Connexion

l'autre LIVRE

Essais

LE BAISER DE L'ETRANGE

de JEAN-CLAUDE GUILLAUME

ESSAI (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 28/12/2013 | 13,00 €

Quel dégoût ou quelles peurs devant ces photos d'insectes dont les parties sont démesurément agrandies!

C'est en poète que Jean-Claude Guillaume nous entraîne dans cet univers où l'infiniment petit nous trouble autant que l'infiniment grand. En psychanalyste, il s'interroge sur l'angoisse qui nous envahit devant l'étrangeté de ce qui ne nous ressemble pas, et sur quoi se focalisent nos fantasmes infantiles les plus archaïques.

L'auteur : né en 1946, pédopsychiatre, psychanalyste, Jean-Claude Guillaume écrit régulièrement dans "le Journal de la psychanalyse de l'enfant" dont il est par ailleurs membre du comité éditorial.

Les photos : Né en 1971 à Paris, Stephan Borensztajn est spécialiste en microscopie électronique à balayage (MEB). Le MEB ne permettant pas de restituer les couleurs, il les a rajoutées grâce aux outils numériques.

La Forme animale

de Adolf PORTMANN

L'ombre animale (LA BIBLIOTHÈQUE) | Paru le 15/10/2013 | 21,00 €

Figure singulière, unique de la biologie du XXe siècle, directeur de l’Institut de Zoologie de Bâle, Adolf Portmann (1897-1982) se penche sur le déploiement des formes animales. Taches, marbrures, zébrures du pelage des mammifères, variété des plumages, ocelles des papillons, détail d’un duvet qui forme dessin quand l’oiseau prend son vol, port de tête, partout beauté, minutie... Et ce qui est écarté comme secondaire, décoratif par le discours dominant de la science est au contraire riche de sens. Constatons une expressivité animale. Les animaux n’existent pas seulement objectivement, ils se montrent les uns aux autres, ils apparaissent et c’est une fonction fondamentale du vivant.

Merleau-Ponty saluant La Forme animale,  écrit : « La vie, ce n’est pas suivant la définition de Bichat, l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort, mais c’est une puissance d’inventer du visible. » La Forme animale paru en 1961, grand classique de la question animale, n’était plus accessible, le voici dans une traduction rénovée et préfacé par Jacques Dewitte.

HIVER SUR LES CONTINENTS CERNÉS - ARCHIVES OSSANG VOLUME I

de F.J. OSSANG

hors-collection (LE FEU SACRÉ ÉDITIONS) | Paru le 04/04/2012 | 13,00 €

« Et l’on fît une revue – la revue CEE, qui allait devenir une usine de textes. Où l’on apprit à écrire – ou mécrire, ou désécrire. Le temps de l’anti-poésie.
A quoi sert d’abord une revue ? A produire des frictions à défaut de fiction, comme dirait l’autre. Désincarcérer la parole figée dans le baratin analytico- critique des années 70 – la frotter aux théories des 2 William – Blake & Burroughs… Attaquer le virus-mot, produire du texte pour armer la distance parcourue à un âge où le temps ne se décompte qu’à mesure qu’on le tue…
34 ans plus tard, demeure cette collection de textes alignés à toute vitesse pour se défigurer… » F.J. Ossang  est en dédicace le samedi 27 novembre 2021 de 14h à 15h au salon de L'AUTRE LIVRE sur le stand C28 en compagnie de Michèle Collery, autrice d'une monographie consacrée au cinéma de Ossang.

Un coup de dés

de Claude MINIÈRE

Tinbad-essai (TINBAD) | 11,50 €

Blaise Pascal (1623-1662) a-t-il écrit un Coup de Dés ? C´est un mathématicien génial qui devient poète. Il écrit nuit et jour sur la Bible, sur les jeux, sur la mort, sur la perte et le gain. Il a un grand rire, il est hanté par le hasard. Nous sommes avec lui bien loin des produits littéraires désormais calibrés, standardisés. Le Pascal de l´Apologie est un grand écrivain. Inutilisable, donc ; mais d´un style qui annonce le célèbre poème de Mallarmé. Blaise Pascal pourrait être un Saint encore plus grand qu´Augustin. Il a inventé la machine à calculer, les transports collectifs, et un coup de dés.

L'Autre Ahmed ou L'Attente

de Charlotte CAYEUX

D'un espace, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | 17,00 €

Charlotte réalise des courts-métrages, Ahmed écrit des scénarios. Ils se rencontrent chez des amis communs. Tous vivent à Paris dans un milieu de jeunes créateurs. L’amour est au rendez-vous.

Mais Ahmed semble parfois absent, troublé, parano et Charlotte devine en lui un « autre » qu’elle cherche à appréhender.

Tout bascule quand Ahmed, si ponctuel, ne vient pas à leur rendez-vous. Puis Charlotte apprend son incarcération. Commence alors pour elle l’autre peine, celle vécue par les proches de prisonniers…

Mars 2020, confinement dû à la crise sanitaire, l’auteure écrit leur histoire.

« On lit ce récit d’une traite tant Charlotte Cayeux a su nous inviter dans ce cheminement intérieur. Nous devenons la narratrice qui nous plonge dans un univers auquel son écriture fine et précise excelle à donner corps. La complexité des êtres et des sentiments y est rendue avec une extrême sensibilité. Je ne suis pas certaine qu’on ait déjà exploré ces lisières-là… Attachée aux autres thématiques du livre, quand on le referme c’est l’impression, la sensation de l’Attente… » Martine Delerm

Mes anticorps

de Jean-Pierre OTTE

Littérature (TEMPS QU'IL FAIT) | 20,00 €

«Figure tutélaire à la force tranquille et à la belle humeur contagieuse, le grand-père de Jean-Pierre Otte avait, pendant la grande guerre, instauré “La chronique du blutoir”, accroché à l’entrée de son moulin et sur lequel il épinglait des aphorismes aux vertus revigorantes. Le présent recueil s’inscrit dans cette lignée. Colligés au fil des lectures, les fragments qui le constituent sont autant de cristallisations d’une pensée, d’éclairs d’évidence surgis au détour d’une page. Miroirs angulaires disposés à l’intérieur de l’œuvre, ils en éclairent les multiples facettes et la cohérence remarquable. Leitmotive d’un prélude, ils en exposent la tonalité et les thèmes majeurs. Un seul désir a présidé à leur choix et à leur présentation : vous inviter à (re)lire celui qui invite le lecteur à inventer sa vie.»

(Manuel Schmitz, Extrait de l’avant-propos).
 

Sollers en peinture, une contre-histoire de l'art

de Olivier RACHET

Tinbad-essai (TINBAD) | 21,00 €

Premier essai consacré à la peinture dans l’œuvre foisonnante de Philippe Sollers, Sollers en peinture – Une contre-histoire de l’artinterroge le discours iconoclaste qu’un romancier et théoricien de la littérature tient sur l’art le plus primitif qui soit. Un discours qui alimente une pratique d’écriture toujours avant-gardiste et la relance, à l’infini. À quelle expérience intérieure nous convient, d’ailleurs, les peintres?? Pourquoi faut-il abolir l’Histoire de l’Art?? Pour quelles raisons n’est-il pas de Salut en dehors de la figuration?? Quand le mouvement du pinceau rejoint celui de la plume et de la main branlante, c’est tout un art de vivre qui alors apparaît dans sa plus scandaleuse innocence…

De l'aube au Crépuscule

de Habib Ali MOHAMMED MUSA

écritures des territoires (XEROGRAPHES) | 12,00 €

Habib Ali Mohammed Musa

 

est né dans un village au centre du Soudan.

De langue peule, il apprend l'arabe, langue officielle du Soudan, enfant, puis l'anglais pendant sa scolarité, et le français en discutant avec des amis. 

Ses voyages lui ont permis d'expérimenter de nombreux espaces au Soudan puis en Libye et, enfin, en France où il a vécu dans plusieurs villes.

 

Ses expériences l"ont mené à questionner nos différents rapports au monde, nos liens au territoire, nourrissant ainsi son travail d'écriture. C'est à partir de ces réflexions qu'il écrit son premier roman. 

Il vit actuellement en région parisienne.

Chroniques noires d’un hussard de la république

de Lou GARANCE

Arcanes (F DEVILLE) | 22,00 €

Une fois le concours de l’enseignement en poche, on se dit que ça y est : on va pouvoir passer le reste de sa vie à transmettre ce que l’on aime à de charmants bambins en quête de savoir. Le tout avec la tranquille assurance de celui qui se sait en possession d’un CDI à vie, de deux mois de vacances et de 18 heures de cours par semaine. 

Cependant, il reste encore une ultime épreuve avant une titularisation en bonne et due forme : l’année de stage. Entre un chef d’établissement qui confond gestion d’un service public et entreprise privée, des formateurs porteurs d’une idéologie de la bienveillance, la pression implicite des inspecteurs et celle, plus explicite, des parents désormais acteurs de l’éducation, le stage relève d’une survie en milieu hostile. Quant aux élèves, ils sont relégués au second plan… quelle ironie de la part d’un système qui prétend les mettre au cœur de ses préoccupations.