuvable. Toutes traces de sa présence semblent avoir été volontairement effacées. 

Punitions corporelles, mitard, le pensionnat est dirigé d’une main de fer par Amaury Leguerec, secondé par la redoutée Hélène Leguerec et le Père Chalmont qui prétend entendre les morts parler. Mais Les élèves sont surtout terrorisées par Sainte Kerlen. Une recluse morte depuis cent-cinquante ans et dont la rumeur prétend que certaines nuits, on peut l’entendre gratter de ses ongles le ciment des briques de sa cellule. 

Sans compter qu’une étrange malédiction pèse sur la localité où les habitants craignent la présence des « enfants verts ».  

Marianne

de Virginie BRINKER, David ROCHE

Carnets de Vie (L'ATELIER DES NOYERS) | 10,00 €

Grandir

de Aurélie ARMELLINI, Laura DOMINGUEZ

Carnets de philo (L'ATELIER DES NOYERS) | 10,00 €

Carnet de Bleus

de Claire DELBARD

Carnets de Couleurs (L'ATELIER DES NOYERS) | 10,00 €

Âme papier

de Allan RYAN

Carnets de Vie (L'ATELIER DES NOYERS) | 10,00 €

Sur la route

de Delbard OLIVIER

Carnets de Voyage (L'ATELIER DES NOYERS) | 14,00 €

De rouge et d'encre

de Joëlle BRIÈRE, Véronique MASSENOT

Carnets de Couleurs (L'ATELIER DES NOYERS) | 10,00 €

Voyage au Maroc

de Claudine VINCENOT

Carnets de Voyage (L'ATELIER DES NOYERS) | 14,00 €

Souvent le vent

de Isabelle ZYSKIND

Quatre chemins (L'ATELIER DES NOYERS) | 12,00 €

Horizons Haïkus

de Jacqueline PUYALET, Anne RAYNAL

Horizons-Panoramas (L'ATELIER DES NOYERS) | 15,00 €

Les Arméniens

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Lignes de vie d'un peuple (ATELIERS HENRY DOUGIER) | 12,00 €

Quand on évoque les Arméniens, on pense Aznavour, chrétiens d'Orient, montagnes et mont Ararat, églises et monastères, génocide, contentieux avec la Turquie, problèmes avec l'Azerbaïdjan, et conflit du Karabagh. Mais l'on se rend vite compte des limites de nos connaissances. De ce peuple, que nous croyions connaître, nous n'avons en réalité qu'une perception réduite et embrouillée.
Écrit par une spécialiste de l'Arménie, tant de sa mémoire que de son actualité, ce livre a l'intérêt d'exposer avec clarté et originalité la situation présente du peuple arménien, d'en révéler franchement les diverses facettes, les débats qui l'animent, les combats qu'il mène, et les nombreux défis, souvent graves, auxquels il a à faire face. Faisant écho à la commémoration du centenaire du Génocide de 1915, ce livre est indispensable à ceux que son destin ne laisse pas indifférents.

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