Connexion

l'autre LIVRE

EN BAS

Pouvez-vous nous raconter en quelques mots comment sont nées les Éditions d’en bas?

Engagé à Genève dans les luttes alternatives, Michel Glardon avait été confronté à la production des livres en s’occupant de La Suisse à l’ombre (avec le Groupe Action Prison). Il était parvenu à la conclusion qu’il fallait se lancer au niveau romand et décide de lancer les éditions d’en bas en 1976.

Les Éditions d’en bas sont une maison d’édition engagée: pouvez-vous nous expliquer votre démarches et vos valeurs?

«De par son nom, les éditions donnent la parole aux gens d’en bas; non pas uniquement celles & ceux qui sont socialement défavorisés, mais surtout les personnes à qui l’on ne donne pas la parole. Nous voulons rendre leur histoire aux masses, leur donner accès à leur propre histoire, et offrir à chacune et chacun un moyen de comprendre l’histoire, sans grandes théories, à partir non pas de là où elle a été toujours décidée (en haut), mais de là où elle est rendue matériellement possible (en bas)», telle est la profession de foi du rabat du deuxième volume publié aux Éditions d’en bas.

Nous continuons depuis près de 50 ans à défendre cette ligne et ainsi ne pas collaborer avec Amazon, que ce soit en Suisse ou en France avec notre distributeur SERENDIP livres. Nous sommes une association et travaillons d’une manière collective où les choix sont discutés et non imposés. Nous assumons nous-même notre diffusion et notre distribution en Suisse. Nous diffusons et distribuons également d’autres maisons d’édition ayant des valeurs communes. Nous privilégions les rencontres physiques à l’Internet. Les valeurs des éditions d’en bas sont l’esprit coopératif, l’ouverture d’esprit et la vigilance sur les dérèglements du Monde.

Quelle place les Éditions d’en bas accordent-elles à la traduction?

Depuis 1976, les Éditions d’en bas ont publié plus de 600 titres. Un quart d’entre eux environ sont des traductions, le plus souvent de l’allemand, mais aussi de l’italien, du romanche, de l’anglais, de l’islandais et également de différents dialectes.

Adresse : RUE DES COTES-DE-MONTBENON 30
1003 LAUSANNE
Téléphone :0213233918
Site web :https://enbas.net/
Courriel :nous contacter
Diffusion :SERENDIP livres
Distribution :SERENDIP livres
Forme juridique :Association
Racine ISBN : 978-2-8290
Nombre de titres au catalogue :600
Tirage moyen :800
Spécialités :Littérature, Littérature traduite, Témoignages, Poésie, Poésie bilingue, Essais, Photo...

Tu es la sœur que je choisis

de COLLECTIF

Littérature (EN BAS) | Paru le 01/10/2019 | 18,00 €

Alors que les discriminations sociales que subissent les femmes ont été dénoncées le 14 juin 2019 lors d’une grève féministe dans toute la Suisse, des écrivaines et illustratrices de Suisse romande se sont emparées du sujet sous forme littéraire et artistique. Récits, poèmes, théâtre, elles livrent des textes où s’expriment des sensibilités différentes. Jusqu’en juin, Le Courrier publiera une fois par mois une sélection de ces contributions. Toutes seront réunies dans le recueil Tu es la soeur que je choisis, auxquelles seront ajoutées des inédits à paraître cet automne en coédition avec les éditions d’en bas.

Autrices de Suisse romande : Albertine, Heike Fiedler, Marina Salzmann, Fanny Wobmann, Céline Cerny, Odile Cornuz, Claire Genoux, Aude Seigne, Mélanie Richoz, Chloé Falcy, Marie-Claire Gross, Annik Mahaim, Silvia Ricci Lempen, Ursula Gaillard, Marianne Enckell, Anne Brécart, Anne Bottani-Zuber, Antoinette Rychner, Anne Pitteloud, Carole Dubuis, Lolvé Tillmanns, Mélanie Chappuis, Sylvie Blondel, Mary Anna Barbey, Isabelle Sbrissa, Yvette Théraulaz, Rachel Zufferey, Marie-Christine Horn, Nadine Mabille, Amélie Plume, Laurence Verrey, Laurence Boissier, Sabine Dormond, Stag.

La fin de l’âge du pétrole, du gaz et du charbon

de Marcel HÄNGGI

Essais (EN BAS) | Paru le 01/10/2019 | 28,00 €

Comment fonctionne la politique climatique ?

Si certains problèmes sont difficiles à résoudre parce qu’ils sont complexes, d’autres sont difficiles à résoudre parce qu’ils sont trop simples. La crise climatique est un problème du deuxième genre : pour la résoudre, il suffit d’arrêter de brûler le carbone fossile, c’est-à-dire le pétrole, le gaz et le charbon, ces sources d’énergie qui ont alimenté l’économie mondiale depuis deux siècles.

Une grande partie des instruments de la politique du climat ont été créés pour dissimuler la simplicité désarmante de ce fait, caria politique climatique est aussi une politique de puissance, le carbone fossile alimentant la croissance économique depuis des décennies. En conséquence, les opposants à une politique climatique efficace exercent une grande influence.

Or si l’on peut agir sur l’activité économique, on ne peut changer les lois de la nature, et l’on doit de ce fait dessiner un monde avec moins de croissance.

Auteur

Marcel Hänggi se penche sur l’avenir de la politique climatique. Il réclame du courage pour l’utopie et davantage d’imagination sociopolitique.
Marcel Hänggi est journaliste, spécialisé sur les questions environnementales. Il a publié de nombreux ouvrages et a reçu plusieurs prix pour son travail.

Sans repos

de Michèle MINELLI

Littérature étrangère (EN BAS) | Paru le 15/09/2019 | 25,00 €

1859, Cassovie/Košice. Le jeune perruquier d’art Frantisek Schön, employé à la cour de la comtesse Csöke, s’entiche de la jeune aristocrate Alzbeta qu’il épouse malgré le scandale que cet amour interdit suscite au sein de la bonne société. 1855, Trieste/Fiume. Costanza Modigliani, surnommée la «femme-girafe» à cause de sa stature démesurée, est mariée par intérêt à Lazarro Israël, juif de son état, ayant fait fortune dans le commerce de la tannerie. Détail d’importance: Lazarro tient davantage du nain que du géant. Une alliance incongrue. 1859, Bergame. Serafino, 9 ans, l’aîné de cinq enfants, voit les jours heureux et les rêves de l’enfance prendre fin subitement lorsque son père meurt d’un accident de travail. Il devient dès lors l’homme de la famille et se sent investi d’une mission… Ainsi démarrent les trois lignées d’une même famille qui sillonnera l’Europe entière avant de trouver enfin où se poser en Suisse. Les uns sont coiffeurs de père en fils, les autres commerçants, violonistes virtuoses, maquilleurs ou peintres. Au cours de ces destinées qui se calent sur la grande Histoire, la Suisse apparaît comme une terre d’accueil, de travail et de refuge au gré des guerres, des persécutions, des pogroms. L’amour aussi fait voyager. Dans cette galerie de personnages tous plus truculents les uns que les autres, on trouve des hommes et des femmes anticonformistes, en avance sur leur temps, qui se sont faits à force d’autorité. Mais aussi des femmes spoliées, violentées et soumises – que ce soit Mauritzia, enfant placée et abusée partageant le destin de nombreux «Verdingkinder», ou Cheina Malka, une juive russe condamnée à fuir son pays et qui perdra la trace de sa famille. Aude Senigaglia, ornithologue née à Zurich dans les années 1960, tombe par hasard sur l’histoire de sa famille lors d’un voyage d’étude en Hongrie. Elle applique toute la rigueur scientifique que lui a appris son métier pour se lancer sur les traces de ses ancêtres, voulant comprendre ce qui les a poussés à devenir des «oiseaux migrateurs».

Auteure

Née en 1968 à Zurich, Michèle Minelli a publié des documentaires, notamment sur la Suisse, pays d’asile, un récit de voyage et des romans Adeline, grün und blau (2009), Wassergrab (2013), Die Verlorene (2015). Elle a tourné plusieurs films documentaires.

Traductrice

Delphine Piquet traduit de l’anglais et de l’allemand en français: des sous-titres de films et des doublages. Elle traduit des textes pour Le Courrier et Viceversa littérature.

Écologie et mouvement ouvrier

de AEHMO

Cahiers d'Histoire du mouvement ouvrier (EN BAS) | Paru le 01/08/2019 | 16,00 €

Lutte environnementale et lutte syndicale sont-elles conciliables? Évoquer écologie et monde ouvrier revient, dans le récit qui est généralement fait de leurs rapports, à opposer la défense de l’environnement au maintien de l’emploi. Ce dilemme en est-il vraiment un? Dans quelle mesure a-t-il été construit par des stratégies patronales d’évitement des régulations ou par des logiques étatiques cloisonnant les dommages à l’intérieur ou à l’extérieur des usines?
Depuis quelques années, l’histoire du mouvement ouvrier et l’histoire environnementale réinterrogent le développement des luttes pour la santé au travail et pour la défense de la «nature ». Si les usines polluent l’air, l’eau et les sols environnants, les premiers touchés par les contaminations restent les travailleuses et travailleurs, sentinelles occultées de nombreux scandales environnementaux et sanitaires. Stefania Barca pour l’Italie ou Renaud Bécot pour la France ont bien montré que les rapports entre environnementalisme et mouvement ouvrier n’étaient pas forcément conflictuels dans le second après-guerre. Ce cahier propose de poser un premier jalon, en Suisse, de cette
approche renouvelée des liens entre écologie et monde du travail. Il ne souhaite pas se limiter au « tournant environnemental » des années 1970, mais engage à des recherches sur le temps long et invite à entreprendre l’étude des mouvements d’opposition aux dégâts de l’industrialisation et de critique de la notion de «progrès technique et scientifique».

Sortir de l’ombre

de Anna RUCHAT

Littérature étrangère (EN BAS) | Paru le 01/06/2019 | 12,00 €

« Profondément inscrite dans mon histoire, il y a – au début – la mort du père. (…) Toute mon enfance est emplie de cette énorme présence de la mort et de son tabou. Il m’a fallu un long travail pour arriver à trouver un soupirail dans lequel me faufiler, pour regarder mon histoire en face. »
Dans l’entretien accordé à Feuxcroisés en 2006, Anna Ruchat expliquait les raisons de ses débuts littéraires tardifs, après une longue activité de traductrice d’auteurs marqués par le deuil et la Shoah, tels Victor Klemperer ou Paul Celan. Si les nouvelles de Dans cette vie (In questa vita) tournaient déjà autour du thème de la perte et de l’absence, c’est dans ce nouveau livre, Sortir de l’ombre, (Volo in ombra) que Anna Ruchat ose plonger dans le trou noir autobiographique (antimatière de toute son oeuvre et peut-être de la littérature en soi), par une quête douloureuse.
Le livre présente la même histoire sous trois angles différents : dans une première partie, nous suivons l’enfance de Sofia (double narratif de l’auteure), petite fille qui n’a même pas droit à la douleur (« cette douleur est un larcin et Sofia ne veut pas l’éprouver ») ; dans la troisième, Ruchat assume le « je » autobiographique, en relatant l’enquête qui lui a permis de retrouver les détails de la mort du père. Entre ces deux chapitres, le père défunt prend la parole, en racontant les derniers instants tragiques et dilatés de sa vie interrompue en plein vol.

Auteure

Anna Ruchat est née à Zurich en 1959. Elle a étudié la philosophie et la littérature et est traductrice en italien de Thomas Bernhard, Paul Celan, Nelly Sachs, Victor Klemperer, Mariella Mehr, Werner Herzog, entre autres. Son premier recueil de nouvelles, In questa vita, a été publié par Casagrande en 2004 et a reçu le Prix Schiller ainsi que le Premio Chiara. Il a été traduit en français, aux éditions d’en bas, en 2014, sous le tire Dans cette vie, également traduit par Véronique Volpato.

Traductrice

Véronique Volpato est traductrice de l’italien au français et assistante à la Faculté de traduction et d’interprétation de l’Université de Genève. Depuis 2011, elle a traduit plusieurs textes pour la version française de la revue Viceversa Littérature.

Ulla ou l’effacement

de Andréas BECKER

Littérature (EN BAS) | Paru le 01/05/2019 | 8,00 €

Ce qu’elle aura encore en plus se comptait en jours, en semaines encore, mais plus en années.
Lentement, une femme s’efface devant le monde. Autour d’elle, les silences, les absences, une clarté presque insoutenable, les paysages vides du Nord de l’Allemagne. Elle s’allonge sur un canapé, chez elle, dans son salon ; seuls l’alcool et les médicaments la font encore bouger. Le médecin est formel, la mort approche par cirrhose du foie. Andréas Becker accompagne la malade d’une langue ciselée et tendre, d’une langue qui cherche constamment à dire ce qui est encore exprimable quand la vie s’en va, mais quand l’amour se tisse. Malgré la tristesse de la mort se crée ainsi une espérance dans ce qui restera et que Becker nomme alors ça. Ça, c’est Ulla.

Auteur

Andréas Becker, né en 1962 à Hambourg en Allemagne, vit et travaille aujourd’hui à Paris. Après une carrière commerciale dans différents domaines, il se consacre à l’écriture et au dessin. Il a publié aux Editions de la Différence trois romans: « L’Effrayable » (2012), « Nébuleuses » (2013) et « Les Invécus » (2016); les éditions d’en bas rééditent ces 3 romans en 2018. En 2015 les éditions d’en bas ont publié « Gueules ».

Les rêves d'Anna

de Silvia RICCI LEMPEN

Littérature (EN BAS) | Paru le 01/04/2019 | 20,00 €

Les protagonistes de ce roman sont cinq jeunes femmes – certaines d’entre elles très jeunes – vivant à des époques différentes, sur la durée d’un siècle. Mais la flèche du temps file à l’envers, le roman recule de 2012 aux années de la Grande Guerre. Les cinq protagonistes n’ont pas de liens de parenté, et pourtant elles s’inscrivent dans une généalogie ; elles sont unies par le fil rouge de la transmission, parce que chacune passe à une autre quelque chose d’important : de la force, du désespoir, ou les deux à la fois. Et dans leur inconscient à toutes revient une même image, créée par une artiste folle : une femme au port de reine, scintillante de bijoux, aux épaules puissantes et aux seins généreux – mais à la place des yeux elle a deux amandes bleues, pour ne pas voir la douleur du monde.

Les cinq histoires se déroulent dans différents pays – Italie, Écosse, Suisse romande, France. Dans chacune des histoires, aux côtés de la protagoniste, apparaît une autre femme, plus âgée, qui sera la protagoniste de l’histoire suivante, c’est-à-dire celle qui vient après dans la lecture, mais qui la précède dans l’ordre du temps.

Silvia Ricci Lempen, née en 1951 à Rome et vivant à Lausanne, est une écrivaine italo-suisse élevée dans la culture française. Elle est bilingue et écrit dans les deux langues.

« Les Rêves d’Anna », dont les protagonistes sont tantôt francophones tantôt italophones, est issu d’un projet sans précédent, qui a été primé par une bourse d’écriture de la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia : écrire parallèlement le même roman dans les deux langues, de sorte à aboutir à deux versions originales, semblables mais pas identiques, chacune marquée par son propre contexte linguistique, aucune des deux n’étant donc la traduction de l’autre. La version italienne paraîtra courant 2019.

Auteure

Le parcours littéraire de Silvia Ricci Lempen a commencé par l’écriture et la publication, en français, d’un roman autobiographique consacré à son père, Un Homme tragique (L’Aire, 1991, Prix Michel-Dentan), qui a été par la suite traduit en italien. Ses autres romans en français sont Le Sentier des Éléphants (L’Aire, 1996, Prix Schiller), Avant (L’Aire, 2000, Prix Paul-Budry), Une Croisière sur le lac Nasser, L’Aire, 2012) et Ne neige-t-il pas aussi blanc chaque hiver ? (en bas, 2013). Elle a publié un essai sur le féminisme avec Martine Chaponnière Tu vois le genre? Débats féministes contemporains (en bas, 2012).

L’eau, le sale, la peur

de Sandro MARCACCI

Poche (EN BAS) | Paru le 01/04/2019 | 8,00 €

« Tout ça vient de là, de dessous nos pieds comme une sécrétion de la terre, de la terre elle-même. Le plus souvent, oui, à cause d’une qualité de la roche, dans ce qui la fait et la défait, ou de ce qui en sort, quelque chose comme des sels. »
Ce récit, élaboré autour de la thématique de l’eau sous le mode d’une enquête, est une prose poétique très librement inspirée de la chronique d’une épidémie de fièvre typhoïde qui sévît à la fin du 19e siècle à Neuchâtel.
Jouant avec les mots de l’hygiénisme et de la médecine, les mots d’une époque aussi, il esquisse les figures d’une mère et de sa fille victimes de ceux qui, par cupidité ou par déni, parfois par simple manque d’imagination, ferment les yeux sur la misère d’autrui.

Construite à l’instar d’une Via Crucis, l’œuvre est divisée en 14 stations précédées d’autant de photographies qui, telle des miniatures en noir et blanc, rythment ce chemin.

Auteur

Sandro Marcacci est né en 1963 à Neuchâtel et aujourd’hui domicilié à Chézard-St-Martin (Suisse). Écrivain et professeur de français et de philosophie au Lycée Blaise-Cendrars de La Chaux-de-Fonds. Auteur d’œuvres poétiques et théâtrales, de nouvelles, d’un roman, ainsi que de livrets d’opéras et de mélodies contemporaines. Également photographe, initiateur des fonds naturalistes Aqualogue et Araneicon, et, dans une approche ethnosociologique, du projet Territoires. Son travail fait régulièrement l’objet d’expositions.

Il a publié en 2017 aux éditions d’en bas, Silences, œuvre qui allie récit, photographie et notations scéniques.

Blanc sur Blanc

de Daniele FINZI PASCA

Littérature étrangère (EN BAS) | Paru le 01/03/2019 | 14,00 €

Blanc sur Blanc raconte l’histoire de Ruggero, un enfant mal parti dans la vie, avec un père violent et alcoolique. Rien que des bouches crispées quand il circulait?: il n’était pas permis de lui sourire. Mais le petit garçon réagit, sauvé par l’affection de ses amis, des voisins, d’un nouveau papa-entraîneur, et par l’amour d’Elena. Et puis le vent tourne brusquement, un doute et une certitude enferment Elena et Ruggero à l’intérieur d’un tourbillon angoissant, et pourtant émouvant… comme la vie.

Daniel Finzi Pasca, auteur, s’est inspiré de ce récit pour mettre en scène le spectacle de Bianco su Bianco, qui depuis ses débuts à Bellinzona (Suisse) en 2014, a été vu par plus de 22’000 spectateurs en 5 langues.

Auteur

Daniele Finzi Pasca (Lugano, 1964) est clown, auteur, metteur en scène, chorégraphe… Suisse de nationalité, cosmopolite d’esprit. Dans le cadre de la Compagnie Finzi Pasca, il a signé la création et la mise en scène de grands événements comme la Cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Turin 2006, celle de Sotchi en 2014 et la Cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques de Sotchi 2014. À cela s’ajoutent le spectacle Corteo pour le Cirque du Soleil (2005-2015, repris depuis 2018), Lucia (depuis 2016) et Montréal Avudo (2017). Outre des mises en scène d’opéras (Aida et Requiem de Verdi à Saint-Pétersbourg, Pagliacci et Carmen à Naples), il a écrit, dirigé et interprété des spectacles plus petits et intimes, comme le monologue historique Icaro (en scène depuis vingt-huit ans) et Bianco su Bianco (2014). Entre-temps, d’autres créations comme La Verità (2013), Per te (2016) et Donka – Une lettre à Tchekhov (2010 et 2018) continuent de faire le tour du monde. La Compagnie Finzi Pasca est concentrée actuellement sur la prochaine Fête des Vignerons (2019, Vevey) et prépare d’autres projets en Suisse et à l’étranger.

Traducteur

Né à Oron-le-Châtel (VD) en 1955, Christian Viredaz fait des études de lettres en français, italien et anglais. Il a publié cinq recueils de poèmes entre?1976 et?1996, et traduit une vingtaine d’ouvrages, de l’italien surtout, depuis 1981. En 2018, il a traduit une anthologie de l’œuvre poétique d’Alberto Nessi, Ladro di minuzie / Voleur de détails
Poesie scelte / Poèmes choisis, 1969-2010 (Éditions d’en bas).

Droit de révolte

de Jacques FASEL

Poche (EN BAS) | Paru le 01/03/2019 | 10,00 €

Qui est Jacques Fasel ? « Pas un meurtrier, mais un brigand et un voleur. 15 ans de prison ! » a dit la justice que cet homme conteste. « Dangereux anarchiste » « Robin des Bolz », « voleur au bon coeur », « ennemi public N° 1 », « roi de l’évasion » a dit la Presse que cet homme déroute. « Cuisinier doué et objecteur de conscience, poète, théoricien libertaire » disent ses amis. En ouvrant ce livre vous embarquez sur les contradictions. Le voyage avec celui que ses compagnons d’aventure appelent « Kamikaze » ne vous décevra pas. Même derrière les barreaux, Jacques Fasel reste un homme libre. Un homme. « Que tous les hommes valent et qui vaut tous les hommes » comme disait Sartre.

« Vingt huit ans dans le museau des survivants de ma génération depuis la parution de ce plaidoyer pour la révolte, qui ponctuait en quelque sorte le coup d’arrêt de la cavalcade d’une petite bande d’indiens sur le chemin de la guerre, mais qui se voulait témoignage d’une histoire individuelle et collective et manuel romanesque d’incitation à la révolte. Entre la fin des trente glorieuses paternalistes et les premières morsures de ce qui sera nommé néolibéralisme, entre la décolonisation politique des pays producteurs et la colonisation des esprits et comportements dans les métropoles, une génération tantôt réformiste tantôt révolutionnaire tapa sur la table, tenta de briser le cours naturel du capitalisme. Nous en fûmes de modestes participants ou saboteurs selon les opinions. » (Extrait de la préface de l’auteur)

Entre nous, L’album de famille

de Guy KRNETA

Littérature étrangère (EN BAS) | Paru le 01/01/2019 | 15,00 €

Le sous-titre en allemand « Album de famille » (« Familienalbum »), dit bien ce qu’est ce livre rédigé en dialecte bernois : des textes brefs, spirituels, typiques du monde du « Spoken-word » forment un ensemble ouvert et très suggestif. À travers des discours fougueux, les membres de la famille parlent de Dieu et du monde, recherchent la chaleur du « unger üs » (« Entre nous », titre du livre en dialecte bernois). Se rapproche- t-on malgré les barrières de l’âge et de la politique, ou cherche t’on seulement à se détourner des abîmes ? L’auteur ne répond pas et permet à ses personnages d’être à la fois touchants et imprévisibles. Le narrateur évoque des histoires anciennes comme on feuillette un album de photos, en tissant à partir de quatre-vingts images isolées tout un réseau d’anecdotes, de légendes et de on-dit au sein de la famille. Il a été bien à l’écoute du grand-père et de feu l’oncle Sämi. La privation de liberté subie pour objection de conscience traverse aussi le récit, mais elle débouchera, juste récompense, sur la rencontre du narrateur avec l’aimable Isabelle. Dans son récit dialectal, Guy Krneta se meut avec aisance dans tout l’éventail des tonalités, sérieuses et comiques, familières et politiques.

Auteur

Né en 1964 à Berne, Guy Krneta est dramaturge et auteur de spoken word à Bâle. Auparavant conseiller dramatique et directeur de théâtre en Allemagne et en Suisse, il est aujourd’hui membre de la formation de spoken word « Bern ist überall ». Très engagé en matière de politique culturelle, il a reçu en 2012 le Prix Suisse culture. En 2105, il reçoit le Prix suisse de littérature pour Unger üs.

Traducteurs

Daniel Rothenbühler est docteur en lettres allemandes, ancien professeur au gymnase Köniz-Lerbermatt près de Berne. Il est co-éditeur de l’« édition spoken script ».

Nathalie Kehrli habite à Berne et travaille dans une organisation d’entraide internationale à Lausanne. Elle est trilingue, français, langue maternelle, suisse allemand et bon allemand.

Almanach du Tastevin

de ÉDITIONS D'EN BAS

Almanach (EN BAS) | Paru le 01/12/2018 | 10,00 €

À l’occasion de la fête des vignerons les éditions d’en bas s’engagent dans un nouvel agenda.
Agenda à multiples entrées puisqu’il débutera le 1er janvier 2019 et se terminera le 31 août 2020.

Au sommaire, chansons, charades, rébus, blagues, dictons, fables, recettes… Des rubriques habituelles à un almanach et d’autres plus inattendues…

Préface d’Éric Poindron

Dossier spécial sur une rencontre avec Andréas Becker en Normandie avec des élèves de collège.

Abécédaire du vin avec citations, argot du vin entre bistouille et caoua du lard, documents inédits. Textes de Gérard Allemandou, Séverine André, Stéphane Blok, Mousse Boulanger, Monique Calinon, Gilles Fumey, Alexandre Grandjean, Blaise Hofmann, Vincent Kappeler, Éric Poindron … Vous croiserez également Ramuz, Baudelaire, Musil et tant d’autres!

Vers Odessa

de GOLOVINE, Valérie FREY

Littérature (EN BAS) | Paru le 01/10/2017 | 35,00 €

Dans ce livre, Valérie Golovine (nom de plume de Valérie Frey) raconte et montre, par l’écriture et par l’image, ses périples « vers Odessa », tant au sens propre qu’au sens figuré.
Vers Odessa tisse plusieurs voyages, de l’occident vers l’orient de l’Europe (et au-delà, jusqu’à New York et au Japon), ainsi qu’une enquête biographique, historique et artistique, dans un ensemble en deux parties, sur quinze années d’élaboration. Il réunit un texte et 109 photographies argentiques, dont 7 en couleurs. Au terme du voyage, un secret nous reviendra, qui éclaire le choix du nom de Valérie Golovine pour signer ce livre, et qui nous rend familières, au-delà des conflits, au-delà des crimes subis ou perpétrés hier et aujourd’hui, la langue et la culture russes – dont sa grand-mère fut dépossédée à la naissance, mais qu’elle transmit pourtant…

Auteure

Valérie Frey a déjà publié trois importants ouvrages de photos et textes mêlés : « Les Dépossédés » (Éditions Stock, Paris, 2001, en collaboration avec Yves Laplace), « Face your fears : Au défi de la guerre » (Éditions La Baconnière/Arts, Genève, 2007) et « Archipel des passants » (Éditions Infolio, Gollion, 2014, en collaboration avec Yves Laplace). Elle a fait l’objet, depuis 1998, d’une douzaine d’expositions, en Suisse, en France et en Bosnie. « Valérie Frey, depuis bientôt dix ans, établit un état des choses et des gens, un constat (…) où figure toujours une valeur de rappel, donc le filigrane historique et symbolique », écrivit en 2007 Charles-Henri Favrod, fondateur du Musée de l’Élysée. « Vers Odessa » en témoigne, plus que jamais, avec force.

La Crèche

de François SALVAING

hors collection (EN BAS) | 19,00 €

La nuit où Israël (à la suite d’une cascade d’événements trop connus du lecteur pour qu’il soit besoin de les rappeler ici) se résolut à accomplir ce qu’il tramait depuis sa naissance, envahissant les territoires qu’il n’avait pas encore colonisés, cette nuit-là Soeur Sylvie de l’Annonciation rêva qu’un canon de char, fracassant les volets, entrait dans sa chambre. Soeur Sylvie était une grande fille, et bien qu’elle n’eût pas lu Freud, elle n’ignorait pas les connotations sexuelles d’un tel rêve. Pour autant, même en rêve elle ne rougit pas, car rêver n’est pas pécher, sans être théologienne à tout crin Soeur Sylvie savait ça aussi. Le canon de char s’avança jusqu’au-dessus de la natte où reposait Soeur Sylvie, et, sans vergogne, révéla sa véritable nature : il n’était pas un fantasme, ...

Shopping ! Bang Bang !

de Jean-Marc FLAHAUT

À charge (EN BAS) | 13,00 €

Le livre vu par l’un de ses auteurs...

Jean Marc Flahaut : Shopping ! Bang bang ! utilise de façon directe ou indirecte certains codes du langage cinématographique, c’est certain. Il est vrai qu’on y croise également quelques guest stars telles que Charles Bronson et Ben Gazzara. De plus, les points de vue et les regards s’affrontent tout du long sous les caméras de surveillance ou de télévision.

Nos personnages ne sont pas des extraterrestres, ils sont inscrits dans un espace social imaginaire au sein duquel ils se rassemblent ou se séparent. Des couples frôlent la rupture alors que d’autres roucoulent comme des tourtereaux. Certains ont envie de tuer tout ce qui bouge alors que d’autres croient fermement qu’on peut encore sauver l’humanité avec l’Amour comme pilier. Mais, ils essayent tous de changer quelque chose avec les moyens dont ils disposent. Comme aime à le rappeler un vieil ami à moi : c’est la même vache qui produit le lait et la bouse. 

Au final, je pense que le roman se situe quelque part entre une comédie romantique et une chanson de Charles Manson.

Entre nous soit dit, j’aime beaucoup le climat du cinéma américain des années 70. L’énergie qui s’en dégage à chaque plan, le travail sur l’espace et les frontières, la dimension contestataire et le propos politique à tous les étages. On sent chez les réalisateurs de cette époque, une véritable envie de faire des films en se positionnant en tant qu’auteurs. Et d’y aller franchement. (extrait de l’interview par Dj Duclock)

Shopping ! Bang Bang !

de Jean-Marc FLAHAUT

À plus d'un titre (EN BAS) | 13,00 €

Le livre vu par l’un de ses auteurs...

Jean Marc Flahaut : Shopping ! Bang bang ! utilise de façon directe ou indirecte certains codes du langage cinématographique, c’est certain. Il est vrai qu’on y croise également quelques guest stars telles que Charles Bronson et Ben Gazzara. De plus, les points de vue et les regards s’affrontent tout du long sous les caméras de surveillance ou de télévision.

Nos personnages ne sont pas des extraterrestres, ils sont inscrits dans un espace social imaginaire au sein duquel ils se rassemblent ou se séparent. Des couples frôlent la rupture alors que d’autres roucoulent comme des tourtereaux. Certains ont envie de tuer tout ce qui bouge alors que d’autres croient fermement qu’on peut encore sauver l’humanité avec l’Amour comme pilier. Mais, ils essayent tous de changer quelque chose avec les moyens dont ils disposent. Comme aime à le rappeler un vieil ami à moi : c’est la même vache qui produit le lait et la bouse. 

Au final, je pense que le roman se situe quelque part entre une comédie romantique et une chanson de Charles Manson.

Entre nous soit dit, j’aime beaucoup le climat du cinéma américain des années 70. L’énergie qui s’en dégage à chaque plan, le travail sur l’espace et les frontières, la dimension contestataire et le propos politique à tous les étages. On sent chez les réalisateurs de cette époque, une véritable envie de faire des films en se positionnant en tant qu’auteurs. Et d’y aller franchement. (extrait de l’interview par Dj Duclock)

La Crèche

de François SALVAING

À plus d'un titre (EN BAS) | 19,00 €

La nuit où Israël (à la suite d’une cascade d’événements trop connus du lecteur pour qu’il soit besoin de les rappeler ici) se résolut à accomplir ce qu’il tramait depuis sa naissance, envahissant les territoires qu’il n’avait pas encore colonisés, cette nuit-là Soeur Sylvie de l’Annonciation rêva qu’un canon de char, fracassant les volets, entrait dans sa chambre. Soeur Sylvie était une grande fille, et bien qu’elle n’eût pas lu Freud, elle n’ignorait pas les connotations sexuelles d’un tel rêve. Pour autant, même en rêve elle ne rougit pas, car rêver n’est pas pécher, sans être théologienne à tout crin Soeur Sylvie savait ça aussi. Le canon de char s’avança jusqu’au-dessus de la natte où reposait Soeur Sylvie, et, sans vergogne, révéla sa véritable nature : il n’était pas un fantasme, ...

Saionji, l'ami japonais de Clémenceau

de Philippe PIVION

À plus d'un titre (EN BAS) | 22,00 €

Saionji Kinmochi a été ami intime de l'empereur du Japon qui ouvrira la période Meiji. Il fut guerrier, convaincu de bousculer l'ordre des Shoguns et des samouraïs, envoyé de l'empereur aux Etats Unis, en France et dans presque tous les pays de l'Europe. Ministre de l'éducation, premier ministre en 1906, genro en 1913, plénipotentiaire du Japon lors de la conférence de la paix en 1919. Il est ami avec Georges Clemenceau dès 1872 et leur parcours est similaire.
   Passionné d'art, il est ami avec Claude Monet, avec Judith Gauthier avec laquelle il écrira des poèmes et côtoie tous les salons parisiens, souvent en compagnie de Georges Clemenceau.
   Et si derrière cette paroi, se cachait un crime horrible, une facette ignorée du personnage historique. C'est ce à quoi oeuvre l'auteur avec le talent d'un romancier policier.

Contes du miel et des astres neigeux

de Maud CHALMEL

À plus d'un titre (EN BAS) | 9,50 €

Le Lac.

 

Je suis une canopée d'angoisse, des rivières de douceur

et dans mon élan rien ne résiste.

Si loin dans l'obscurité de l'eau,

Des eaux mortelles,

Élues dans le lignage.

 

Une main sur l'eau dérive

dans un silence que les courants ne veulent empêcher.

 

C'est la liante évasion qui grandit dans les yeux des plus heureux.

C'est la même grandeur, c'est mon nom criant!

J'ai déguisé, maquillé le flux.

J'ai changé les roches du courant dans l'eau du matin.

Des lanternes folles chantonnent désormais sur l'eau,

des lumières terribles.

Pour que les mondes adjacents

de la pluie et de l'eau polaire dérivent

Sur le blanc manteau des joies perdues du Lac.

  1 2 3 4