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l'autre LIVRE

Nouvelles

Fantômes de la Grande Guerre

de Christelle COUREAU-POIGNANT

Hors collection (COURS TOUJOURS) | Paru le 25/10/2017 | 20,00 €

Un siècle après la fin du conflit, vestiges, traces et cicatrices de la guerre de 14-18 continuent de nous habiter.
Christelle Courau-Poignant porte avec talent un regard inédit et personnel sur notre histoire. Elle partage avec nous une vision émue, tendre et teintée d’humour de ce drame collectif, par le prisme de destins individuels. À la fin des nouvelles, l’auteure nous livre des clefs de compréhension sur le conflit et le contexte des récits.

Marcel pour les filles

de Léon BELLEVILLE, Grégorio DÉSIDERIO

Nouvelles (5 SENS) | Paru le 12/10/2017 | 16,20 €

Léon Belleville et Grégorio Désiderio sont des amis de lycée qui ont appris à écrire ensemble. Chacun une plume en main, ils ont rédigé à tour de rôle phrases et paragraphes jusqu’à ce que l’inspiration se transforme en histoire. D’histoire en histoire, ils ont forgé ce recueil de nouvelles qui est un hommage à leurs excentricités de jeunesse.

De terre et de rêve

de Marko SOSIC

Nouvelles slovènes (FRANCO-SLOVÈNES & CIE) | Paru le 30/09/2017 | 15,00 €

« … j’aperçois Alma, dont le père a fait massacrer beaucoup de gens pendant la Seconde Guerre mondiale... C’est ce qu’on raconte sur le père d’Alma, qui vit maintenant en Argentine. On dit qu’après la guerre il a acheté une maison à l’orée du village où vivent Alma, son frère, Gabriel, et leur mère. On le voit quand il vient d’Argentine rendre visite à sa famille et qu’il se promène dans le jardin devant la maison, entre les plates-bandes de roses et d’hortensias et les pins argentés. On le voit parfois ramasser une pomme de pin tombée d’une branche, mais dans ses mains on dirait une grenade pour massacrer les gens...

Et soudain je suis dans les pensées d’Alma... Lorsqu’il est long à revenir et qu’il me manque, je m’introduis parfois en cachette dans la chambre de papa et maman, j’ouvre l’armoire où se trouvent les chemises que papa n’a pas emportées. J’entrebâille doucement la porte et je les vois suspendues, blanches, lumineuses et parfumées, sur des cintres en bois. J’approche mon visage, je ferme les yeux et j’inspire pour me pénétrer de leur odeur. Ensuite, dans mes pensées, ces chemises se tachent du sang de tous les gens que mon papa a fait massacrer et je pleure en silence. Maman dit qu’il n’a pas pu faire autrement, parce qu’il combattait de l’autre côté, que tout simplement il n’a pas pu faire autrement... A travers mes larmes, je vois tous ces gens morts... Je ne connais pas leurs visages, je ne sais pas comment ils s’appellent, mais je les vois, là, près des chemises blanches, dans l’armoire, comme s’ils étaient là... Ensuite je ne pleure plus. J’ouvre les yeux et je vois que les chemises sont toujours là, blanches, lumineuses et parfumées. Je ne veux plus les regarder, je ne veux plus de cette armoire, je ne veux plus de mon père. Je veux partir ailleurs, là où personne ne me connaît. Je claque la porte de l’armoire, même si je sais que je vais y revenir et l’ouvrir pour y sentir encore les chemises de mon père quand il n’est pas là, même si c’est au prix de mes larmes et de mes souffrances, vous comprenez ?

… J’entends soudain la voix d’Alma : Viens, Gabriel, viens, mon frère...Et soudain, en moi, tout est tranquille... Je sens le vent qui frôle mon visage, et je me dis que ma sœur va me serrer contre elle et que j’entendrai en moi sa voix quand elle dira devant l’armoire ouverte où est posé un bouquet de lavande parfumée, ô, mon Dieu, pourquoi nous as-tu fait ça ? »

 

La nourrice aimait Chopin

de Marie-Laure SCHISSELÉ

Nouvelles (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/09/2017 | 12,00 €

À l’affut des souvenirs – vrais ou faux ? – la dénicheuse rôde aux terrasses, fouine dans le grenier, brave les embruns, bat la campagne, guidée par une musique qui dit l’universel. 

En neuf histoires déroutantes, l’auteur ravive les soubresauts d’une enfance blessée, 
des désillusions d’amours absolues, 
des révolutions sociales et féministes encore à mener.
 

Comment rendre un paon heureux

de Marie-France DE MONNERON

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 19/01/2017 | 10,00 €

Dans ces nouvelles, Marie-France de Monneron explore avec humour les mille et une facettes du désir. Comment hommes et femmes réagissent-ils devant une même situation ? Pourquoi les uns donnent-ils une réponse rationnelle, les autres une réponse émotionnelle ? Au-delà de tout sexisme, au-delà de tout préjugé, au-delà de tout complexe, l’auteure sait seulement que les humains cherchent à tout prix le bonheur. Pour y parvenir, ils doivent s’extraire de leur quotidien afin de vivre une réalité meilleure : ils fantasment, ils rêvent, ils se mentent à eux-mêmes et par là même aux autres, ils trichent, ils séduisent… Ils ont un terrible défi à assumer : rester vivants envers et contre tout !

Eternelle Espagne

de Kyra GOMEZ

Nouvelles (ENVOLÉMOI ÉDITIONS) | Paru le 01/10/2016 | 12,00 €

Ces treize nouvelles ont pour toile de fond la guerre d’Espagne qui, comme toute tragédie, parcourt les générations à la manière d’une rivière souterraine. Les souffrances, les humiliations, les déchirures hanteront à tout jamais les descendants et les portés disparus. À moins que les langues ne se délient. À moins que les trous sombres de la mémoire, creusés par l’oubli et le silence des survivants, ne soient comblés. À moins que les fantômes de cette guerre ne puissent être entendus pour enfin retrouver la paix. C’est ce que tentera de faire, un peu malgré elle, Ana. Un personnage attachant que l’on suivra dans plusieurs de ces courts récits, contrainte de côtoyer les ombres d’un passé qui ne lui appartient pas, mais qui la ronge.

Les nouvelles, réunies dans ce recueil, s’inspirent très librement des histoires racontées dans le cadre familial de l’auteur. Toutefois, ces textes se basent sur des faits réels et témoignent à leur manière d’un passé douloureux que l’auteur souhaite transmettre pour que « la mémoire des hommes libres » ne sombre pas dans l’oubli.

Éternelle Espagne n’est ni vraiment un recueil de nouvelles au sens classique du terme, ni un roman historique, ni tout à fait un témoignage, ou une autobiographie. Cet ouvrage est le fruit d’un long chemin d’interrogations ; des lignes de texte qui essayent de recoudre une vieille blessure avec un fil de mots emplis de compassion et d’une force inébranlable pour s’autoriser à guérir du passé, à revivre, sans pour autant ne vouloir rien effacer ! Nous partageons le bonheur de l’auteur lorsqu’elle écrit enfin : « Après avoir joui d’une dernière nuit dans la main de l’univers, sous un ciel d’étoiles juste sur la zone frontière [entre Espagne et France], à cet endroit fragile où Ana se sentait réconciliée avec elle-même ».

La visiteuse

de Monique LEROUX SERRES

Nouvelles (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 23/03/2016 | 12,00 €

L’auteure a eu besoin d’ancrer ce récit « étrange » dans un lieu réaliste et bien connu : sa maison 
d’enfance à Saint Loup-du-Dorat, en Mayenne.
Au fil du récit, elle « dessine » des  tableaux de la campagne environnante, au rythme des saisons.
À la fin du livre, le lecteur hésite encore entre deux interprétations possibles, et il est tenté de relire l’histoire à  la lumière de ce qu’il a deviné.


La richesse de ce texte tient dans le vécu 
de ses mots, la beauté de son écriture
dans l’ancrage de son terroir

Le temps presse

de Dany MAUREL

Nouvelles (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/02/2016 | 20,00 €

Trois nouvelles, trois personnages...
le temps n’en fait qu’à sa guise.

Si « le temps presse » pour Lucien, qui redoute le moindre retard jusqu’à l’obsession, il galope, parfois en arrière, dans « la trente-troisième », où la vieille Marguerite mène une vie particulière, et pour Hélène, il stagne dans d’étranges « croissances estivales ».

Noir-racine

de Françoise ASCAL

Récits et nouvelles (AL MANAR) | Paru le 12/11/2015 | 15,00 €

Qu’on le veuille ou non, chacun s’inscrit dans une lignée. On peut se croire libre de toute attache ou se vivre indéfectiblement lié aux ancêtres. 
Lorsque ceux-ci sont gens de peu, paysans obscurs ayant traversé l’épreuve d’une guerre dont on perçoit en soi-même les ultimes résonances, le désir de saluer leur courage quotidien, leur opiniâtreté s’impose, insiste. On cherche alors une vérité fuyante cachée entre les lignes de quelques cartes postales de 1915 écrites au crayon par une main fébrile et retrouvées dans une vieille ferme menaçant ruine au fond des bois. La nature, dans sa luxuriance,  travaille à effacer les traces de ce qui fut.
On rêve alors de sauver de l’oubli, si peu que ce soit,  ces Joseph, Élise, Gabriel, Marthe, humbles anonymes qui sont notre source.


Françoise Ascal est poète et écrivain. Elle a souvent travaillé avec des peintres, et donné de nombreuses lectures accompagnées de musiciens. À travers différentes formes (poèmes, récits, notes de journal, livres d’artistes) ses textes interrogent la matière autobiographique, explorent la mémoire et ses failles, croisent l’intime et le collectif.

Marie Alloy est peintre, graveur, auteur et éditeur ; elle aime accompagner d’encres ou de peintures les textes avec lesquels elle est en résonance.

Nos jardins secrets

de Dominique BRISSON

Hors collection (COURS TOUJOURS) | Paru le 01/06/2015 | 23,00 €

Méfiez-vous des jardins, ils ne sont pas toujours aussi tranquilles qu’ils en ont l’air. Au creux d’une allée, dans l’ombre d’un grand arbre, entre les rangs des légumes fourmillent des histoires. Douces ou cruelles. Modestes ou flamboyantes. Délicates ou effroyables…

Après Ma poule (2014), Nos jardins secrets propose trente nouveaux récits écrits par Dominique Brisson, parsemés des haïkus de isabel Asúnsolo et mis en lumière par le grand pastelliste Zaü.

Nos Jardins secrets est aussi l’occasion d’évoquer sous un angle original six grands parcs et jardins du Nord de la France : Les Jardins de Séricourt / Les Jardins de la Muette, à Largny-sur-Automne / Les Jardins de LY,à Sénarpont / Le Clos joli, à Brécy / Les Jardins de Valloires / Les Jardins de Maizicourt

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