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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Jeux épistémologiques et enjeux éthiques. Des débats scolaires

de Augustin MUTUALE

Pédagogie et sciences humaines (PÉTRA) | Paru le 01/02/2017 | 25,00 €

« De quoi l’école est-elle le nom ?
Certes, d’une institution, devenue un lieu.
Certes, d’un moment, qu’aujourd’hui presque toute l’humanité traverse. Mais, elle est surtout le nom d’un double enjeu, sans doute à jamais ouvert : qu’est-ce qu’apprendre avec un autre ? Et, à partir de là, savoir selon quelle relation à cet autre le rapport au savoir se construit-il ? Qui est cet autre ? Comment le reconnaître et se faire reconnaître de lui ? Sous d’innombrables débats, longuement analysés, débats quasi cycliques, souvent répétitifs, parfois brutaux, débats qui s’originent symboliquement dans l’opposition entre les tenants de l’Encyclopédie et Rousseau, entre « l’enfant sauvage » qu’il s’agit de « civiliser » et l’enfant fragile et menacé dont il faut respecter la nature, débats, à la fois anthropologiques et politiques, qui prennent aujourd’hui la forme de l’opposition entre l’École de la République et la mission démocratique de l’école, ce sont ces enjeux essentiels, en quelque sorte « oubliés », parce que masqués, que cet ouvrage prétend retrouver et éclairer, sans volonté d’épilogue, car ce qui caractérise la pensée éthique, c’est qu’elle est toujours à venir. »

Guy Berger

La tanière des vainqueurs. Séjours et voyages au Cameroun et au Congo

de Joël RAFFIER

Méandre (PÉTRA) | Paru le 01/02/2017 | 15,00 €

Le voyage, en Afrique, comme ailleurs, surtout lorsqu'il est dupliqué par son récit, ouvre vers un déchiffrement des êtres et des lieux rencontrés, en propose une compréhension qui s'attache à les nouer au fil de la vie de son auteur. Dans l'observation de la démarche des gens ou des enseignes de boutiques, dans les conversations de café – à La Tanière des vainqueurs – où  on parle aussi bien de politique que de cannibalisme, dans la découverte de rituels, qui mêlent mort et renaissance, et au long de périples hasardeux, des images et des formules se cristallisent, suscitent des souvenirs. Ainsi, en un ton ni ironique ni condescendant mais simplement humain, le récit reçoit et offre sa part de fraternité avant de s'approcher finalement du "bord du monde".

Bruxelles à contrejour

de Catherine DESCHEPPER

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 01/02/2017 | 18,00 €

Projet photo/graphique littéral et littéraire, Bruxelles à contrejour propose une visite qui n’a rien de touristique au cœur d’une capitale de cœur. Chaque nouvelle, bien réelle, nourrie par le cliché photographique, évoque au détour d’une allusion fugace l’intervention de quelque fée, lutin, farfadet, ange, démon : des êtres surnaturels qui n’existent pas mais auxquels on croit, parfois, au détour d’un instantané au cœur de la cité. Les images et les mots explorent ces formes toutes singulières d’errances qui tracent leurs sillons dans la foule capitale.

Catherine Deschepper enseigne la didactique du français aux futurs instituteurs. Elle a publié un premier recueil de nouvelles, Un kiwi dans le cendrier aux Éditions Quadrature (2015), recueil qui a obtenu le prix Franz de Wever 2015 de l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique.

Martine Henry manie l'image comme on manie le langage verbal. Elle se définit comme une « photographe de l'instant" ». Dans l’instant, le temps est comme une parenthèse, suspendu, figé par le cliché qui laisse une trace immuable de ce qui s’est passé à un moment précis.

Les fables de Maître Hibou

de David CLAUDE

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 31/01/2017 | 11,70 €

Les fables de Maître Hibou

Amoureux de la littérature classique, David Claude écrit des nouvelles avant de s’essayer à la fable. Son écriture est dirigée dans le sens inverse de ce lieu commun « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Ses fables en vers sont morales, mais ne se veulent nullement moralisatrices. Après avoir remporté plusieurs concours de fables, l’auteur a vu, en Mars 2014, l’une de ses fables être publiée dans un manuel scolaire et, en Avril, est paru son premier recueil « Les Temps Modernes ».

Combats apaches : les chiricahua de 1800 à 1934

de Giovanni-Michel DEL FRANCO

collection amérindienne (Le Chant des Hommes) (LE CHANT DES HOMMES) | Paru le 20/01/2017 | 22,00 €

Cet ouvrage nous convie à une nouvelle rencontre avec les Apaches Chiricahua. Il dessine une fresque où s’entremêlent les récits de Chief Nana, Naïche, Chato, et celui de Mangus, fils du grand Mangas-Coloradas.

Quatre voix, comme le chiffre sacré des Apaches, pour retracer, sur plus d’un siècle, leur Histoire. Quatre points de vue sur une lutte farouche, dure, cruelle, où s’affrontent deux visions du monde. Elle se terminera par le face à face inégal de trente-huit résistants et quatre mille militaires euro-américains.

Au fil des pages, apparaissent en creux coutumes, croyances, regards et sentiments, de ces hommes dont le tort essentiel fut de vouloir conserver leur culture et leur terre. Il s’y croise les figures marquantes du peuple chiricahua, la plus connue des tribus apaches : Mangas-Coloradas, Cochise, Victorio, Juh, Géronimo. En guise d’épilogue, une courte étude est consacrée aux Apaches de Sierra Madre, restés libres après la reddition finale de Géronimo en 1886.

Comment rendre un paon heureux

de Marie-France DE MONNERON

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 19/01/2017 | 10,00 €

Dans ces nouvelles, Marie-France de Monneron explore avec humour les mille et une facettes du désir. Comment hommes et femmes réagissent-ils devant une même situation ? Pourquoi les uns donnent-ils une réponse rationnelle, les autres une réponse émotionnelle ? Au-delà de tout sexisme, au-delà de tout préjugé, au-delà de tout complexe, l’auteure sait seulement que les humains cherchent à tout prix le bonheur. Pour y parvenir, ils doivent s’extraire de leur quotidien afin de vivre une réalité meilleure : ils fantasment, ils rêvent, ils se mentent à eux-mêmes et par là même aux autres, ils trichent, ils séduisent… Ils ont un terrible défi à assumer : rester vivants envers et contre tout !

Sacre clandestin d'un Enfant-Roi

de Georges RICHARDOT

Poésie (5 SENS) | Paru le 16/01/2017 | 15,30 €

Sacre clandestin d'un Enfant-Roi

Voici une Genèse qui se fait organique… Sauf qu’au début se trouve le Verbe… Comme pour hâter la libération et soulager les douleurs de la parturiente universelle, se met en place la scansion du Tam-Tam… Naît un lancinant accompagnement tribal, primitif.

Ces déferlantes délirantes et liturgiques déchirent la syntaxe jusqu’à en faire jaillir des images merveilleuses où tout se mêle

 

la lumière aiguisant la naissance de l’haleine.

 

Il advient que le chemin accède à une splendide plénitude, celle des mélanges, des fatrasies… Univers de langage où serait concevable une nouvelle alliance… mais dans l’intensité des mots qui, parfois, rendent concevable la naissance pays de sable et d’océan.

Extraits de la préface d’Yves UGHES.

 

Georges Richardot

Né à Epinal (Vosges), en l’an… (là,tout en bas du menu déroulant). De longue date a élu résidence à Vence (Alpes-Maritimes). Parrainé dans ses débuts (roman, poésie) par Raymond Queneau.

Notes d'Amérique

de Rudyard KIPLING

L'écrivain-voyageur (LA BIBLIOTHÈQUE) | Paru le 15/01/2017 | 17,00 €

Livre jusque-là jamais traduit en français, par celui qu’Orwell nommait « Le Prophète de l’impérialisme britannique » (mais aussi l’auteur de Kim, ce chef d’œuvre) et parce qu’il s’y montre sans barguigner raciste, nationaliste et misogyne, mais surtout sévère avec cette démocratie ploutocrate. Mais c’est aussi, et c’est passionnant, un premier contact avec l’Amérique d’un jeune écrivain d’une culture anglo-indienne, à l’esprit acéré et qui dévoile bien des aspects toujours d’actualité avec cette verve et cette drôlerie réjouissante : le port d’arme, le philodollarisme, la presse, le pragmatisme sans frein. Et curieusement, son témoignage acerbe recouvre celui qu’un autre Anglais a priori plus humaniste fit trente ans plus tôt : Charles Dickens.

Another me

de Maryssa RACHEL

Récit de vie (5 SENS) | Paru le 15/01/2017 | 14,40 €

Another Me

Un petit garçon, un petit garçon enfermé dans le corps d’une femme et un homme qui nous décrit avec force le commencement d’une vie, de sa vie.

L’homme nous raconte son enfance, son adolescence et ses premiers pas dans le monde des adultes. Il nous raconte toutes ces années passées à se chercher, à se perdre, à se cacher, à ne pas oser, à mentir, à jouer un rôle.

Il passe par le passage obligatoire du « jonglage » entre le il et le elle. Passage pour être comme tout le monde, pour être « invisible », pour avoir la « paix ». Il a passé des années à faire semblant de… pour faire plaisir à… Des années à vivre pour les autres en s’oubliant lui-même. Des années à se déguiser. Des années à se mentir et à mentir aux autres.

Puis un jour, devant la télé, la révélation ; il n’est pas seul à être dans ce cas-là, il n’est pas fou, et il est possible d’avoir le bon corps, le corps en adéquation parfaite avec son esprit. 

Il serait temps que la société et ses bien pensants ouvrent enfin leur troisième oreille ;

Il serait temps que la société qui ne comprend pas, puisse enfin écouter, pour que demain tous ces « anges » puissent vivre en paix et dans la totale acceptation de leur « moi ».

La transsexualité a été supprimée des maladies mentales en 2010 et pourtant on impose encore, aux transsexuels, deux ans de suivi psychothérapeutique, comme si tous ces médecins avaient le pouvoir de décider de ce qui est « normal » ou pas… quant aux adolescents… ah les pauvres adolescents, les pauvres enfants qui entendent sans cesse « ça te passera » n’en sont pas au bout de leur peine… 

La société est composée d’êtres différents, c’est pour cela qu’elle fonctionne ! 

 

Maryssa Rachel

Femme et mère engagée dans la lutte d’une représentation des autres genres et sexualités dans les médias, elle contribue par son témoignage, son travail et ses interventions à une évolution des esprits et des représentations.

Berlin mis en scènes

de Camille LARBEY

Ciné voyage (ESPACES & SIGNES) | Paru le 12/01/2017 | 12,00 €

Berlin, ville meurtrie, e?clate?e, emmure?e et enfin libe?re?e, est devenue aujourd’hui l’un des lieux privile?gie?s de l’avant-garde cre?atrice europe?enne. Elle a fourni tout au long du 20e sie?cle un mate?riau riche, dense et dramatique a? de nombreux cine?astes. En te?moignent M le Maudit de Fritz Lang, L’Ange bleu de Josef von Sternberg, Les Ailes du de?sir de Wim Wenders, ou encore Cours, Lola, cours de Tom Tykwer, Good Bye, Lenin ! de Wolfgang Becker et La Vie des autres de Florian Henckel von Donnersmarck – sans parler de maints films de guerre et d’espionnage.

En parcourant les lieux de tournage de sce?nes cultes, Camille Larbey nous fait rede?couvrir Berlin a? travers une soixantaine de films. Ce cine?-guide de Berlin est enrichi de nombreuses cartes et de plusieurs index (films, re?alisateurs, lieux).

Septième rive

de Dominique MAURIZI

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 10/01/2017 | 15,00 €

Ah j’ai aimé ! – superbes nos collines,
le chêne, les bois où mon frère
la nuit sortait comme loup affamé,
et toi, mon coeur, avec la voix, avec
les bras pour élancer encore un
jour, un autre encore sur nos collines !
Ah j’ai aimé !, l’orée, la braise, l’aiguille.
Et tout ça je te le dois, avec ma langue libre,
là – au-dessus de nous.
Ah j’ai aimé ! Et toi, mon coeur, avec les
bras,
avec la voix –.
J’honorerai le cri, la main, le souffle.

Avant de quitter la rame

de Gaëlle PINGAULT

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 10/01/2017 | 10,00 €

 Il y a Alice, qui n’aime ni Paris, ni le métro, ni les petits encarts de poésie qui y sont affichés. Qui n’a guère d’autre choix que de faire avec, cependant. Alors elle râle. Pas toujours.

Il y a Nadya, qui souvent marche sur un fil, et qui boit ces quelques vers arrachés au métro comme si sa vie en dépendait. Elle en dépend peut-être. Allez savoir...

Et entre les chassés-croisés de Nadya et d’Alice, se glissent d’autres histoires avec un soupçon de poésie, et sans métro.

Gaëlle Pingault est orthophoniste et vit en Bretagne, sa région de coeur. Après Bref, ils ont besoin d’un orthophoniste, Ce qui nous lie et On n’est jamais préparé à ça, elle publie son quatrième recueil chez Quadrature.

L'indolence divine face à l'insolence humaine

de Ghilanis GHILANIS

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 07/01/2017 | 17,10 €

L'indolence divine face à l'insolence humaine

…et si on était divin !

 « L’indolence divine », est une étude personnelle, un essai philosophico-religieux, quelque peu ironique, sur les aberrations de certaines religions, tout spécialement de la religion chrétienne que je connais le mieux, suivi d’une série de petits textes savoureux qui aideront à la réflexion personnelle. L’ouvrage se termine par une conception représentative, moniste assez innovante de ce que représente pour moi le Monde dans lequel nous évoluons et sa finalité que je dépeins comme une renaissance vers la véritable Existence.

Une interpénétration, sans aucun but prosélytiste, à la fois dans une époque reculée, pour ne pas dire éculée, et une époque contemporaine qui, malheureusement, est toujours en proie aux maux engendrés par ces « Fous de Dieu ».

Ghilanis

Je suis né le 14 décembre 1945 à Roncq (59 - Nord, France). J’ai vécu de novembre 1966 à mars 1968, en Suisse, à Neuchâtel, où j’ai fait mes premiers pas de ma vie professionnelle dans un Journal « La Feuille d’Avis de Neuchâtel ».

Je vis depuis 1962, en Belgique, où j’ai travaillé, en grande partie, dans la publicité écrite. Je consacre, depuis de nombreuses années, la plus grande partie de mon temps à la lecture d’oeuvres philosophiques et d’Histoire des Religions.

Les écrits qui en découlent ne sont dus qu’à l’aboutissement de mûres réflexions.

Les Cahiers de Tinbad N 03

de COLLECTIF

Tinbad-revue (TINBAD) | Paru le 01/01/2017 | 15,00 €

He rests. He has travelled.

With?

Sinbad the Sailor and Tinbad the Tailor and Jinbad the Jailor and Whinbad the Wailer and Ninbad the Nailer...

James Joyce

L'amour ou la truelle

de Paul ZIMMER

Fiction (5 SENS) | Paru le 30/12/2016 | 16,20 €

L’amour ou la truelle

L’amour ou la truelle décrit une histoire d’amour (?) qui se passe en Grèce dans les années cinquante, dans le milieu de l’archéologie, des mythes et des textes antiques. S’y croisent un amoureux transi, une femme merveilleuse et ambiguë, des francs-maçons peu scrupuleux et des archéologues malhonnêtes.

« Une investigation sommaire du lieu aboutit à une conclusion sans appel : il ne recelait aucun instrument de torture digne de ce nom. Éventuellement, un coupe-papier posé délicatement à côté des crayons bien taillés à l’angle nord-ouest du bureau pourrait faire l’affaire, mais la vue du sang provoquée par un objet tranchant manipulé par moi-même me ferait assurément perdre tous mes moyens. Posé près du coupe-papier, un objet décoratif en laiton mêlait un compas et une équerre mais il ne s’avérait pas très pratique à manipuler non plus. Enfin, dans un angle de la pièce, je vis ce que je cherchais : sur un lutrin près d’un tourne-disque Telefunken avec enceintes intégrées, reposait un énorme volume relié pleine peau. Une bible pensai-je ? Non. Mélomane, le directeur conservait les mémoires d’Hector Berlioz dans une belle édition de 1870 chez Michel Lévy Frères, qui ne manqueraient pas, bien utilisés, de lui ramener les souvenirs. »

Paul Zimmer 

Paul Zimmer vit à Lyon et travaille dans un musée. Il écrit parfois sous son vrai nom, parfois sous des pseudos, au point qu’il finit par se demander qui il est vraiment. Il s’est longtemps entraîné pour devenir insomniaque et écrire la nuit. Il a beaucoup fréquenté l’École Française d’Athènes et participé à des fouilles archéologiques à Argos (Grèce), lieux de l’intrigue du roman. C’est sa première fiction basée sur un fond de vérité. 

A l'aube de mon coeur

de Claie AVENTUR

Poésie (5 SENS) | Paru le 22/12/2016 | 9,00 €

A l'aube de mon coeur

Voici venu le temps de tout dire, de crier, de se révolter sans se cacher.

Quelques poésies pour ne rien jeter dans l’oubli.

Un grain de folie pour partager avec vous la vie.

Sans pudeur, c’est un partage en couleurs.

Mes écrits, ma vie !

Un parchemin qui accompagne vers des lendemains où tout va bien…

Claie Aventur

Claie AVENTUR est née à Paris en 1974, écrivaine, poétesse, coach en développement personnel.

Femme engagée et déterminée, elle écrit et proclame l’altérité, une vie dans la solidarité où chacun trouve la paix.

Résiliente, elle témoigne et partage son histoire afin de renforcer, d’encourager et de vivifier tout un chacun.

Le secret de Donna Peppina

de NASSER

Fiction (5 SENS) | Paru le 15/12/2016 | 12,60 €

Le secret de Donna Peppina

Dans une charmante petite ville du Sud de l’Italie, bien plantée sur une falaise mais qui regarde la mer, dès l’aube, le soleil brûle les tuiles, les pierres et la chaux blanche des murs des maisons basses. Donna Peppina sort de chez elle, dans la courte fraîcheur du matin, pour se rendre au marché situé au fond du Corso. Son mari avait dû émigrer au Nord et son jeune fils a disparu dans un accident de moto sur la route littorale de la mer Ionienne. Il lui reste une ravissante fille, Anna, qui l’aide le soir à servir les clients de sa Trattoria, des convives qu’elle considère comme des proches et certains proches comme des amis. Grâce à la rumeur, véritable baromètre de l’humeur, des émotions, des faits et gestes de 12 357 habitants, tous savent qu’elle possède un secret. Un soir d’été, au moment où il allait être dévoilé, un homme frappe violemment sur la vitre de la porte d’entrée alors que la pancarte écrite à la main indiquait bien : completo. L’arrivée de l’intrus, prêt à tout pour rencontrer Donna Peppina, créera un bouleversement qui restera gravé dans la mémoire des amis, des convives et des habitants de cette charmante petite ville du sud de l’Italie bien plantée sur une falaise mais qui regarde la mer. 

NASSER

Né à Paris de parents kabyles, qui lui ont aussi fait connaître l’Algérie, Nasser vit à Rome depuis près de trente ans. Il a un mobile, mais pas d’automobile. Être heureux, avoue-t-il, semble lui prendre presque tout son temps. En qualité de consultant international pour les agences de développement de l’ONU, il se rend dans les endroits les plus pauvres de la planète, rêvant à un monde sans faim. Il est persuadé que « ce qui n’est pas partagé est perdu ». Alors, entre une mission et l’autre, Nasser écrit. 

La longue marche

de Monyka MADRIGALI

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 15/12/2016 | 9,90 €

La longue marche

Fuir l’horreur, à travers d’autres horreurs. 

Fuir la mort, à travers de multiples petites morts. 

Destins tragiques de ceux/celles qui n’ont d’autre espoir qu’une mort en sursis face à une mort certaine. 

Sans nom, tout au plus un visage et un corps qui luttent contre tout et tous – identité à jamais niée – , par l’argent payé pour rejoindre un mirage de survie. 

Hommes/femmes/enfants à l’existence rayée du possible, hommes/femmes/enfants à la peau noire ou bronze, au regard vide et pareillement absents. 

Où réside l’espoir quand tout se désagrège ? 

Il y a la nuit – partout, au-dessus dans le ciel dont on ne regarde plus ni étoiles ni soleil, en dessous dans la violence des flots qui secouent les viscères et l’âme, autour quand l’horizon se ferme sur une image de soi-même multipliée à l’infini par la douleur et la désespérance. 

Il y a ce qu’on pensait ne devoir jamais vivre. 

Ahmed, Leïla, Khaled, Youssef, qui d’autre encore dans la longue marche ?

Monyka Madrigali

Monyka Madrigali est née à Toulon. Licence en Lettres, licence en Philosophie – Université de Nice. Professeur de Français en Italie (Toscane). Collaboration comme traductrice avec PRESSENZA international Press Agency.

Le Céfran

de Tahar MAZOUZ

Récit de vie (5 SENS) | Paru le 09/12/2016 | 16,20 €

Le Céfran

"ETRE FRANCAIS EST UNE NATURE,

LE DEVENIR, UNE PHILOSOPHIE..."

L’auteur raconte, cinquante ans après ce que l’on a nommé en langage politiquement correct : « Les événements », son accession à sa nature « de céfran » (français), par le biais d’une langue et de sa poésie. Tour à tour désenchanté et drôle, souvent triste mais jamais amer, nous suivons l’étrange parcours à rebrousse temps d’un poète ordinaire en quête d’une identité promise par l’Histoire mais refusée par le quotidien.

« Ou comment je suis devenu français » est le sous-titre de cette oeuvre, une balade d’un demi-siècle, au fil de mots tordus et réinventés, une folie d’écrits vains qui a jeté « l’encre » sur une terre d’adoption pour la faire enfin sienne : « Sa France »

Tahar Mazouz

Fils de harkis, né en novembre 1961 à Aumale, en Algérie, Tahar MAZOUZ s’est pris de passion pour la langue et la littérature française, seuls cadeaux offerts aux migrants de sa condition, parqués dans des camps jusqu’aux dernières années de son enfance.

L’auteur a dans son parcours été lauréat de quelques prix de poésie, avant de s’attaquer à de plus longs métrages, comme : « La mille et deuxième nuit » (éditions ACORIA), un conte fantasque où la petite histoire accouche de la grande et, à présent : « LE CÉFRAN », un puzzle autobiographique d’un poète ordinaire.

 

 "N'en déplaise aux jeteurs de sorts", mes ancêtres n'étaient pas gaulois, seulement des barbaresques, pourtant j'ai choisi d'en être un, et ce n'est ni par obligation, ni par ruse, ni par calcul, mais par la plus grande des forces, l'amour...Vous lirez la suite dans :"Le Céfran" paru aux édition 5 sens

Fêlure

de Michel DIAZ

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 06/12/2016 | 13,00 €

Ce texte, d’une pureté poétique mise à nue, explore les chemins obscurs d’une vie parvenue à son mitan.

La pulsation du silence se fait entendre dans la beauté de l’hiver.

Le poète laisse alors entrevoir cette fêlure, qui au-delà de l’espoir, s’impose comme une délivrance.

 

Ces proses poétiques, rédigées sous forme de journal, sont aussi un récit. Celui d’un narrateur qui descend une à une les marches de l’hiver pour entrer dans ce qui sera son ultime silence. Confronté à ce qu’il appelle sa « douleur d’être », il explore ses zones d’ombre, interroge ses points de fracture et consulte ses souvenirs, mais demeure pourtant attentif aux premières neiges, aux lueurs du jour qui se lève et au mystère de la nuit qui tombe. Vivre est une expérience qui nous convoque à jouer notre rôle sur la scène du monde, une scène d’avance brûlée par le soleil noir de la tragédie. Car toujours, à la fin, retombe le rideau. Pourtant, écrit le narrateur, « Même dans le silence, le rythme continue à battre. Celui de l’univers et celui, sourd, du temps. » Et, plus loin : « Pour se sentir vivant, il faudrait  convoquer ce miracle : être là, sans paroles, pas trop avant de soi et pas trop arrière non plus, mais juste en équilibre sur la ligne de crête du souffle, accordé au balancement des secondes, au rythme de leur pouls. Libre de toute attente et de toute désespérance. » Mais cela est encore une autre manière de considérer ce que Cesare Pavese appelait justement « le métier de vivre ». Michel Diaz

Dans les pas de Joachim du Bellay

de Daniel PARIS

Dans les pas (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/12/2016 | 20,00 €

Ses vers décrivent sa vie, ses pensées. Ce fier gentilhomme de Liré, porteur d’un nom célèbre à la cour, devient l’ami de Marguerite, sœur du roi. Ses premiers poèmes, sa Défense et illustration de la langue française et sa participation au mouvement littéraire de la Pléiade le rendent célèbre mais, faute d’emploi, il part à Rome au service de son cousin le cardinal Jean. Il y passe quatre ans et y écrit ses plus beaux poèmes, ceux des Regrets, où il exprime sa tristesse romantique d’exilé. 
Moins heureux qu’Ulysse, il revient à Paris, devient sourd et malade, est renié par le cardinal qu’il a servi, voit mourir en tournoi le roi Henri qu’il aimait, puis partir sa protectrice Marguerite. Il s’éteint dans le chagrin le 1er janvier 1560 avant d’avoir atteint sa trente-huitième année.

LINE

de Marie-Claude MARAN-SCREF

13/20 (CHUM (LES EDITIONS)) | Paru le 01/12/2016 | 15,00 €

Line en est certaine : elle épousera un homme qui ne boit pas, travaille dur et ne dépense pas tout l'argent du ménage au bistrot. Un homme sérieux et droit, comme peut-être ce Raymond au regard franc qui lui fera un jour, du moins elle en rêve, franchir la barrière après avoir fermé définitivement la porte sur les mystères de la rue Jules Ferry.

L'auteur s'immerge dans la relation intime qu'elle a eu avec sa mère et nous conduit à la rencontre de cette femme. On se prend au jeu de la découverte d'un personnage dans son époque.

Agrégée de lettres c’est avec un style délicat, tout en pleins et en déliés, que Marie-Claude nous livre ce récit, émaillé à la façon d'Annie Ernaux des petites choses de son enfance.

Marcel Duchamp : l'art contemporain à l'épreuve de la théorie mimétique

de Jean-Marc BOURDIN

Cahiers de l'ARM (PÉTRA) | Paru le 01/12/2016 | 19,00 €

Très jeune, Marcel Duchamp renonça à la peinture et à la marchandisation de ses oeuvres, après avoir subi l’exclusion de son Nu descendant un escalier n° 2 du Salon des Indépendants, en 1912. Cet épisode rappelle les mythes fondateurs tels que René Girard les a analysés : rejetée par les siens comme maléfique, la victime est ensuite célébrée comme bénéfique et finit par déterminer les règles de sa communauté.
C’est ce que vécut Marcel Duchamp. Cet incident contribua à son exceptionnelle lucidité. L’artiste le redoubla ainsi délibérément, en 1917, en exposant un urinoir, voulant par là interroger sur l’existence d’oeuvres qui ne seraient pas d’art.
Cette pénétration lui conféra une capacité à échapper au jeu des rivalités mimétiques, dans une discrétion qui n’eut d’égal que l’accroissement paradoxal de sa renommée. Cet événement dérisoire en apparence eut une influence déterminante sur son existence personnelle – mais aussi sur les orientations de l’art conceptuel qui domine la scène contemporaine depuis un demi-siècle, sans toujours faire montre du même désintéressement.

Le désir de l'Autre : René Girard et Michel Henry

de COLLECTIF

Cahiers de l'ARM (PÉTRA) | Paru le 01/12/2016 | 14,00 €

Le 7 novembre 2015, avait lieu à la BNF un colloque confrontant les pensées de René Girard et Michel Henry, intitulé « Le désir de
l’Autre ».
Cette rencontre eut lieu trois jours après le décès de René Girard. Elle fut ainsi pour tous les participants l’occasion de lui rendre
hommage. A la suite des confrontations déjà organisées par l’Association Recherches Mimétiques entre René Girard et des
penseurs français du XXe siècle (Bourdieu, Levinas, Lévi-Strauss, Derrida, Sartre, etc.), il apparaissait nécessaire de mettre la théorie
mimétique en présence, cette fois, de la phénoménologie de Michel Henry, chez qui la question de l’Autre est cruciale.
Nos travaux nous ont permis de manifester, peut-être contre toute attente chez des penseurs aux méthodes si différentes, une convergence, voire une complémentarité, dans la définition du désir, dans celle de la nature de la violence qu’il suscite, et aussi
dans celle de la possibilité de son dépassement.

Contributions de Thierry Berlanda, Benoît Chantre, Grégori Jean, Jean-Philippe Milet, Adrian Navigante et Jérôme Thélot.