Pauline et les manuscrits thébains ou Œdipe au XXIème siècle. Pauline serait-elle Œdipe ? Serait-elle Jocaste, la mère d’Œdipe ? Ou les deux ? Son histoire se déroule en miroir, en écho de celle du mythe antique et Paris, autre personnage important du livre, se mue dans les lumières glauques des néons en une moderne Thèbes. Et si Œdipe ignorait la malédiction qui l’avait frappé dès sa naissance – tuer son père, épouser sa mère – en va-t-il de même pour Pauline ? C’est au travers de ses ultimes jours que se dévoile la réponse à cette question. Au-delà des apparences apparaît la similitude des destins entre les différents protagonistes dont les pérégrinations se croisent, se mêlent, s’entremêlent, conduisent à la même et inéluctable fin. Et peut-être qu’entre Nation et Croix-de-Chavaux, ou dans le bus 127, est-ce Sophocle en personne qui est assis en face de Pauline.

– Oui, tu partiras avec eux, car une jeune fille de ta condition, une « donna Calderaro », ne travaille pas et hormis les tâches ménagères avec ta mère, je n’ai rien à te proposer sur nos bateaux.

– Mais papa, c’est une super idée peut-être pour Agnese la fiancée de mon frère Agostino qui l’accompagne tout là- bas dans sa caserne, mais pas pour moi. Je ne veux pas quitter ma belle île d’Ustica que j’aime tant !

– Tu ne dois pas discuter mes décisions puisque je suis le chef de famille. 

C’est ainsi que la jeune Rosalia, quitte à 16 ans, l’île merveilleuse de son enfance. Depuis Ustica elle embarque pour Palerme, quitte la Sicile pour rejoindre le nord de l’Italie au moment où celle-ci vient de faire son unité. 

Elle vivra une aventure, un déracinement, un drame. Elle ne cessera de penser à sa vie d’avant qu’elle idéalisera.Est-ce pour elle, un voyage sans retour ?

Par un étrange hasard de circonstances, un écrivain en devenir se trouve projeté dans le Paris des années 1920, où il croise son idole Marcel Proust… C’est à un voyage dans le passé, le passé de la Belle Époque, mais aussi le nôtre, le plus intime et le plus vrai, que nous invite François Audouy. L’Amour de Proust au Temps du Covid n’est pas un essai critique sur Proust, mais un hommage par le prisme de la fiction. L’auteur y partage son amour de La Recherche du temps perdu et de la littérature en général, celle qui s’imprime dans le réel jusqu’à modifier nos perceptions. Il inclut plusieurs couches de narrations et de l’histoire littéraire ainsi que des références à la culture populaire, qu’il recoupe et superpose pour qu’en émerge une voix nouvelle. 

Un livre sur la réminiscence ne peut s’écrire de l’extérieur. Le narrateur ressuscite ses années perdues en écho aux souvenirs proustiens, prenant La Recherche comme un guide qui éclaire nos vies d’un sens nouveau. Même si certains moments demeurent « en suspension dans l’air comme des romans inachevés », si nous n’empruntons plus certaines « lignes de trains de souvenirs », c’est bien la quête des paradis perdus, des livres que nous sommes en train d’écrire qui nous pousse à aller de l’avant et nous maintient en transit - dans le Temps.

Ce livre est le récit autobiographique de Christophe Gameiro, « casté » par Canal + pour son émission « Au Micro ». 

On entre dans cet ouvrage, dans les coulisses d’un concours télévisé, permettant au gagnant d’intégrer le service des sports de la chaîne cryptée. Par ailleurs, l’auteur décline, tout au long du livre, une série d’anecdotes vécues personnellement le plus souvent, liées au football national ou international.

Toutes les facettes du métier de commentateur de football sont abordées ainsi que les pérégrinations du candidat.

Celles-ci vous entraînent de Bordeaux à Paris via Marseille. Un récit passionnant offrant un éclairage inédit sur les « stars » du foot de Canal + et une grande première pour la chaîne fêtant ses 40 ans d’existence le 4 novembre 2024.

Quel est l’auteur d’un entretien : est-ce celui qui pose les questions, ou est-ce celui qui y répond ? Ici sera privilégié, à raison, le premier cas. Et qu’est-ce qu’un ou qu’une rebelle ? Quelqu’un qui ne fait pas comme les autres, qui vit une vie différente, qui ose alors que les autres préfèrent suivre ? Il y a rebelle et rebelle. Je veux dire il y a les vrais rebelles et il y a les personnes différentes, qui mènent une vie différente, qui ont créé leur vie sans forcément crier plus fort. Des rebelles et de grands passionnés, en quelques sortes, qui tous poussent leur passion jusqu’au bout et sans se soucier le moins du monde de leur milieu social, professionnel ou familial . Tous et toutes ont donc à nous apprendre. Que ce soit ici Salah Al Hamdani, Alejandro Jodorowsky, Michel Maffesoli, Alain Duault, mais aussi un culturiste, un recordman de l’Everest, une conservatrice créatrice du plus grand festival de poésie en Europe, etc.

Et pourquoi pas ? Et pourquoi ne ferais-je pas ce que j’entrevois pour moi, qui me ferait rêver et me permettrait de vraiment vivre, vraiment être vivant. C’est un petit peu tout cela que semble chercher Éric Desordre dans ces entretiens qu’il mène tambour battant. Et en dresse le “portrait”. Portraits rebelles : une sorte de mode d’emploi !

Nicole Couderc mêle dans son écriture, roman, théâtre et cinéma. Elle a publié plusieurs romans L’organisation (P.O.L.) La Fille de Kingston (Hachette Littérature). Elle collabore à l’écriture de scénarios, dont Grand Ciel, film de Noël Alpi (Arte cinéma), libre adaptation de son roman L’en¬fant au Billard Électrique (P.O.L.) Pour le théâtre elle écrit Toi ma Fo¬rêt lecture publique avec Marie-Christine Barrault. Elle est accueillie au Théâtre de la Cité Internationale à Paris avec 4 jeunes comédiens, pour créer le texte Qui va là. Elle écrit pour le jeune public, Le petit Clown de peinture en résidence à Cannes en lien avec le théâtre de La Licorne. Son texte Trace a reçu l’aide à la Création ARTCENA et a été créé avec dans une mise en scène de Gilles David à la MAC de Créteil dans le cadre du festival Les Théâtrales Charles Dullin.

Si, écrivant ses Mémoires, Casanova se faisait un devoir de masquer le nom de ses diverses maîtresses, ce n’est certainement pas aujourd’hui faire injure à celles-ci que de chercher à les tirer de l’anonymat. Ainsi, depuis longtemps déjà, les casanovistes sont parvenus à déjouer les divers stratagèmes imaginés par le galantuomo afin de protéger la réputation des femmes qu’il a aimées. Pour certaines toutefois le mystère qui les entoure s’est avéré plus malaisé à lever. À preuve cette Montpelliéraine que Casanova rencontra à Londres en 1763 ; qui devint sa maîtresse à Dresde, trois ans plus tard ; et qu’il retrouva enfin à Montpellier, en 1769. « Une des plus jolies femmes de toute la France », écrit-il dans son livre. Étrangement, il aura fallu attendre notre époque pour que la belle recouvre enfin son identité. C’est la quête de celle-ci qui constitue le sujet de ce petit livre.

« En chacun de nous s’écoule ce Noir Abysse »

Devenus corsaires après une vie de piraterie, Maria Alvida et Alaric Busento se voient confier une mission périlleuse : retrouver le Pied d’Ydon, une frégate disparue en mer dont l’empereur exige la cargaison.

Leur quête les porte sur l’île de Layoll, terre natale de Busento, qui y retrouve les spectres de son enfance. Mais cette île, autrefois familière, semble avoir sombré dans un mal étrange et dévorant. Tandis que la peste s’y propage et que les naufrages se succèdent, un danger plus obscur encore menace : une créature vorace rôde, tapie dans l’ombre des marais, semant la mort dans son sillage. Et pour retrouver le trésor de l’empereur, Maria et Busento devront la traquer dans les profondeurs de Layoll, où l’horreur et la légende se mêlent. 

Au fil de leur descente dans l’Abysse, ils se confrontent aux démons du passé, à la frontière fragile qui sépare l’homme de la bête, et découvrent que le plus redoutable des monstres peut naître de la détresse humaine.

Un sociologue célèbre a toujours affirmé que « La prison fabriquait des délinquants. » Lysandre, prisonnier notoire, n’a pas d’idée préconçue sur ce sujet, mais ajoute avec conviction :

« Une évasion produit des liens indéfectibles entre évadés. »

Car une évasion, cela se prépare, c’est un travail d’horlogerie surtout quand on file à l’anglaise, un jour de pluie, sans sortir ni une arme ni une scie circulaire.

Comme quoi, on peut affirmer que tous les gens enfermés ne sont pas forcément des délinquants à plein temps.

C’est exactement ce qu’ont vécu les cinq prisonniers de la cellule 25 du deuxième étage de la prison de Belmond, entrainant vers la sortie avec eux trois cent cinquante autres taulards.

Du jamais vu dans les annales des prisons hexagonales. Lysandre, chef du projet, devra quand même se méfier de deux, trois « acolytes » qui l’accompagnent, pas toujours évidents à gérer, ni du pouvoir en place jamais prêt à reconnaître l’évidence.

C’est exactement cette histoire que l’on vous raconte, en commençant par le commencement, bien avant la construction de la prison, car il faut un début à tout !

Au quatorzième siècle, un moine découvre dans la bibliothèque de son abbaye un manuscrit aux pages vierges et décide de relater l’histoire de sa communauté. Sept siècles plus tard, un jeune homme tombe sur le même ouvrage dont seules les premières pages ont été noircies par l’ecclésiastique. De là va naître une longue correspondance nourrie de réflexions et d’interrogations entre les deux hommes. Correspondance dont le risque est grand puisque le moine encourt la condamnation au bûcher par le tribunal de la Sainte inquisition si jamais un regard malveillant ne découvre l’activité secrète à laquelle il se livre. Mais que deviendra le mystérieux livre ?

Dans ce court roman profondément humaniste, philosophie et fantastique se nouent autour de la notion même de temps. 

Elles se sont connues au lycée dans les années 80 et leur amitié a résisté au temps. Quatre filles que pourtant tout opposait, origine sociale, éducation, projets d’avenir, ambitions. Une sacrée petite bande, comme Martine, devenue auteure à succès, s’amuse à le répéter. Elle croit bien connaître ses amies : Annick aime les femmes, Sylvie aime les belles histoires de cœur, Amélie n’aime rien. Leurs vies seraient donc sans mystères ? Mais les tragédies se succèdent, les énigmes persistent, les apparences cachent de dangereuses perversions. En rupture avec son milieu, Martine se lance dans d’étranges aventures, d’Istanbul à Bangkok, puis à travers le monde. Elle y découvre l’amour fou et les tourments de l’écriture, mais finalement, c’est à Limoges, la ville où tout a commencé, que lui sera révélée une effrayante vérité.

Ce roman d’initiation embarque le lecteur dans un voyage solaire et drôle, où il croisera d’étonnants personnages, souvent masqués, toujours passionnés. Sans oublier un chien, témoin muet de l’abomination, inséparable de la bande originale » de ce faux polar.

Dé-enraciné est une exploration profonde de l’identité et de la liberté, vue à travers le prisme de l’immigration et des valeurs culturelles. Ce parcours débute à Paris, symbolisant l’aspiration à la liberté, et se déploie autour des liens étroits entre langue, pensée philosophique et psychologique. Cette réflexion se poursuit dans le contexte de la liberté d’expression en France, confrontée aux défis éthiques de l’opinion et de l’empathie morale. Au cœur de l’ouvrage, le thème de l’immigration se développe, examinant les tensions entre intégration, identité et liberté. L’ouvrage se clôt par un essai sur la Syrie hellénique « ’coécrit avec Fadi Abou Dib »’, illustrant l’héritage syro-hellénique et la rencontre entre Orient et Occident, dans un appel à une vision enrichie de l’identité syrienne comme de l’identité française et la civilisation européenne.

Ce livre vise à inviter le lecteur à repenser sa propre relation avec soi-même et avec le monde et à susciter une réflexion sur les valeurs et à mettre en avant les principes chers à la France.

Alexandre de Villeneuve, financier aisé, abandonne sa sécurité et sa solitude pour une quête inavouée.

Dans son véhicule-temple, il déambule, laissant le hasard et les événements le guider. Au sein d’un monde qui se délite, des forces barbares agissent. La pensée magique est sœur de la science, malgré leurs prétentions ni l’une ni l’autre ne parviennent à compléter l’homme qui erre, parmi les simulacres et les mythes, vers son inconnu. La littérature seule dépasse le temps.

Dans les bras d’une nature sauvage et belle, entre mobilité et immobilité, rencontres, signes, initiations, le voyageur se trouve très rapidement confronté à sa propre déliquescence. Alex aura-t-il le courage d’affronter ses démons ou poursuivra-t-il son but insensé??

Un homme peut-il survivre à lui-même??

Certes ces lignes toutes pétries de foutre et de fracas auraient pu à l’évidence obtenir non le Goncourt (trop périssable) mais tout au moins le Nobel si fruit d’un livre érotique et sans orthographe errant au travers du dix-neuvième (siècle ou arrondissement) elles n’avaient sur leur chemin soudain croisé les hanches, l’antre de Nora, autant dire celui des agents secrets, très secrets, et soudain fut la tempête...

Dans une ville américaine rongée par la misère, Wayne, un adolescent tente désespérément de protéger sa sœur Rosemary d’un environnement brutal. Lorsqu’une dette insurmontable met la vie de Wayne en danger, une aide inattendue arrive avec une condition monstrueuse. Le jeune homme fait un pacte avec Eddy, un voisin aux secrets bien plus sombres qu’il ne l’imagine. Ce qui commence comme une tentative de survie bascule dans un abîme de terreur.

Pendant que Wayne plonge dans l’horreur, Rosemary cherche refuge auprès de Lita, une professeure qui tente de l’aider. Mais, dans l’ombre, des liens se brisent, des loyautés vacillent, et le passé ressurgit pour hanter ceux qui espéraient échapper à leur sort.

Entre secrets enfouis, choix désespérés et une lutte pour la survie, Wayne et Rosemary se dirigent vers un dénouement inattendu que tragique. Quand l’innocence se confronte à la perversion, qui en sortira indemne? 

Lors d’un séjour dans le Finistère en 1988, Émile est assis face à la mer d’Iroise. il se plonge dans ses souvenirs d’enfance. Il se retrouve en 1934 à l’âge de sept ans au port de Marseille. Il est prêt à embarquer sur un paquebot avec sa sœur Andrée et ses parents, après des vacances en Bretagne.

C’est son 4e voyage : destination la Chine où il est né. Son père est policier à la concession française de Shanghai depuis dix ans.

Le voyage est ponctué d’escales : Port-Saïd, Suez, Djibouti, Colombo, Singapour, Saïgon et Hong Kong. Puis c’est la vie en Chine : l’école, les loisirs, les vacances. Ensuite, arrive la guerre sino-japonaise en 1937. La concession française subit le conflit. La situation est de plus en plus inquiétante. Quel sera l’avenir de cette famille expatriée ? 

Die „Polaroidkamera“ ist zuerst ein Begriff. Ganz nah schreiben. Ganz nah vom Objektif, ganz nah vom Sex, in Zustand der Erektion. Ein sehr kurzer Moment, ebenso kurz wie der Orgasmus. Über den Orgasmus, die Obszönität, das Unzeigbare, das Unsagbare schreiben. Über das Sehen, das Unverzügliche, schreiben. Über den Schweiss, auch, der auf der Haut steht. Vor dem Geistigen fliehen und nur den Körper, seine Obszönität zeigen.

Zu der Zeit, als die Polaroidkamera das fotografische Klischee ersetzen wird (und pornografische).

Ein „Zyklus des Spermas“, ein „Zyklus der Pisse“, und ein „Zyklus der Scheisse“ – dem Bild der drei Elementen der sexuellen Materie entsprechend, je nach dem Kommen dieser Polaroidkameras Gestalt angenommen haben.

Das Werk ist von neun Tuschen des Kunstmalers Jacques Cauda  begleitet.

Au début était le mot, et à la fin aussi est le mot.

Le mot est, c’est tout.

En ce sens, le seul sujet de l’écriture est l’écriture, ou plus exactement

le seul sujet de l’écrit est l’écrit, l’acte d’écrire.

Le seul sujet que désigne le mot est le mot.

Par les mots, on accède aux mots.

Par la déformation des mots, on accède aux déformations qui sont

nécessaires pour dire.

Sinon, on ne dit rien.

Au début était le mot, et à la fin aussi est le mot.

Le mot est, c’est tout.

En ce sens, le seul sujet de l’écriture est l’écriture, ou plus exactement

le seul sujet de l’écrit est l’écrit, l’acte d’écrire.

Le seul sujet que désigne le mot est le mot.

Par les mots, on accède aux mots.

Par la déformation des mots, on accède aux déformations qui sont

nécessaires pour dire.

Sinon, on ne dit rien.

Plancher du ciel fait suite à Le Ciel n'écrit rien qui est paru dans cette même collection de « La Diagonale de l'écrivain » l'année dernière. Chaque pièce, qui constitue ce livre, est bien souvent constituée d'une citation suivie d'un texte. Les autres, Gilbert Bourson a décidé d'inscrire leur toute première lettre en caractère gras, un peu à la manière des lettrines des copistes du moyen-âge. Première constatation : il n'est pas question d'écrire comme mais plutôt d'écrire avec. Quel est le statut de ces textes ? De purs exercices de style ? Pas si simple. Car on a la nette impression, en lisant chacun, que chaque texte s'écrit par lui-même, de lui-même, qu'il en quelque sorte, s'auto-génère. Pour aller où me direz-vous ? Mais pour aller vers lui-même, tout simplement. Et on ne peut que penser à Roland Barthes et à son Plaisir du texte. Car chaque texte écrit ici, comme dans le précédent livre par Gilbert Bourson, est une pure merveille. Mais il y a aussi ce qui est peut-être le plus important, à savoir la sensation que tout lecteur de Bourson ressent : celle de vivre et d'atteindre, le lisant, une certaine forme de métaphysique. Métaphysique de la langue et métaphysique de l'Être. Gilbert Bourson est incontestablement un styliste hors pair.

De mai 2023 à mai 2024, l’auteure de cet essai a recensé les moments où elle a été victime ou témoin de sexisme. Un journal de bord où se mêlent jour après jour : doutes, humour, préjugés, chiffres, expériences personnelles, familiales et professionnelles?; le tout agrémenté de ressources documentaires, littéraires, publicitaires et médiatiques... Ainsi, pendant une année entière, tout y est décortiqué, et pourtant tout partait à la base d’une simple interrogation : «?Le sexisme est-il vraiment partout en France à l’heure actuelle???»  Lire cet essai, c’est peut-être trouver la réponse à cette question.

Avoir la vingtaine fin des années 60, mener une existence banale et monotone autour du lycée, et trouver une voie pour sortir de ce piège. Voilà bien le récit de quelques années, qui ont permis à l’auteur de voyager et d’apprendre des langues étrangères.

Au cœur de ce récit, sa rencontre avec un personnage mystérieux et charismatique qui lui montrera toutes les facettes de la vie. Au fur et à mesure qu’il le découvre, il doit emprunter bien des chemins de traverse remplis de surprises. En les parcourant, il a eu l’occasion tantôt d’en baver, tantôt de rêver, avant de reposer les pieds sur terre. L’aventure qui marque toute une vie…

Cette histoire est tirée de faits réels, mais beaucoup de noms de personnes et de lieux ont été changés.

Une enquête policière démarre dans un établissement scolaire, dirigée par un capitaine de police, détendu et détaché de beaucoup de choses. Face à lui, un proviseur découvre que son lycée n’est pas celui qu’il croit être. — Un phalanstère dans mon lycée ? Mais c’est totalement insensé ! Rien de plus banal, me direz-vous. Une deuxième histoire a commencé quelques années plus tôt et s’imbrique dans la première. Petite originalité propre à ce roman, un élève crée dans son lycée, un phalanstère scolaire. Une  communauté d’élèves propose des projets originaux sur le modèle de Charles Fourier, utopiste du début du XIXème siècle, ce qui modifie tous les rapports humains au sein de cet établissement. Deux mondes se frôlent, sans jamais se rencontrer, deux univers parallèles, celui des élèves d’un côté et des profs de l’autre. Les deux histoires, elles, vont se rencontrer mais, pour appréhender la suite, il vous faudra franchir toute une série d’obstacles. Car ce livre est avant tout un roman policier, construit autour d’un idéal à atteindre, qu’il faudra dévorer comme un vrai moment de plaisir.
 

C’est une histoire bouleversante que je vous invite à dévorer. L’histoire d’Ulysse et Lou, deux écorchés vifs en quête de sens et d’absolu qui s’aiment d’un amour fou. Bonheur fragile : dégoût d’un monde qui les révolte, peur que tout s’arrête un jour, Ulysse et Lou se savent vulnérables. La révélation d’un secret caché, une nouvelle tragique, et le rêve éveillé qu’ils vivent va soudain se transformer en cauchemar. Jusqu’où peut-on aller par amour ? Jusqu’où iriez-vous par amour ? C’est la question fondamentale que pose ce roman.