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l'autre LIVRE

Romans

Les maîtres du printemps

de Isabelle STIBBE

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 20/08/2015 | 17,90 €

Un métallurgiste. Un artiste. Un député. Trois hommes que tout sépare se retrouvent au cour du combat pour sauver le dernier haut-fourneau d'Aublange, en Lorraine. Les parcours s'entrecroisent, les espoirs grandissent. Face à laideur sociale, la beauté n'est jamais loin. Notamment dans le spectacle grandiose de la fonte en fusion, la solidarité à l'ouvre ou une naissance à venir. 
Inspiré par la fermeture des hauts-fourneaux de Florange, ce roman est l'histoire d'une lutte collective et héroïque pour préserver son humanité face à la logique implacable de la finance. 
Un texte magistral qui réjouira les lecteurs de Hugo, Zola, Vailland ou Aragon. 

Bilder vom Maler

de Martin DISLER

livres allemands (PEARLBOOKSEDITION) | Paru le 25/04/2015 | 18,00 €

Vielleicht werde ich steinalt. Ich möchte achtzig werden. Malen, bis ich achtzig bin. Die Bilder spülen mich in ein hohes Alter. Immer weiter malen bis achtzig. Noch fünfzig Jahre malen. Ich stehe erst am Anfang. Die Bilder des Jahres 2000. Die Bilder des Jahres 2030. Halte ich durch? Im schmutzigen Beruf. Die Hände noch fünfzig Jahre mit Farben verschmiert. Noch fünfzig Jahre Farbe unter den Fingernägeln. Trauerränder. Die Lehrerin hat einen schwarzen Strich gemacht, wenn ich Trauerränder unter den Nägeln hatte. Vielleicht sollte ich mit Handschuhen malen? In weißen Handschuhen? In schwarzen? Viel- leicht wird es langweilig, weiter- und weiterzumalen? Wann habe ich genug vom Malen?

Martin Disler (1949–1996) genoss internationales Ansehen als Maler, Zeichner und Plastiker. Auch das Schreiben war seit seiner Jugend ein ebenbürtiger, integrativer Teil seines künstlerischen Schaffens. Bilder vom Maler erschien erstmals 1980, geschrieben hatte Martin Disler den Roman in nur wenigen Wochen während einer Flussfahrt in Frankreich.

Er schrieb so, wie er malte: intensiv, direkt, tief, überbordend, obsessiv. 

ZYADA Le livre du couchant

de Abdellatif CHAOUITE

Les merles moqueurs (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 30/03/2015 | 20,00 €

Comme souvent chez les « secondes générations » d'un exil rural, les langues de la ville et de l'école (fortes de leurs pouvoirs) semblent avoir « spectralisé » chez lui la langue de son ascendance. Sa propre migration ensuite, dans les années 1970, en France, n'a fait que redoubler cet écho, et l'interrogation qui allait avec : « dans quelle langue parler le silence de La langue ? »Dans la sorte de « fable » qu'il propose ici, au lieu cependant de sombrer dans la nostalgie crépusculaire du nom de ce silence (le « Couchant »), cette question relance le défi d'une relation vivante entre les langues : leur entremêlement dans une « hospitalité » reconnaissante. Or, si cette « hospitalité » dont on sait combien elle pose souvent problème dans nos Sociétés est l’objet central des études que propose la revue Écarts d’identités que l’écrivain dirige à Grenoble depuis 1992, elle est ici le prétexte de cette « fable », dans laquelle langue et désir dansent un ballet surprenant par lequel la relation, souvent approchée avec cette lourdeur nécessaire cependant à l’analyse, entre soudain dans la légèreté et la grâce.

Charles Bonn

 

Extrait...

 

“ Il n’avait alors comme bagage pour se lancer dans l’aventure que quatre langues : l’une l’arrimait à l’architecture souple, au souffle ample et aux horizons prometteurs de son alphabet, l’autre le suspendait éternellement à ses harfs ou bords ainsi qu’elle nommait les signes de sa splendide calligraphie, la troisième, plus souple, plus riante et plus accueillante, mélangeait allègrement les signes de toutes les autres mais souffrait, dégradée en sous-langue, du mépris de ce mélange même. Et la quatrième... la quatrième ? Ho ! Celle-là était chronologiquement première, mais se vivait en lui comme ravalée ou recroquevillée dans une réserve ou un semi-silence, et le captait de même dans une sorte de blancheur, retenant au loin l’énigme de ses tatouages ! Quatre idiomes et, à leur croisement, un vague sentiment de désœuvrement et une énergie déliée et un brin déviante. ”

 

Toute forme de salut est aussi promesse. Elle voue à établir ou rétablir la relation et mieux encore l’amitié entre celles et ceux qui se saluent. La relation comme l’amitié s’établissent entre les hommes et les femmes, mais aussi entre les hommes, les femmes et les pensées et la vie dans toutes ses formes, animées et inanimées. Une politique et une poétique de la présence.

 

Parc industriel

de Patricia GALVAO

Roman des libertés (LE TEMPS DES CERISES) | Paru le 17/03/2015 | 14,00 €

La Maison de la marraine

de Lygia BOJUNGA

Romans KANJIL (KANJIL) | Paru le 15/03/2015 | 14,00 €

 Un roman brésilien émouvant, attachant et fort, drôle aussi, habité par des objets qui ont une âme, des animaux extraordinaires et deux adolescents. Lygia Bojunga y conjugue à la perfection la poésie de l’évasion et le merveilleux avec un réalisme lucide. 

En route pour la maison de sa marraine, en compagnie du Paon dont les pensées ne coulent qu’au goutte à goutte, Alexandre rencontre Véra et lui racontel’histoire du Paon et de la Chatte à la Cape, de Jean des Mille et Une Fiancées, de la maison qui l’attend, là•bas... sur une colline. Fascinée par ce garçon à l’imagination débridée, elle découvre la vie difficile d’un petit marchand ambulant des “favelas” de Rio, avant de partager ses rêves...   

Romancière brésilienne de renommée internationale, Lygia Bojunga a reçu les prestigieux Prix Jabuti (Goncourt brésilien), Hans Christian Andersen et ALMA (Astrid Lindgren Award).

Brésilienne et française, Noémi Kopp-Tanaka a créé et animé pendant plus de 15 ans la bibliothèque du Lycée français de Chicago et connait bien les jeunes lecteurs. Auteure et illustratrice (Les Matriochkas de Natacha), elle  nous offre une nouvelle traduction du chef d'oeuvre de Lygia Bojunga, "A Casa da Madrinha", dans laquelle on la sent très proche de l'auteure qu'elle connait depuis toujours.

 

Les Retranchées

de Anne LEMIEUX

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 05/02/2015 | 19,90 €

Au printemps 1919, Jeanne et ses trois filles se retrouvent en deuil du capitaine Vernet. À Angers, ce deuil devient interminable. Les jeunes filles étudient, se marient tant bien que mal, procréent même de nombreux enfants: en vain. Les guerres escamotent les hommes. Quand ce ne sont plus les guerres, ce sont les divorces, les abandons. 
Explorant la part d'absence que la Grande Guerre a laissée en partage à des millions de veuves et d'orphelins, Les Retranchées suit sur quatre générations les répercussions d'un deuil impossible et la déliquescence de l'identité masculine. Une magnifique mélopée, non dépourvue d'ironie, un sublime hommage à l'émancipation féminine. 

La République en Touraine et la Commune de Paris

de Julien PAPP

Romans historiques (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 30/01/2015 | 22,00 €

Accueillie avec ferveur jusque dans les campagnes tourangelles, la République proclamée le 4 septembre 1870 à Paris eut des répercussions directes sur la vie publique locale de cette région : Tours devient alors une seconde capitale très animée où Gambetta cherche à organiser la défense nationale  contre l’envahisseur prussien. Devant l’incapacité des responsables civils et militaires hérités du IIe Empire, le « parti
démocrate » de la ville pousse à la résistance et adhère à la cause républicaine de la Commune de Paris tout en œuvrant pour la réconciliation durant la guerre civile.

Babylone underground

de Eloïse COHEN DE TIMARY

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 15/01/2015 | 16,00 €

« Voilà comment moi, ex-Gaston Galibert, vivant depuis peu sous une identité falsifiée, de femme s'il vous plaît, juive de surcroît, je suis devenu un meurtrier. Fantôme, travesti, assassin. Une fois les faits établis, je n'ai eu qu'à traverser la boutique en trombe, à prendre mes jambes à mon cou et à me tirer aussi loin que possible de l'endroit où se trouvaient encore Ezra Yankelowitz et sa grosse bagnole. » 
Gaston Galibert se fait passer pour mort afin de commencer une nouvelle vie. Il laisse derrière lui femme et enfants, se procure de faux papiers. Mais, contre toute attente, il se voit contraint de vivre sous l'identité de « Marguerite Schwartz ». 
D'Étretat à Paris, de Buenos Aires à Valparaiso, le voici plongé dans un univers interlope peuplé de travestis et de transsexuels. Au fil de ce voyage insolite, le lecteur, tout à la fête, ne sait plus où donner de la tête! 

La Villa du Jouir

de Bertand LECLAIR

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 08/01/2015 | 17,00 €

À Berlin, Marc rencontre l'une de ses lectrices, Hannah, belle jeune femme d'une trentaine d'années. Une liaison se noue entre eux, d'un érotisme envoûtant. Mais il lui faut vite admettre qu'il a été manipulé. Hannah avait mission de le séduire pour le compte d'une « princesse » mariée à un richissime oligarque russe. 
La curiosité et son attrait pour Hannah l'entraînent à accepter une invitation sur une petite île grecque dont il ne doit connaître ni le nom ni la localisation. Cette princesse y dirige une somptueuse Villa du Jouir, sorte de phalanstère moderne - ou bordel de luxe ? - au centre d'enjeux politiques et économiques internationaux. Les hommes invités y sont initiés au partage d'une nouvelle dimension du plaisir. Échange véritable ? Autre chemin de l'amour ? 
Un grand texte érotique, dans la lignée de L'Anglais décrit dans le château fermé, du Roi des fées, du Château de Cène. 

Le Cavalier

de Martin RYELANDT

Roman (MAELSTRÖM) | Paru le 06/12/2014 | 15,00 €

Antoine Friedland, un homme au physique hors du temps, survole sa vie en attendant un destin qu’il croit inéluctable. La rencontre avec une femme biélorusse, Louise, et un homme énigmatique, Aston Martin, le convainc que son heure est venue.

Il s’ensuit un chassé-croisé entre ces protagonistes, chacun à la recherche d’une logique particulière : Antoine Friedland, guettant des signes qui lui confirment son destin ; Louise, exaltant son désir d’exister à travers l’amour ; Aston Martin, orchestrant un trafic qui aiguise l’appétit de rivaux à la gâchette facile.

Wilbur, un prince mystérieux agrippé à son fief de la Montagne Bleue, survient en creux dans cette histoire en y égrenant des sentences de joueur d’échecs. Et en effet, on peut interpréter ce récit comme une succession de passes d’arme sur un échiquier imaginaire.

Roman (très belge, comme son auteur) sur la folie du hasard, sur le danger qui plane sur le monde d’aujourd’hui, où chacun est livré à soi-même, Le Cavalier, ne peut se lire que d’une traite, entraînant le lecteur dans le même gouffre que celui des personnages.

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