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l'autre LIVRE

Essais

Sans peinture

de Nicolas PESQUÈS

Essais sur l'art (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 12/05/2017 | 25,00 €

Comme tout le monde, j’ai regardé des tableaux avant de savoir lire et écrire. J’ai toujours regardé les couleurs, longtemps, incompréhensiblement. Je ne suis pas devenu peintre.
Plus tard, j’ai commencé à écrire. J’ai voulu reprendre ces plongées, poursuivre ces tableaux, courir après l’effet qu’ils me faisaient.
Écrire pour encaisser la peinture, en retourner l’impact, en vivre les conséquences. Presque toujours de mon propre chef, j’ai essayé de savoir ce que ces œuvres voulaient, et me voulaient, comment elles portaient mes couleurs en emportant leur désir.
Réunir ces textes c’est l’occasion de faire le point sur ces chemins d’art. C’est aller voir comment écrire et peindre se croisent, se quittent, s’accompagnent. Comment chacun sépare pour agir côte à côte, mais regarder le monde ensemble.
Observer dans les corps le renvoi des effets au fin fond de leurs sources, et vers où ils engagent. Ce faisant, c’est, d’une même main, ajouter un pan à l’aventure des Juliau puisqu’au fond regarder un paysage ou des tableaux, c’est la même opération.

Des textes (essais et poèmes) à propos de : Gilles Aillaud, Pierre Buraglio, Anne Deguelle, Eugène Delacroix, Claude Garache, Shirley Jaffe, Bernard Moninot, Myonghi, Aurelie Nemours, Roman Opalka, Brigitte Palaggi, Gérard Schlosser, Javier Tellez, Carmela Uranga, Jan Voss, Paul Wallach.

Le Geste du regard

de Renaud EGO

Essais sur l'art (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 14/03/2017 | 20,00 €

La découverte des peintures de la Préhistoire s’est accompagnée du sentiment très puissant d’assister à une apparition. Cet enchantement a culminé avec la grotte de Lascaux puis avec celle de Chauvet, mais l’éblouissement qui continue d’envelopper les peintures laisse sur nos yeux une taie, semblable à un point aveugle, qui ne s’est toujours pas dissipée. Il est vrai que les préhistoriens ont concentré leur attention, non sur ce geste si novateur de rendre visible le monde sous la forme de figures, mais sur les usages supposés de ces premières images : être un passe-temps décoratif ou une tentative d’infléchir le succès de la chasse par « la magie sympathique » ; représenter une mythologie, faite de couples d’animaux incarnant une conception sexuée du monde ou encore, être un rituel chamanique de contact religieux. Mais la question de la genèse du dessin demeure entière et, tout environnés que nous sommes par les images, nous avons perdu de vue que cette invention est un prodigieux saut de pensée. Synthétiser une forme ou un être vivant en quelques traits qui saisissent leur apparence est une opération intellectuelle d’une folle portée. Quel a pu être le désir, si patiemment poursuivi, qui a conduit à la naissance de cet art ? De la pensée qui s’est ainsi haussée jusqu’au dessin, peut-on reprendre le trajet ? Le geste du regard est l’hypothèse de son acheminement vers la figure.

Après La réalité n’a rien à voir et Une légende des yeux, Renaud Ego poursuit un cycle de livres dont le thème central est le regard. Il est aussi l’un des grands connaisseurs de l’art rupestre d’Afrique australe, auquel il a consacré un essai, L’animal voyant.

Aucun respect pour les vaches sacrées

de Marie Claude DEFFARGE, Gordian TROELLER

La ligne d'horizon (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 06/02/2017 | 12,00 €

 

Marie-Claude Deffarge et Gordian Troeller se sont rencontré en 1948. L’un et l’autre avaient vu leurs vies bouleversées par la guerre. Gordian Troeller, né en 1917, est luxembourgeois. Il crée au Portugal un réseau anti-allemand et par une série de péripéties diverses se retrouve en 1944 correspondant de guerre sous uniforme canadien. De retour au Luxembourg, il fonde un journal anti-gouvernemental mais décide d’élargir son horizon. C’est ainsi qu’il parcourt, en tant que correspondant de plusieurs journaux, une grande partie de l’Europe. La française Marie-Claude Deffarge, née en 1924, poursuit des études en égyptologie à la Sorbonne, participe à  des réseaux de résistance et se découvre une passion pour la danse, en particulier le flamenco qu’elle pratique avec des gitans. Elle rencontre Gordian Troeller lors d’un spectacle de flamenco qu’elle donne à Amsterdam. A ce moment là il était correspondant de presse en Italie et ils décident de travailler ensemble...

 Un tournant majeur dans leur itinéraire se produit en Iran au de?but des années 70, quand ils font la connaissance de François Partant. Cet économiste français travaillait pour des banques et institutions de développement. Son expérience l’avait amené à douter du bien-fondé de ses activités. Ils échangèrent leurs analyses et décidèrent se lancer dans un travail de réflexion sur les notions de développement et de sous développement...

L’entretien qui suit a été réalisé en 1981 par Daniel Serceau, dans les locaux d’une association belge Libération Films , qui a œuvré à  faire connaître leur travail à un large public. Marie-Claude Deffarge meurt le 17 juillet 1984. Gordian Troeller continuera à filmer jusqu’en 1999, année où il réalise un film-bilan sur son œuvre. Ce sera le dernier. Il s’éteint le 22 mars 2003. On ne peut qu’espérer que leur travail, original autant que décapant, soit redécouvert, en particulier par les jeunes générations, car à bien des égards il nous donne des clefs pour comprendre le présent.

Extrait de la préface de Sylvia Pérez-Vitoria

 

Qu'est-ce que la Métaphysique Fiction ?

de Jean-Philippe DOMECQ

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 02/02/2017 | 14,90 €

Une réflexion à l'exacte croisée de notre perception métaphysique de la vie et de l'exploration d'un nouveau territoire romanesque. De Proust à Bolaño, en passant par Thomas Bernard et les dramaturges de l'absurde, l'auteur de cet essai veut « libérer » ce refoulé qu'est la mort au cour de notre vision des choses.
Par cet essai Jean-Philippe Domecq envisage une nouvelle donne littéraire comme le fit en son temps, par exemple, Alain Robbe-Grillet pour le Nouveau Roman.

L'Enfant aux cerises

de Jean-Louis BAUDRY

Essais sur l'art (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 14/11/2016 | 20,00 €

Le point commun à ces textes, à la fois nouvelles et brefs essais, est la familiarité, l’intimité dans lesquelles JEAN-LOUIS BAUDRY y apparaît avec les œuvres d’art et avec les artistes, jusqu’à ce que cette relation devienne une façon de vivre et de voir le monde à travers la création artistique. 
Il est rare, et tellement stimulant, de pouvoir se laisser entraîner par une lecture où le commerce avec l’art appartient de façon si subtile, si émouvante, au registre de l’autobiographie, là où se mêlent mémoire et imagination, là où les artistes réels et leurs œuvres cohabitent avec les artistes et les œuvres inventés par la littérature et appartenant à la fiction. Les intuitions de l’auteur, sa sensibilité, les mouvements de sa pensée, s’imposent avec le naturel souverain de la chose directement ressentie, vécue. La profondeur de ses analyses, de ses découvertes, tient paradoxalement à cette qualité de légèreté – à l’opposé du superficiel ou du frivole – qui se joue des coquetteries de l’étude académique et des entraves des protocoles savants.
Dans le bonheur de cette écriture, se réalise cet alliage si précieux du réel et de l’imaginaire, de la sensibilité et de la pensée, qu’on appelle la poésie.

Le rire triomphant des perdants : (Journal de guerre)

de Cyril HUOT

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 02/11/2016 | 21,00 €

S’il faut coûte que coûte ranger ce texte dans un genre littéraire préexistant, (et il paraît qu’il le faut), nous dirons qu’il s’agit ici de Critique littéraire, mais sous réserve d’en inverser les termes. Nous parlerons plutôt de Littérature critique. Et Littérature critique de quoi?? Critique de la bêtise propre au gros animal d’aujourd’hui, au sens même où l’entendait Platon en son temps. La littérature, en effet, a toujours eu pour vocation première de combattre la souveraine bêtise de la bête sociale, l’oppression qu’elle exerce, sa tyrannie sans cesse croissante, de la dénoncer hautement, sans relâche, quotidiennement. Quand le journal de bord de quiconque s’en remet à la littérature pour tenter de survivre à l’omnipotence de la bête sociale, à la barbarie généralisée qui en est l’expression flagrante et qui est bien loin de se limiter à celle que l’on désigne ordinairement sous ce mot, ne saurait nécessairement être qu’un journal de guerre. Pour mener cette guerre, pour soutenir ce siège, l’auteur fait appel aux voix des plus grands de ceux qui par le passé ont eu à mener cette même guerre, à soutenir ce même siège, auxquelles il ne craint pas de mêler la sienne, aussi faible et dérisoire soit-elle?; mais encore, face à une société pathétique qui n’a plus pour valeurs que celles de l’arrivisme et du consumérisme, et pour idéal que celui d’une ploutocratie, fait-il en premier lieu appel à ce rire insolent, paradoxalement triomphant, des perdants, des vaincus, des laissés pour compte du système et des exclus de toujours. 

ROMS, VOYAGES CHEZ LES AUTRES

de Jean DUFLOT

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 26/10/2016 | 25,00 €

Comme Observatoire libre de toute contrainte officielle, le Forum Civique Européen exerce ici son droit d’alerter l’opinion sur l’une des dérives aberrantes de la plupart des Etats de l’UE. Entendons le sort qu’elle réserve aux minorités roms présentes dans le sacro-saint Espace Schengen et qui semble réactualiser le « problème tsigane » du très nationaliste vingtième siècle de triste mémoire.
Évidemment, dans le contexte migratoire actuel cette enquête qui s’efforce de comprendre la nouvelle dynamique d’exclusion qui maintient ces populations en marge des sociétés occidentales, notre démarche paraîtra peut-être dispropor- tionnée. Les questions et les objections plus ou moins tendancieuses ou malveillantes ne manqueront pas d’en relativiser le projet. Précisons que notre recherche s’est délibérément limitée à deux des pays de la communauté européenne, la France et l’Italie, où l’on réserve aux « tsiganes » en général et particulièrement aux migrants roms des pays de l’est un accueil pour le moins inconfortable. Son enjeu déborde la problématique créée autour d’eux et l’ensemble des interrogations auxquelles le texte qui suit va tenter d’apporter quelques éléments de réponse montrent qu’elle est une variante exacerbée du drame humain de l’immigration générale.
Pourquoi ce choix des Roms dont les effectifs, en France et en Italie, s’avèrent très inférieurs numériquement aux populations d’immigrés présentes sur ces terri- toires ? Pourquoi se préoccuper, à l’instar des Instances européennes ou des gouver- nements, de la condition alarmante des quelques dizaines de milliers de Roms d’Europe centrale ou balkanique qui végètent dans ces deux pays ? Le marasme économique qui pénalise des millions de citoyens de la Communauté européenne ne s’en trouve-t-il pas relégué à l’arrière plan? N’avons nous pas nos laissés pour- compte, nos chômeurs, nos mal logés, des millions de citoyens qui survivent de plus en plus difficilement à la lisière du seuil de pauvreté ? À quoi tient ce privi- lège d’occuper le devant de la scène médiatique, de monopoliser la sollicitude des plus hautes instances européennes et l’appréhension farouche des gouvernements ? Ces parias, que l’on dit habiles à tirer partie de leur misérabilisme ostentatoire, ne seraient-ils pas d’abord victimes de leur propre tradition « culturelle », d’une sorte d’auto-exclusion atavique liée à leur mode de vie errante ? L’entrelacement de ques- tions rationnelles et de préjugés n’est pas toujours facile à démêler. C’est l’un des objectifs de ce premier volet de l’enquête de montrer comment les représentations et les stéréotypes confortent l’inertie ou la malveillance officielle.

 

Le langage de la nuit - Essais sur la science-fiction et la fantasy

de Ursula K. LE GUIN

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 20/10/2016 | 12,00 €

En 1979, Ursula K. Le Guin est au sommet de sa gloire : ses romans de science fiction et de fantasy se sont imposés comme des chefs d’œuvres et elle est une des romancières américaines les plus primées. Toutefois, parallèlement à ces succès publics, elle a la réputation d’être une théoricienne hors pair, et une oratrice remarquable. Elle parcourt alors universités, congrès, bibliothèques et librairies pour parler des sujets qui la passionnent : le féminisme, l’anarchisme, le rôle humaniste de la littérature, et, surtout, la fonction des littératures de l’imaginaire. Le langage de la nuit recueille les essais littéraires qui résument sa pensée et composent un manifeste pour l’imaginaire, car si nous pensons et parlons le jour, la moitié de notre vie se passe la nuit, où se réfugient la poésie et l’imaginaire. Pourquoi les littératures de l’imaginaire ont cessé, au vingtième siècle, d’être le cœur de la littérature ? Que permet la science-fiction ? Quelle est la place de la littérature jeunesse dans la littérature ? Autant de questions qui occupent les lecteurs depuis cinquante ans et qui trouvent des réponses dans ce volume, préfacé par le romancier Martin Winckler, fin connaisseur de la science-fiction, et grand admirateur de l’humanisme merveilleux de Le Guin.

Ecrits pour voir

de Maryline DESBIOLLES

Essais sur l'art (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 12/02/2016 | 20,00 €

L’ensemble des textes écrits par Maryline Desbiolles (parus pour la plupart dans des catalogues ou revues, ou inédits) sur l’art, autour de l’art, à partir de l’art est ici réuni : une première partie rassemble les approches les plus réflexives sur la création ; dans le second chapitre les textes s’articulent autour de deux thématiques chères à l’auteur : l’Italie, la cuisine ; le troisième chapitre réunit les essais et poèmes consacrés aux sculptures de Bernard Pagès ; sont ensuite regroupés les essais consacrés à des artistes ou des œuvres ; le volume se clôt enfin sur des œuvres de fiction dont l’élément déclencheur de l’écriture fut la fréquentation d’œuvres plastiques.

 

Extraits, détails :

http://editionslateliercontemporain.net/collections/essais-sur-l-art/article/ecrits-pour-voir

Écrire à vue

de Jacques MOULIN

Essais sur l'art (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 18/01/2016 | 20,00 €

Entrer sans effraction dans la vérité de leur monde. Prendre langue avec. À la lettre sans heurt. S’ouvrir au registre des lieux dans le foyer des couleurs la géométrie du trait l’élan des volumes le geste d’espace. Pénétrer l’écran des neiges celles de l’œil tenu dans son blanc. Incapable de se grandir avant que de se regarder par le dedans. Une attente en allée vers leur monde depuis là.
 

Poèmes et essais à propos des œuvres de Charles Belle, Véronique Dietrich, Jean-Louis Elzéard, Ann Loubert…

 

Extraits, détails : 

http://editionslateliercontemporain.net/collections/essais-sur-l-art/article/ecrire-a-vue

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