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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

L'Attendeur (de Première classe)

de Fabien MARECHAL

editions le Chant des Voyelles (LE CHANT DES VOYELLES) | Paru le 08/10/2024 | 21,00 €

Fabien Furnier a intégré un nouveau corps d'élite: les Attendeurs 

Piécettes pour un Paradis baroque

de Lorenzo PESTELLI

Poche (EN BAS) | Paru le 01/10/2024 | 12,00 €

Les Piécettes pour un Paradis baroque ont été écrites en Tunisie et en Algérie entre 1962 et 1964, du temps où Lorenzo Pestelli s’était mis à composer des dictées pour ses élèves. Nées d’abord comme des improvisations, ces « piécettes » ou textes en prose poétique s’ordonnent peu à peu en une écriture plus construite qui aboutira plus tard aux deux volumes de Le Long Été. Explorations des alvéoles de la mémoire de l’enfance, pérégrinations au Maghreb et au Sahara en passant par des excursions en Asie, ces écritures foisonnantes, « baroques », accompagnent et fouillent les soubresauts des révolutions des années cinquante et soixante.

Auteur

Né en 1935 à Londres d’un père florentin, diplomate, et d’une mère belge et anglaise, Lorenzo Pestelli passe sa jeunesse à Florence et à Rome. Il poursuit des études de philosophie à Louvain puis des études ès lettres à Montréal et à la Sorbonne à Paris. Il se marie avec Michène Caussignac en 1956. Il enseigne au Maghreb de 1962 à 1964 puis en Chine de 1964 à 1965. Ensuite, il entreprend une longue traversée de l’Asie avec sa famille (il rencontrera Nicolas Bouvier au Japon). En 1967, il décide de s’installer à Genève. Il est mort accidentellement au cours d’un voyage au Maroc en 1977.

Préfacier

Jean Richard, éditeur, libraire, diffuseur, et ami de l’auteur, a rédigé un mémoire sur Le Long Été et a publié l’oeuvre posthume de Pestelli, Pour une décollation de Saint soi-même (1984, Zoé).

L'amant du Mistral

de Dominique NIEZNANY, Dominique NIEZNANY, Dominique NIEZNANY

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 01/10/2024 | 18,00 €

 

Une femme, un homme. Des hommes, des femmes... Dans ce recueil tout est affaire de rencontres, d’effleurements, de confrontations, d’observations. L’humour est présent, la lucidité aussi. Cela donne une petite musique qui, parfois nous fait sourire et, souvent, nous laisse songeur

 

Né en Allemagne, grandi en Pologne, vivant en France, tour à tour pompiste de nuit, maquettiste d'architecture, lecteur de français en Suède, prof de lycée, agent de voyages, traducteur, urbaniste, Dominique Nieznany hésite maintenant entre deux carrières : écrivain nobélisable ou plombier polonais ? Vu la pléthore de candidats au Nobel et la pénurie d'artisans, la deuxième option semble plus réaliste. Mais sait-on jamais ? 

 

 

POLAROIDKAMERAS

de Alain MARC

La bleu-Turquin (DOURO) | Paru le 01/10/2024 | 18,00 €

Die „Polaroidkamera“ ist zuerst ein Begriff. Ganz nah schreiben. Ganz nah vom Objektif, ganz nah vom Sex, in Zustand der Erektion. Ein sehr kurzer Moment, ebenso kurz wie der Orgasmus. Über den Orgasmus, die Obszönität, das Unzeigbare, das Unsagbare schreiben. Über das Sehen, das Unverzügliche, schreiben. Über den Schweiss, auch, der auf der Haut steht. Vor dem Geistigen fliehen und nur den Körper, seine Obszönität zeigen.

Zu der Zeit, als die Polaroidkamera das fotografische Klischee ersetzen wird (und pornografische).

Ein „Zyklus des Spermas“, ein „Zyklus der Pisse“, und ein „Zyklus der Scheisse“ – dem Bild der drei Elementen der sexuellen Materie entsprechend, je nach dem Kommen dieser Polaroidkameras Gestalt angenommen haben.

Das Werk ist von neun Tuschen des Kunstmalers Jacques Cauda  begleitet.

Humains, trop d'humains ? Avis à la population

de Georges SEBBAG

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 24/09/2024 | 23,00 €

Comme toutes les espèces vivantes, l’humanité tend à se conserver et à proliférer. Mais ayant réussi à mettre la main sur les phénomènes naturels, elle a pu prononcer des arrêts de vie ou de mort sur les autres espèces. L’espèce humaine est devenue le parasite suprême qui vampirise tout ce qui végète, vit et meurt à la surface du globe. Mais nous autres, individus du grand nombre, succombons à notre tour sous notre propre nombre et sous une avalanche d’images. Nous avons beau nous jeter dans la mêlée, nous ne résistons pas à l’accumulation des corps, au vrombissement des images, au gonflement des phrases, au tournoiement des idées, au fracas des durées, à la vitesse des chiffres, au harcèlement des perdants, au rétrécissement du champ visuel, à la manipulation du vivant, à la transgression publicitaire, aux sondages instantanés, au lotissement du paysage, à l’affaissement des convictions. Nous sommes déconfits. C’est moins la comptabilité des nouveau-nés et des cadavres qui nous terrifie que notre incapacité à fixer les ombres et les nombres.

Je lisais, ne vous déplaise

de Thomas A. RAVIER

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 24/09/2024 | 23,00 €

« À quoi bon cette fresque de mes lectures dans un monde où il n’est même plus nécessaire de brûler les livres pour assurer leur disparition instantanée ? J’en appelle aux martiens de la bibliothèque. L’humanité ? Parlons-en. Des enfants formant une mêlée autour de l’urne trompeuse d’un smartphone ; des adultes parcourant de ces livres numériques dont les pages fantômes ne renfermeront jamais de fleurs séchées ; des vieillards promenant un doigt sur l’écran de leur tablette à la manière d’aveugles de formation sur du braille lisse. Le passé ? Pourquoi pas, mais avec, comme on le voit dans les musées, « CLIC-CLIC », ses œuvres d’art à emporter. Rien pour exciter les foules, on s’en doute, à côté de la perspective d’une destruction planifiée. Et ce sont les mêmes dont on voudrait nous faire croire qu’ils pourraient lire « La comédie humaine » ou « À la recherche du temps perdu » ? S’ils arrivent à lire la notice de leur portable, ce sera déjà bien. 

Si les noms de Montaigne, Shakespeare, Bossuet, Marivaux, Proust, Morand, Colette (Colette, je vous aime?!), Bernanos, Artaud, Céline, Faulkner, Genet ou Sollers ne vous semblent pas suffisamment importants pour leur consacrer toute une vie au détriment de contemporains discutables, que ce soit les romanciers de “prestige” (comme on le dirait de biens immobiliers exceptionnels), les bons élèves surclassés (un critique littéraire acheté, un livre offert), les poètes à lire au calme, l’élevage durassien, les blogueurs anoblis ou tout le gratin des victimes qui font le bonheur des librairies… Alors ce livre n’est pas pour vous. » 

TR

Le Lieutenant du Montana

de Norbert JAKOB

Fiction (5 SENS) | Paru le 15/09/2024 | 22,00 €

Ce récit débute dans les profondeurs de la jungle colombienne et s’échafaude autour de la personnalité mystérieuse d’un homme. Qui est Jordan Francoeur ? Un lieutenant de police exemplaire, efficace, jalousé par sa hiérarchie, qui sur un coup de tête quitte sa brigade du Montana ? Ou un homme au passé trouble ? On le découvrira au fil de l’intrigue quand il enquêtera pour son compte sur de mystérieuses disparitions dans la Grande Vallée du Missouri. Il trouvera une aide inattendue de la part de Maggy Richkof. La jeune femme, informaticienne de talent, n’est pas là par hasard, elle aussi dissimule un pénible secret.

Norbert Jakob

Norbert Jakob est né à Genève. Passionné par la pratique des arts martiaux, il crée sa propre école et la dirige avec succès pendant plus de 40 ans. Son engagement inlassable a permis de former plus de 20 ceintures noires de judo. Norbert a débuté sa carrière de judoka à l’âge de 13 ans pour devenir la plus jeune ceinture noire (1er Dan) de Suisse. Champion Suisse et titulaire de l’équipe nationale pendant plusieurs années, il a défendu les couleurs nationales avec brio.

Dans les années 2000, Norbert a commencé à coucher sur papier son trop-plein d’imagination. Narrateur passionné, il a écrit à ce jour une trentaine d’ouvrages, du roman d’aventure au thriller policier. Il a publié huit romans et a reçu une distinction littéraire de la Fondation Créativité, à Zürich, en 2014.

Guetter les embellies

de Martine ROUHART

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 15/09/2024 | 18,00 €

Le langage de la nature paraît hautement accessible à celle qui dit vouloir, un jour, « partir avec des valises pleines de plumes ».

Entretemps, on peut faire un bout de chemin avec elle aux limites de ce que permet la joie quand « des nids se creusent dans nos têtes ».

La poète, à l’instar d’un de ses modèles, le poète Philippe Jaccottet, sait « guetter les embellies ». L’image est belle et fait titre pour une poésie de chevet qui, dès l’aube, nous ouvre les portes du ciel à la première lueur.

Nul doute que le lecteur ou la lectrice sera conquis par la « pente douce » de son chant.

(Extrait de la préface de Patrick Devaux)

je voyage

je regarde le paysage

changer de couleur

 

les saisons tournent

 

je voyage

avec la Terre

 

 

Racines de l'éphémère

de Pascal FEYAERTS

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 15/09/2024 | 18,00 €

Appliquant le principe bouddhique selon lequel un lieu n’est jamais vide lorsque l’esprit est rempli, Feyaerts apprivoise le néant, le nourrit d’essentiel, puisant dans la finitude individuelle des raisons de croire en une infinitude collective.

Poète d’instinct, l’auteur nous emmène sur la sente de son questionnement, vers sa lumière.

«On voit à la démarche de chacun s’il a trouvé sa route. L’homme qui approche du but ne marche plus ; il danse. »

Cette pensée de Nietzsche traduit bien l’art poétique de Pascal Feyaerts : danser sur le fil éphémère de l’existence pour donner un peu de poids à notre insignifiance, quelque ancrage à notre impermanence.

Racines de l’éphémère… Un titre magnifique, proche de l’oxymore, pour un recueil tout en contrastes, un miroir derrière lequel la vérité nous regarde.

(extrait de la préface de Philippe Colmant)

Terrains conquis

de Colmant PHILIPPE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 15/09/2024 | 20,00 €

Dans TERRAINS CONQUIS, le rêve et l’éblouissement viennent équilibrer la réalité et le désenchantement.

Sur fond d’impermanence – un thème qui lui est cher – l’auteur sème des cailloux blancs et noirs, trace un chemin au crayon du cœur. Un recueil comme un souffle, comme un ruban de vie qui flotte au vent.

« Rien n’est acquis, que des moments volés au temps qui passe en sables mouvants sur les rails, le chemin quotidien des jours qui s’enchaînent.

Vivre avec l’idée fixe

L’obsolète obsession

De laisser son empreinte

Dans le sable du temps

Le grand œuvre est ailleurs

Dans l’alcôve du cœur

 

L’œuvre est vaine : seul l’amour est en œuvre aux cordes du cœur. »

(extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

L'OMBRE L'EAU QUI S'ÉCOULE

de Philippe LORRAIN-VESQUE

AZOÉ (AZOÉ) | Paru le 15/09/2024 | 15,00 €

Lointaine est la mélodie de mon cœur
Elle se perd jusqu’aux sables de l’enfance
Jusqu’au sel
Elle a mêlé nos souffles
Dès mon plus jeune âge

Par elle j’entends le feu j’entends la joie
Le jeu le rire chante la rudesse
Elle n’a ni allure ni visage
Ni un rien qui la nomme
Et m’accompagne

Avec elle s’en ira-t-elle mon âme
Lointaine mélodie de mon cœur
Aux mélodies immortelles

Ce que l'ombre cache au soleil

de Ahcène HÉDIR

Fiction (5 SENS) | Paru le 15/09/2024 | 22,00 €

Après l’incendie qui a ravagé son appartement parisien, Luciole trouve refuge au Touquet. C’est là qu’elle rencontre Alvares, un mystérieux dramaturge espagnol. Très vite, une passion incandescente éclot entre eux. Cependant, l’arrivée de Lucyna, une comédienne envoûtante et talentueuse, vient tout bouleverser. Secrets, trahisons et dilemmes s’entremêlent dans cette histoire d’amour et d’art. Un roman intense, où passion et suspense se mêlent avec force.

Ahcène Hédir

Ingénieur de formation et passionné de littérature, Ahcène Hédir quitte Alger en pleine guerre civile. Marqué par l’assassinat de journalistes et d’écrivains, il trouve dans l’écriture une réponse à la violence. Sa plume mêle subtilement science et logique, apportant à ses récits des nuances intellectuelles et émotionnelles. À travers trois romans poignants, il explore la tragédie humaine, les choix moraux et les vérités intérieures, donnant vie à des personnages complexes. Dans ce nouveau roman, il nous plonge au cœur des méandres de l’âme humaine, révélant nos vérités les plus enfouies.

Comme si vous y étiez

de Alain CHANUDET

Fiction (5 SENS) | Paru le 15/09/2024 | 19,00 €

Le narrateur, Stanislas Delarêverie, a un don particulier. Il se dit journaliste intemporel de l’Histoire et, à ce titre, prétend voyager dans le passé pour nous rendre compte d’évènements historiques au cours desquels il fait apparaître des personnages ignorés des manuels d’Histoire. Mais ont- ils vraiment existé ou sont-ils le fruit de son imagination ou de ses rêves ? Il va ainsi nous dévoiler, au fil de ces quatorze nouvelles sous forme d’articles, la vie de ces personnages inconnus qui auraient contribué, de manière plus ou moins anodine, à façonner notre Histoire. Ce voyage dans le temps nous fera découvrir le rôle de l’espiègle Elantia lors de l’arrivée des Phocéens sur la côte méditerranéenne 600 ans avant notre ère, la duperie du séduisant Peire Marti, troubadour auprès d’Aliénor d’Aquitaine, l’amour secret de Charlotte pendant la prise de la Bastille, le destin d’Andréa Vezzanoce, disciple de Léonard de Vinci au château d’Amboise où se rencontrent François 1er et Jacques Cartier, sur les barricades de la Commune, Louise la belle muse, inspiratrice du Temps des cerises de Jean-Baptiste Clément ou cet improbable lien tissé par Derek Egland, surveillant au collège de Rugby, entre Shakespeare et la création du sport éponyme et tant d’autres personnages sortis de l’oubli… ou de l’imagination de Stanislas. Sa dernière rencontre nous apportera, peut-être, la vérité…

Alain CHANUDET

Alain CHANUDET passe son enfance et son adolescence dans les Hautes-Pyrénées. Après des études en Sciences-Economiques à l’université de Toulouse, il travaille comme cadre commercial dans des sociétés de négoce. Depuis quelques années, il s’est lancé dans l’écriture en produisant des nouvelles lors de concours, puis en publiant un essai politique. Avec Comme si vous y étiez, un recueil de nouvelles, il nous livre son quatrième ouvrage, après L’Edelweiss d’or (roman policier), Le partage des ombres (roman) et Glucose, une drôle vie de chat (récit humoristique illustré).

Recadré ?

de Christian SATGÉ

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 15/09/2024 | 14,00 €

Si par la force des mots on ne peut changer le monde, on peut le lire et le dire, y compris dans ce qu’il a de plus beau… ou de moins bon. Ainsi, en posant la plume pour que les vers s’envolent, on en fait un tableau à sa façon en brossant une nature que nous n’avons pas encore rendue totalement morte, ou en peignant des caractères brouillonnants malgré nos convenances et nos conventions, voire en esquissant un moment ou en estompant un instant de notre monde crayonné, pressé et pressant. Pour croquer sensations et sentiments, à dessein, sans rien farder, avec leurs ombres et leur lumière, il suffit d’encrer des lignes inégales, de « composer ». Mais jouer avec des sons pour tons et teintes, des traits pour lignes… c’est là que le cadre, parfois, blesse. Aussi, avec Nicolas Boileau (À M. de Molière, Satire II, Satires, 1666) je serine : « … Maudit soit le premier dont la verve insensée / Dans les bornes d’un vers renferma sa pensée, / Et, donnant à ses mots une étroite prison, / Voulut avec la rime enchaîner la raison ! / Sans ce métier fatal au repos de ma vie, / Mes jours, pleins de loisirs couleraient sans envie, / Je n’aurais qu’à chanter, rire, boire d’autant, / Et comme un gras chanoine, à mon aise et content, / Passer tranquillement, sans souci, sans affaire, / La nuit à bien dormir, et le jour à rien faire… »

Christian Satgé

Christian Satgé, rimailleur rimant pourtant ici, propose, sa soixantaine approchant, un second volet de vers parés de vair et d’hivers vêtus de vert. En rien condamné à un exil poétique qui l’éloignerait de nous, il évoque ses paysages, intérieurs ou non, qu’on semble connaître, et les peuple d’êtres – réels ou bien fictifs ? – que l’on croit (re)connaitre. Peu ou prou…

Le capitaine sur la falaise

de Francisco ARENAS FARAUSTE

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 15/09/2024 | 13,00 €

Écoutez, écoutez-moi…

Laissez-moi vous conter ma vie, découvrez une histoire inimaginable, comment j’ai traversé la guerre, comment j’ai rencontré l’amour. Dans ce roman, vous visiterez une île mystérieuse en Méditerranée, un territoire couvert de fleurs sauvages, survolé par des milliers d’oiseaux. Vous y ferez la connaissance d’un ange et avec moi, vous réaliserez que même lorsque toutes vos illusions semblent s’être évanouies, celles-ci ressurgissent, car le souvenir du merveilleux ne s’efface jamais. Dans l’Italie de la Deuxième Guerre mondiale, un capitaine venu du nord fait une rencontre incroyable qui bouleverse sa vie à jamais. Ce récit surprenant inspiré de faits réels vous fera franchir des portes que vous n’auriez jamais pensé traverser.

Francisco Arenas Farauste

Francisco Arenas Farauste est né en Espagne et vit désormais en Suisse. Autodidacte curieux, il observe le genre humain et essaye, à sa façon, de témoigner des absurdités, des folies de ce monde. Après deux premiers romans « Le comte foudroyé », « Nos plus beaux jours sont des mensonges » et un recueil de nouvelles « Huit mille », « Le capitaine sur la falaise » est le dernier opus de sa trilogie sur l’illusion et les illusions.

Dédales intimes

de Lielie SELLIER

Fiction (5 SENS) | Paru le 15/09/2024 | 20,00 €

Le commissaire Théo dirige un département d’affaires non élucidées, son épouse Lara, universitaire, collabore dans l’ombre à leur résolution. Théo et sa brigade travaillent sur des meurtres à la mise en scène étrange de jeunes femmes rousses retrouvées mortes à côté d’un point d’eau. Enquêteurs spécialisés, ils font le lien entre les nouvelles victimes et des dossiers non résolus vingt ans auparavant. S’agit-il d’un tueur en série, d’un copycat ? Lors d’une soirée au théâtre, Lara stocke dans sa mémoire un détail qui la mènera à quitter l’ombre pour la lumière. Parti à sa recherche, Théo sera confronté au pire. Des signes lui révéleront que Lara est toujours à ses côtés. Pourront-ils se retrouver à la frontière entre la vie et la mort ? Une nouvelle investigation faisant écho à une affaire classée de femmes disparues conduit Théo dans une petite ville de Province. Il choisit d’emmener avec lui son nouvel adjoint Julius Beauchamp. Que cache ce garçon introverti et torturé ? Lara, évoluant désormais dans le monde de l’entre-temps, investigue de son côté en compagnie de sa nouvelle équipe, formée d’un aigle, de deux corbeaux et un renard. Théo et Lara se retrouveront face à de trompeuses apparences, à un combat ancestral entre le bien et le mal. Ils seront entraînés dans les méandres de l’âme humaine, ménageant suspense, psychologie et quête de la vérité.

Lielie Sellier

L’auteure a écrit des romans, un recueil de nouvelles et des articles et nouvelles pour la presse féminine. Elle aborde des thèmes tels que la diversité, l’acceptation de la différence, les changements de choix de vies, les rapports entre humains et animaux, les liens entre le monde des vivants et des morts, la résilience. Elle anime des ateliers d’écriture et un club de lecture à Paris auprès de différents publics : enfants et adultes.

Je sais qui m'a tué

de Cyril SAPOCKO

Fiction (5 SENS) | Paru le 15/09/2024 | 17,00 €

Dans le coma, Oliver découvre que l’accident qui l’a mené dans un service de réanimation a été volontairement provoqué. Immobilisé dans son corps devenu son cercueil, il accède à un monde invisible aux possibilités à nul autre pareil. Oliver va y puiser les ressources pour enquêter et tenter de trouver le tueur. Il va faire la rencontre de Jude, un ancien flic tué en service, errant dans le Bas-Astral. Le policier va lui proposer son aide. Insensiblement, Oliver va lever le voile sur les intentions masquées de Jude et découvrir le vrai visage de certains de ses proches. Une course contre la montre s’engage. L’assassin rôde toujours et compte bien mettre définitivement un terme à l’existence d’Oliver.

Cyril Sapocko

Après une carrière de plus de 20 années dans le monde du marketing et de la formation professionnelle, Cyril Sapocko se consacre désormais à l’activité de romancier et scénariste (fiction TV et cinéma), après avoir été édité pour une collection de romans Jeunesse sur le voyage. Son univers mêle des aventures entre réel et fantastique.

Les ombres cousues

de Myriam MOSCONA

Leçons de vie judéo-espagnoles (LIOR ÉDITIONS) | Paru le 09/09/2024 | 20,00 €

Comment évoquer une vie, une jeunesse, une enfance dans toute son amplitude ? Qu’est-ce qui nous constitue véritablement et peut résister au temps ? Et si nous étions un arbre, vers quel ciel tendent nos branches et dans quelle terre plongent nos racines ?

L’écriture est sans doute l’un de ces moyens imparfaits qui permet de capter un peu de nos vies et d’en partager l’expérience.

Myriam Moscona dans cette œuvre ambitieuse relève l’éternel défi d’une façon toute personnelle qui associe intimement le plus quotidien au monde onirique. La vie prend l’apparence d’un mille-feuille, de mille couches de sédiments accumulés à travers lesquelles seules la mémoire et l’imagination peuvent circuler. Il y a bien sûr ce que l’on sait ou que l’on croit savoir à travers les livres d’histoire, les récits rapportés qui fixent des repères fidèles. Il y a les souvenirs embrumés de l’enfance dont émergent des scènes matricielles. Il y a les voyages qui permettent de remonter aux sources du temps. Il y a les traces de nos lectures qui résonnent encore en nous. Il y a la polyphonie des langues qui se répondent et ne se traduisent pas. Il y a surtout les rêves qui font remonter à la surface ce qui ne passe pas et continue de nous hanter.

Au terme de ce voyage à travers des ombres, tout ne sera pas élucidé, mais ce qui restera pour partie obscur, car d’ordre poétique est peut-être la plus grande richesse de ce livre polyphonique.

La vie sous les bombardements

de Ibrahim KHASHAN

Littérature (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 06/09/2024 | 16,00 €

Au lendemain du massacre du 7 octobre et dès les premiers jours d’une riposte impitoyable dans la bande de Gaza, Ibrahim Khashan, infatigable militant pour la paix et la justice en Palestine et dans le monde, commence à écrire de brefs et puissants récits de vie sous le feu de l’armée israélienne. Ces courtes chroniques nous peignent sans emphase ni misérabilisme le quotidien tragique du peuple gazaoui. Pour autant, elles ne sont pas exemptes d’une certaine poésie, car l’homme, au-delà de ses engagements, est écrivain, poète et conteur.
[…]
Comment un homme, nécessairement abattu par l’atrocité de la guerre et contraint par la peur, trouve-t-il en lui les ressources pour mettre en forme tous les trois ou quatre jours le récit sans retouche apparente d’une scène vue ou vécue, loin de tout discours institutionnel ou médiatique, presque sans psychologie, ni colère ?
Qu’est-ce qui le pousse à faire assidûment le constat concret, matériel, objectif, de faits ordinaires survenus dans l’extraordinaire de la guerre, à nommer les lieux et les personnes les plus humbles, enfants, femmes et pauvres gens — ceux qui semblent ordinairement le moins destinés à entrer dans la mémoire du monde ?Sans doute Ibrahim Khashan sait-il qu’il incombe aux écrivains de rédiger l’histoire qui manque cruellement à son pays ; sans doute pense-t-il, avec Silvia Moresi, que « la littérature est la seule histoire possible de la Palestine ». On peut se réjouir qu’ainsi c’est une histoire moins officielle, plus diverse et complexe, qui se constituera.

Banc

de Pierre GONDRAN DIT REMOUX

Nuits indormies (AUX CAILLOUX DES CHEMINS) | Paru le 02/09/2024 | 12,00 €

Traîner

de Pascal BATTUS

ARTDERIEN (ARTDERIEN) | Paru le 02/09/2024 | 30,00 €

Livre-objet. Cinquante dessins réalisés en train, dans les méandres d’une ligne droite.
En captant la subtile vibration du train en marche, ces dessins s’apparentent à une sismographie. Comme l’écrit Jean-Luc Guionnet dans le livret intérieur, ils révèlent moins une intention que l’incalculable des conditions présentes, une durée plus poreuse que les horaires du train, un geste qui s’entête sans tête sur ces dessins sans desseins.
+ une préface de Jean-Luc Guionnet, Le truchement Pascal

Je suis redevenu celui que je n'avais jamais été

de Philippe BOURET, Andréas BECKER

Présences d'écriture (DOURO) | Paru le 01/09/2024 | 22,00 €

Au début était le mot, et à la fin aussi est le mot.

Le mot est, c’est tout.

En ce sens, le seul sujet de l’écriture est l’écriture, ou plus exactement

le seul sujet de l’écrit est l’écrit, l’acte d’écrire.

Le seul sujet que désigne le mot est le mot.

Par les mots, on accède aux mots.

Par la déformation des mots, on accède aux déformations qui sont

nécessaires pour dire.

Sinon, on ne dit rien.

Pierre Cardin gibt sich die Ehre

de Gérard CHAMBRE

livres allemands (PEARLBOOKSEDITION) | Paru le 01/09/2024 | 19,00 €

"Theater mache ich nicht für das Publikum, sondern zum meinem eigenen Vergnuegen. Das Publikum weiss nicht, was es mag. Ich schon. Ich weiss, was die Leute moegen".

Mit Humor und großem Einfuehlungsvermoegen teilt Gérard Chambre mit uns in diesem Buch Erinnerungen aus ueber fuenfzig Jahren kuenstlerischer Zusammenarbeit mit Pierre Cardin, der vor allem bekannt war fuer seine eigenwilligen Modekreationen. Er zeichnet so das intime Portraet eines großzuegigen und in seiner Kreativitaet und Begeisterung ungebremsten, klugen Geschaeftsmannes, der Kunst in all ihren Formen liebte.

L’adieu au plomb. La Fédération suisse des typographes et le changement technique (1950-1980)

de Frédéric DESHUSSES

Histoire (EN BAS) | Paru le 01/09/2024 | 26,00 €

Dès la fin des années 1960, l’industrie des arts graphiques traverse une période d’intenses mutations qui dure quatre décennies. Les machines à fondre le plomb sont progressivement remplacées par l’offset et l’héliogravure, puis la composition assistée par ordinateur devient le standard. De nombreuses professions liées à des techniques spécifiques des arts graphiques disparaissent dans les années 1970-1980. La question du progrès technique est en débat dès la fin des années 1960 au sein de la Fédération suisse des typographes.
La recherche proposée ici s’inscrit dans une histoire de la désindustrialisation, tout comme l’informatisation du travail dans le secteur des arts graphiques s’inscrit dans le mouvement d’érosion du capitalisme d’usine.

Auteur

Frédéric Deshusses est archiviste pour l’association Archives contestataires à Genève. Il est l’auteur de Grèves et contestations ouvrières en Suisse 1969-1979 et a dirigé, avec Stefania Giancane, Traces et souvenirs de la contestation: Charles Philipona. Ces deux titres sont publiés aux éditions d’en bas.

L'Architecte

de Charles E. RACINE

Littérature (EN BAS) | Paru le 01/09/2024 | 14,00 €

Nous vivons sous le règne du kitsch, et nous avons perdu jusqu’à la faculté de saisir cela, comme les fous qui se croient sains d’esprit. C’est le drame de notre vieillesse, de toute vieillesse : au moment même où il faudrait posséder la plus grande force morale (pour se savoir débile, sur le point de déchoir), alors justement les forces font défaut, et l’on se met à bavoter en dodelinant.

Sous couvert d’une enquête judiciaire, L’Architecte est une réflexion sur la place de l’art dans une société régie par l’économie.
C’est aussi une méditation sur la difficulté que l’on éprouve lorsqu’on tente de cerner la personnalité d’un être humain. Les trois témoins (son ex-femme, son ami, sa jeune maîtresse) dressent de lui des images contrastées, souvent contradictoires. Comment découvrir le « vrai » Grisel ? Existe-t-il seulement ? Lui-même se livre dans ses lettres mais cela ne fait qu’ajouter à la complexité du personnage.

Auteur

Charles-Édouard Racine est l’auteur de romans, de récits ainsi que d’études critiques sur des textes de Ramuz, Monique Saint-Hélier et Jacques Chessex. Né en 1951, il vit à L’Abergement, au pied du Jura.