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l'autre LIVRE

PÉTRA

Comme l'attestent leurs collections, dirigées par un ou plusieurs spécialistes et/ou un comité scientifique, les éditions Pétra, priviligient l'approche transdisciplinaire, seule capable à leurs yeux de sortir des sentiers battus. Depuis 2001, date de leur création, leurs thèmes de prédilection sont les sciences humaines et sociales, les littératures française, étrangère, comparée et jeunesse, philosophie, avec parfois une focale tels les îles, les pays post-soviétiques, l'Asie centrale, les Tsiganes, la mémoire, l'éducation, etc. Elles ont ouvert, depuis 2010, un espace librairie qui accueillent des éditeurs amis ainsi que des ouvrages proches de leurs collections.

Adresse : 12 rue de la Réunion
75020 Paris
Téléphone :01 43 71 41 30
Fax :01 43 70 62 25
Site web :http://www.editionspetra.fr
Courriel :nous contacter
Diffusion :Autodiffusion
Distribution :Autodistribution
Représentant légal :Yasser Kattou
Forme juridique :SARL
Racine ISBN :978-2-84743
Nombre de titres au catalogue :318
Tirage moyen :500
Spécialités :Sciences humaines Littérature française Littérature étrangère Littérature jeunesse poésie

La mémoire des trembles

de Robert NÉDÉLEC

L'Oiseau des runes (PÉTRA) | Paru le 13/11/2019 | 12,00 €

Le poème est peut-être ici une manière d’échapper, par le truchement d’un langage qui tente de se souvenir de son surgissement et cherche à imprimer sa trace dans une réalité sans cesse fuyante, à cette voie de contournement que l’on emprunte d’ordinaire dès lors qu’il s’agit d’aller sans espoir d’avancée véritable, ou de parler pour n’exprimer en fin de compte que son désarroi. Il est peut-être aussi une manière de constater qu’il ne sert à rien de chercher à emprunter ces droits chemins qui ne sont jamais les plus courts lorsqu’on ambitionne de joindre tel point mouvant à tel autre qui l’est encore davantage, non plus qu’à tenter d’occuper en permanence le centre de l’arène ou la piste du cirque, et de nier que l’on ne saura jamais dire la flamme qu’en tournant autour de ces bûchers que l’on dresse, comme par hasard, pour mieux dire, croiton, la ferveur de ses combats et apprivoiser à son seul avantage la violente vacuité des foules... Le poème est peut-être ici cela qui se brûle de toujours vouloir occuper le lieu du conflit et cela qui en parle de tellement loin qu’à peine on perçoit le son de sa voix – cela donc qui aurait à voir avec l’évidence qui passe dans la clarté tonitruante de sa porte grande ouverte autant qu’avec cet ailleurs enfermé dans le noir de ses parcs et de ses jardins, et dont on ne se souvient que si le vent et l’herbe préludent ensemble au tremblement musical de tel invisible feuillage...

L'enseignement supérieur en Algérie

de Ahmed GHOUATI

Éducation, art du possible (PÉTRA) | Paru le 30/09/2019 | 27,00 €

L'européanisation des systèmes d'enseignement supérieur – synonyme de standardisation et de mise en compétition libérale – commencée au début des années 2000 a également concerné les pays du Maghreb (Algérie, Maroc et Tunisie). Dans ce cadre, l'injonction de professionnalisation et l'élargissement des missions de l'enseignement supérieur à l'employabilité et l'insertion des étudiants sont au coeur d'un processus de transformations visant un rapprochement éducation-économie.

Orienté à l'origine vers "la modernisation de l'enseignement supérieur", ce processus a pris une dimension politique et sociale singulière après les "Printemps arabes" qui ont commencé fin 2010 au Maghreb. Or, bien avant ces révoltes juvéniles, qui s'expliquent entre autres par un découplage formation supérieure-emploi public, les trois pays du Maghreb étaient déjà confrontés à la question de l'emploi des jeunes, en particulier des jeunes diplômés. C'est ainsi que les objectifs de professionnalisation des offres de formation et d'amélioration de l'employabilité et de l'insertion des diplômés sont devenus un défi majeur pour les systèmes d'enseignement supérieur maghrébins en général et algérien en particulier.

Appuyé sur des données issues d'enquêtes de terrain, cet ouvrage interroge plus particulièrement le processus de réformes de l'enseignement supérieur au regard de ce défi. Ce terrain est particulièrement heuristique car, comparativement à ses voisins maghrébins, l'Algérie a conduit plusieurs réformes et expérimenté la professionnalisation des formations supérieures avec un objectif adéquationniste université-entreprise. Mais avec quels résultats pour les diplômés et quels impacts pour le système d'enseignement supérieur dans son ensemble? Pour y répondre, l'auteur propose une mise en perspective de ces réformes, en les situant dans leurs contextes politique, socio-économique et historique.

Appartenances in-désirables. Le religieux au prisme de l'ethnicisation et de la racisation

de Simona TERSIGNI, Claire VINCENT-MORY, Marie-Claire WILLEMS

intersectionS (PÉTRA) | Paru le 04/09/2019 | 28,00 €

Comment penser ensemble les appartenances ethnico-raciales et les appartenances religieuses? De quelles manières saisir le religieux pour qu'il ne soit ni un masque, ni un succédané d'autres faits sociaux qui sembleraient plus importants ou plus réels? Ce livre démontre combien il est aujourd'hui nécessaire de réfléchir à l'articulation des trois dimensions que sont le religieux, la race et l'ethnicité.

En présentant les résultats d'enquêtes menées dans de nombreuses régions du monde, auprès de religions aussi diverses que le christianisme (catholicisme, évangélisme, mormonisme, pentecôtisme, protestantisme), le culte de l'umbanda, l'islam (chiisme, culte mouride, sunnisme), le judaïsme, comme les religions asiatiques, les chapitres de ce livre analysent une imbrication toujours complexe. Le croisement des approches disciplinaires, mais aussi l'attention accordée aux cadres sociohistoriques et aux temporalités permettent de saisir combien les processus de racisation, d'ethnicisation et de confessionnalisation se travaillent mutuellement.

En affrontant de face l'enjeu politique inhérent à l'interrelation entre les trois dimensions du religieux, de la race et de l'ethnicité, cette étude collective met en lumière une triangulation bonne à penser. Seize chercheuses et chercheurs ont afronté des questions parfois hautement polémiques dans l'espace public - français en particulier. Elles et ils proposent différents points de vue sur la manière d'appréhender cette relation triangulaire. Elles et ils l'observent dans les assignations et les catégorisations, les mobilisations, les marques désirables et indésirables, tout en restant réceptifs à saisir cette triangulation là où l'on s'y attendait le moins. Cette réflexion colletive appelle donc à penser la fluidité entre des appartenances qui se co-construisent, s'incluent et parfois s'excluent, au sein des rapports sociaux de domination. Elle témoigne de l'émergence d'un champ scientifique en construction.

Ma part de soleil (roman)

de Sandrine VERMOT-DESROCHES

Méandre (PÉTRA) | Paru le 29/08/2019 | 14,00 €

D'abord, il y a Émeline, son amputation, puis il y a Jérôme qui suit les femmes dans la rue. Deux patients d'Anna Deltour, neuropsychiatre de renom. Dans une sorte de huis clos, les trois destins d'Émeline, de Jérôme et d'Anna se rencontrent jusqu'à faire remonter l'histoire de chacun. Jusqu'à ce que la psychiatre aguerrie dont le couple se délite plonge dans son propre passé. Celui de ses racines inconnues et que la trinité de femmes modestes qui l'ont élevée a voulu garder secrètes.

Légendes amoureuses de Tahiti et des îles du vent

de Isabelle JOLY

Texte et trait (PÉTRA) | Paru le 08/07/2019 | 15,00 €

L'amour et le plaisir ont toujours été les thèmes préférés des chants polynésiens et le sont encore aujourd'hui, le chant et la poésie rythmant tous les instants de la vie.

Les légendes polynésiennes mettent en scène des couples que la passion emporte dans ses tourbillons, en un éternel enchantement. Les amants refusent la prison du destin et l'homme affronte en guerrier les lois édictées par les dieux. Car l'homme polynésien des origines peut aussi devenir un dieu et créer ses propres règles avec pour valeur cardinale la générosité et les règles de l'honneur.

Je n'ai pas voulu m'approprier ces légendes, ni parler pour ce peuple. Ce livre a été mon voyage, ma rencontre avec un monde de poésie et de beauté.

Le temps est-il sorti de ses gonds?

de Aleida ASSMANN

Usages de la mémoire (PÉTRA) | Paru le 04/06/2019 | 25,00 €

Aleida Assmann est une chercheuse allemande à la fois professeur en littérature anglophone et spécialiste des questions mémorielles en Allemagne après 1945. Auteur prolifique, elle théorise dès les années 1990 avec son mari, l'égyptologue Jan Assmann, les concepts de mémoire culturelle et de mémoire communicative. Son travail inlassable sur la mémoire et l'oubli face à l'histoire lui a valu plusieurs prix prestigieux, dont récemment le prix de la Paix des Libraires allemands, qu'elle partage avec son mari. Dans Le Temps est-il sorti de ses gonds?, le deuxième de ses livres à être traduit en français après Construction de la mémoire nationale. Une brève histoire de l'histoire allemande de Bildung (1993), Aleida Assmann élargit sa réflexion au temps en l'inscrivant dans un dialogue avec le concept de "régimes d'historicité" développé par l'historien français François Hartog.

Chroniques incertaines

de Patricia CASTEX MENIER

L'Oiseau des runes (PÉTRA) | Paru le 04/06/2019 | 12,00 €

De jour en jour, on observe, on écoute, on s'émeut, on acquiesce ou on refuse, on se réjouit ou on s'angoisse, on s'interroge : en ville, chez soi, sur une plage ou dans un jardin, à la fenêtre ou sur un chemin, seul ou en compagnie, à la rencontre du monde, des gens et des bêtes, des pierres et des plantes, des souvenirs et des livres. Les notations concrètes jalonnent ces poèmes en prose, qui forment une histoire du quotidien. Mais au moment de l'écrire, il arrive que la pensée ou la mémoire nous joue des tours. Tout est mouvant, ces Chroniques enregistrent "les épiphanies ordinaires, les apparitions modestes ou merveilleuses, mais à chaque fois uniques, des êtres et des choses".

Cathédrale

de Chantal DUPUY-DUNIER

L'Oiseau des runes (PÉTRA) | Paru le 04/06/2019 | 20,00 €

Chaque fois que je découvre l'architecture d'une cathédrale je demeure saisie d'admiration pour ses bâtisseurs. Quelque chose, qui est indépendant du fait religieux, me fascine, me baigne, me parle.

Du sanctuaire primitif jusqu'à la cathédrale ogivale en passant par la crypte mégalithique, les poèmes-pierres, édifiés par Chantal Dupuy-Dunier pendant plusieurs années, rendent hommage aux bâtisseurs comme aux ouvriers du langage. Cathédrale se veut par sa structure, son "bâti" poétique, un long chant qui comporte une véritable scénographie. L'écriture est semblable aux litanies, aux formules sacrées.

Cathédrale, pyramide surhumaine.

On la dit vaisseau ;

elle se dresse,

phare au-dessus de l'océan de la ville.

Le p'tit garçon aux trois vies. Chant de la terre

de Serge KLARSFELD, Zlata BARAN-MARSZAK

Méandre Jeunesse (PÉTRA) | Paru le 22/05/2019 | 22,00 €

Histoire illustrée d'un petit garçon de neuf ans, né de parents juifs commerçants du Nord de la France, sauvé sur le quai de la gre de Fives-Lille par sa courageuse Georgette, lors de la rafle du 11 septembre 1942.

Caché et intégré dans sa famille d'accueil, il devient pendant cinq ans un parfait ouvrier agricole. Il partage, avec la complicité de Lionel, les bons et tristes moments qu'inflige cette guerre. Les jeux et les travaux font partie du quotidien de cette vie champêtre.

La guerre terminée, il retrouve son petit frère âgé de cinq ans, sauvé comme lui par une infirmière sur le même quai, où des cheminots ont sauvé de nombreux enfants.

Tous deux ont la chance d'être adoptés par un couple rescapé de la Shoah, qui reconstitue une famille soudée et affectueuse.

Bel exemple de courage, de foi en la nature humaine pour rebondir et se bâtir une vie riche et passionnante.

Survivre à Paris. Petit traité du partage

de Jean-Roger GEYER

Méandre (PÉTRA) | Paru le 29/04/2019 | 12,00 €

Survivre  à Paris. Petit traité du partage fait suite à L’Art de vivre au maximum avec le minimum, paru il y a quelques années. Mais, cette fois, il s’agit d’un témoignage plus urgent, d’une ascèse vécue jusqu’à l’extrême, répondant à une philosophie de la vie. Presque d’un manuel de survie. Comment tenir avec presque rien, voire rien, en vivant essentiellement de la rue, y glanant tout ce qu’elle offre ? Jean-Roger Geyer apporte un témoignage vibrant sur « sa mère nourricière », s’efforçant de trouver un sens à vivre en homme libre, dans la lignée de Henri David Thoreau, mais aussi en homme de partage.

Dans sa préface qui éclaire l’universel à travers le particulier, Virginie Milliot remarque notamment que « tout au long de l’ouvrage, Jean-Roger Geyer nous fait partager avec beaucoup de sensibilité les questions que lui pose la dif? culté ressentie à expérimenter le don. Il est dif? cile de demander de l’aide sans se perdre, de ne pas être rendu servile par la charité, de recevoir sans se sentir redevable, d’être aidé sans être humilié. Comme il est dif? cile de donner vraiment, sans rien attendre en retour, sans produire une asymétrie ». Elle poursuit : Jean-Roger Geyer « rêve de liens renoués dans le partage d’une société de troc capable de déjouer le pouvoir de l’argent », rejoignant le rêve des freegans.

Vagabondage à travers les Balkans

de Irina NICOLAU

Alter-Narratives (PÉTRA) | Paru le 11/04/2019 | 17,00 €

« En ayant l’idée d’écrire un livre sur les Aroumains, j’ai rêvé à un livre qui serait consubstantiel à leur monde [...] Conçu à leur image, il est fait de laine et de sel jusqu’à la ceinture; et de la ceinture jusque par terre, ce ne sont que sentiers et montagnes ».

Avec ce livre rare, unique en son genre, que l’auteur dédie à la mémoire de son père, lui-même aroumain, c’est à tout un peuple «oublié de l’histoire» qu’Irina Nicolau rend hommage. Maîtres de la transhumance dans un espace balkanique qui fut d’abord byzantin puis ottoman, les Aroumains, que leur idiome rapproche de leurs voisins roumains du nord du Danube, n’ont pas pris le temps de sauver leur langue et leur culture dont l’unique support était la transmission orale : « Celui qui omet de parler de lui-même reste dans l’histoire à travers ce que les autres veulent bien en dire », écrit Irina Nicolau.

Que savent les adolescents des religions?

de Bruno MICHON

Éducation, art du possible (PÉTRA) | Paru le 10/04/2019 | 25,00 €

Les adolescents sont-ils capables de reconnaître la Cène de Léonard de Vinci? Comprennent-ils le sens du Ramadan pour leurs camarades musulmans? Sont-ils en mesure de mettre en lien le lapin de Pâques et la résurrection de Jésus? Connaissent-ils la différence entre les chiites et les sunnites, entre l'islam et l'islamisme? L'école remplit-elle sa mission de former à "l'intelligence du fait religieux"? Les médias concurrencent-ils cette mission? 

Ces questions sont au coeur des interrogations des professeurs de l'Éducation nationale, des pédagogues, des sociologues et des catéchètes depuis de nombreuses années. Paradoxe majeur d'une France sécularisée qui n'a jamais autant parlé de religion, le constat de l'inculture religieuse des jeunes ne cesse d'être posé sans qu'aucune preuve ne vienne l'étayer.

Cet ouvrage vient enfin répondre à la question : de quoi est faite la culture religieuse des adolescents? Les résultats de l'enquête sont surprenants. Loin d'être des "analphabètes" en matière de religion, les jeunes possèdent une culture religieuse riche et large. Mais celle-ci ne répond ni aux critères scolaires, ni aux critères confessionnels traditionnels. C'est en effet dans les médias et dans la pluralité religieuse de la société que se situe aujourd'hui la culture religieuse des jeunes générations. Vivre auprès de musulmans, de juifs, de bouddhistes, manger dans des restaurants chinois, regarder des séries américaines sont autant d'éléments qui viennent s'intégrer dans un "stock de connaissances" décidément plus complexe que ce que laisse croire la conception catastrophiste de l'inculture religieuse.

Grâce à une enquête originale comparant les connaissances sur les religions requises par des adolescents français et allemands, cet ouvrage propose au lecteur d'approcher pas à pas les transformations de leur rapport au religieux. À l'heure du "retour de Dieu", de la crainte de la radicalisation, l'enquête de Bruno Michon apporte des éléments d'analyse essentiels pour toute personne soucieuse de comprendre et d'adapter son enseignement à la réalité de la culture religieuse des jeunes.

Les disloquées. Un autre visage de l'émigration portugaise

de Joëlle NASCIMENTO

Méandre (PÉTRA) | Paru le 10/04/2019 | 16,00 €

Disloquées, extirpées de leurs origines, Milène et Edite ont subi enfant les décisions du clan familial avec violence. L'une a accepté d'être arrachée à son pays, le Portugal; l'autre s'y est refusée et a renoncé alors à sa mère. Bien des années plus tard, malgré une génération d'écart, elles portent encore les stigmates, plus ou moins conscients, de cet écartèlement. Leur rencontre, sous forme de miroir inversé, va propulser les deux héroïnes dans de profonds questionnements identitaires.

Un regard contemporain sur l'émigration portugaise au féminin qui bat en brèche bon nombre de clichés sur les Portugais de France. Dans l'entrelacs des parcours et des désirs singuliers de ces deux femmes, se dessine une histoire commune, un tissage dans lequel tout exilé, quel que soit l'exil, saura se reconnaître aujourd'hui.

Sous les traces. Anthropologie et contemporanéité

de Gabriella D'AGOSTINO

Terrains et théories anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 10/04/2019 | 16,00 €

À côté de la psychologie, de la sociologie, de l'économie et de l'histoire, l'anthropologie culturelle et sociale s'avère riche d'enseignements pour éclairer plusieurs aspects du monde contemporain. Dans cet ouvrage, l'auteure tente de reconstituer la cohérence et l'intelligibilité de son parcours de chercheure afin d'illustrer les apports de sa discipline à la compréhension du présent. S'étant d'abord intéressée aux fêtes traditionnelles en Sicile, à la muséographie en Italie, aux arts figuratifs populaires ou encore à la mémoire des derniers Italiens d'Érythrée, l'auteure s'est ensuite concentrée sur l'étude de divers aspects de la culture à l'échelle aussi bien de la société italienne que de la société globalisée. Elle discute ainsi tour à tour les rapports entre évolution, gènes et culture, la construction du genre – avec une attention particulière pour les femminielli, ces "étranges travestis" de Naples – ou encore les politiques multiculturelles et les droits des femmes dans divers pays. Dans le même mouvement, le livre se penche sur les interrogations théoriques et méthodologiques actuelles de l'anthropologie. Sont ainsi traités le rôle de la "tradition" dans la construction du présent et du futur, le statut de la traduction interculturelle et de l'interprétation, enfin les liens entre l'expérience de terrain et l'écriture.

Dé-sol-ation

de Marie-Christine NAVARRO

Méandre (PÉTRA) | Paru le 25/03/2019 | 25,00 €

60 PHOTOGRAPHIES N&B + 2 COULEUR

J’écris toujours pour les morts et pour ceux qui ne sont pas encore nés. Les vivants qui veulent garder les yeux ouverts y trouveront peut-être leur nourriture. Pourquoi la Grèce ? Parce que mes récits écrits et publiés jusqu’ici y font référence. Parce que j’ai la Grèce au cœur depuis l’enfance et que je m’y rends régulièrement chaque année. Parce qu’il m’est indispensable dans cette quête, d’être moi-même étrangère en terre étrangère, a?n d’éviter le plus possible d’être en surplomb par rapport aux réfugiés, ces Xeni Paraxeni, ces étranges Étrangers par excellence de notre société sans pitié. La Grèce est un des personnages centraux de ce livre. Elle l’irrigue malgré elle.

Ceci n’est donc pas un livre sur les réfugiés, mais avec eux. C’est un carnet de route où une voix chemine aux côtés des voix des exilés et de ceux qui en prennent soin, se mêlant à elles.

Un oratorio pour les temps sombres que nous vivons. Pourquoi écrire un tel livre ? Parce que je ne pouvais pas faire autrement. C’est la seule justi?cation qui me vienne à l’esprit à l’instant où j’y mets provisoirement un terme.

Gustaw Herling-Grudzinski, témoin de son époque et au-delà

de Maria DELAPERRIÈRE

Usages de la mémoire (PÉTRA) | Paru le 21/03/2019 | 23,00 €

L’œuvre de Gustav Herling-Grudzi?ski (19192000) est indissociable de sa biographie personnelle et des heures sombres de l’histoire du XXe siècle. Un monde à part (1951), récit magistral sur la vie des prisonniers dans le camp soviétique de Yertsevo, mais mal accueilli dans la France d’après-guerre, le met au rang des plus grands témoins de l’époque aux côtés de Soljenitsyne, Czapski, Margolin, Chalamov. Cette thématique du Goulag est absente de son œuvre ultérieure, mais il en reste des stigmates profonds qui af?eurent dans ses nombreuses nouvelles. Dans ses récits, souvent inspirés d’anciennes chroniques de Naples, sa ville d’adoption, il s’interroge opiniâtrement sur les racines du mal et le rôle de la fatalité dans l’Histoire. Mais cette tonalité sombre et parfois violente trouve un contrepoint dans sa sensibilité à l’art et son admiration pour les œuvres où se manisfeste une aspiration à l’Idéal. Sa vocation de témoin s’exprime aussi dans son Journal écrit la nuit (1971-2000), un étrange blocnotes auquel il con?e presque quotidiennement ses ré?exions politiques, morales ou philosophiques d’exilé polonais partageant ardemment la vie culturelle et intellectuelle de son temps. Tels sont les thèmes majeurs de ce volume où se dessine, à travers de multiples approches, l’image complexe d’un écrivain, dont la vie, faite de ruptures et de solitude, se dévoile dans une œuvre écrite avec beaucoup de retenue, apparemment hétérogène, mais puissamment uni?ée par un effort constant pour s’arracher au tragique de la condition humaine.

Et le papillon chanta

de Laurent MIGNON

Voix d'ailleurs Poésie (PÉTRA) | Paru le 15/03/2019 | 0,14 €

Né le 13 avril 1914 à Istanbul, Orhan Veli fut une des principales figures de la poésie turque du xxe siècle. Théoricien de l’avant-garde, il fonda le mouvement Garip (Étrange) avec Oktay Rifat Horozcu et Melih Cevdet Anday. Il composa le manifeste du mouvement rejetant toute forme de passéisme littéraire, un des premiers exemples de manifeste littéraire en Turquie. Avocat du vers libre et s’inspirant des événements de la vie de tous les jours, il fut le pionnier d’une poésie minimaliste aux accents surréalistes, non dépourvue de lyrisme, qui marqua profondément la littérature turque. Outre des contributions régulières à diverses revues défendant un certain modernisme littéraire, il publia cinq recueils de son vivant, Garip (avec Oktay Rifat Horozcu et Melih Cevdet Anday en 1941, puis réédité en solo en 1945), Vazgeçedi?im (Ce à quoi je n’ai pu renoncé, 1945), Destan Gibi (Tel une épopée, 1946), Yenisi (Du nouveau, 1947) et Kar?? (Contre, 1949). Une importante partie de sa carrière littéraire fut consacrée à la traduction d’œuvres littéraires. Il couvrit un vaste éventail d’œuvres et de genres allant des poèmes d’Alfred de Musset aux haïkus de Kikaku en passant par les Fables de La Fontaine et le Tartuffe de Molière. Mais la littérature n’était pas sa seule passion. Grand bohémien devant l’éternel, il mena une vie mouvementée dont les écarts allaient finir par lui être fatals. Il mourut le 14 novembre 1950 à l’âge de 36 ans des suites d’un accident. Ses poèmes complets furent publiés l’année d’après.

Archéologue. Hasard et destinée

de Jean-Paul LE BIHAN

Méandre (PÉTRA) | Paru le 14/03/2019 | 23,00 €

2 cahiers noir et blanc totalisant 32 pages et 66 photo

L’archéologie s’est saisie d’un homme…. Avec sérieux, lucidité, mais également humour, l’archéologue JeanPaul Le Bihan raconte comment cette discipline s’est, tout à fait par hasard, emparée de lui ; comment il s’est peu à peu formé, a accepté des responsabilités et des missions de plus en plus importantes, se laissant envahir par une activité rapidement vécue comme une nécessité personnelle, mais surtout citoyenne. Entre 1970 et 1990, les premières années de sa carrière s’inscrivent dans une période exceptionnelle de l’histoire de l’archéologie contemporaine, à la charnière entre ses pratiques élitistes et traditionnelles et la révolution qu’elle subit alors : mécanisation, professionnalisation, juste avant l’informatisation. Ainsi, le récit, souvent chatoyant, se transforme en documentaire tout à fait révélateur d’une époque sans doute révolue.

Danubiennes. Douze voix féminines de la poésie slovaque contemporaine

de Jeanine BAUDE

AnthologieS (PÉTRA) | Paru le 08/03/2019 | 19,00 €

Cet ouvrage comprend 15 monotypes de la plasticienne Maria Desmée.

Découvrir un pays, un style, des femmes, leur histoire derrière celle chaotique de nos vingtième et vingt et unième siècles dans le corps d’un poème, dans son expression, son emplacement sur la page (qui n’est jamais innocent pour la plupart d’entre elles), c’est cette aventure que je vous propose. Une aventure du langage, celui des écrivaines, et de la traduction, de l’adaptation qui vient se glisser dans notre territoire francophone pour le bousculer, le questionner à travers les symboles et les métaphores audacieuses et nombreuses, les courts-circuits, les nœuds, les déplacements d’échos sonores et de vers. Ready-made, Concept Art, structuralisme jusqu’à un post-modernisme plus lyrique, elles goûtent, elles inventent, elles avancent : douze écrivaines slovaques, douze personnalités fascinantes qui ne s’interdisent pas d’explorer les mondes intérieurs, la pleine sensualité, la question du « jeu » et du « je » ourlée, cachée derrière un « Dieu » absent ou omniprésent tandis que la première de toutes Lýdia 
 Vadkerti-Gavorníková (née en 1932) rappelle à la plus jeune Katarína Kucbelová (née en 1979) : n’oublie pas le parfum tourbé de tes racines, ni le sang de la terre qui t’a vue naître. Toute une aventure !
Jeanine Baude

Secrets de familles. Parenté et emploi domestique à Bogota (Colombie, 1950-2010)

de Félicie DROUILLEAU-GAY

intersectionS (PÉTRA) | Paru le 15/01/2019 | 23,00 €

Au sein de familles, des femmes travaillent comme employées domestiques, en Colombie et un peu partout dans le monde. Qu’on les appelle muchacha, criada ou empleada, tout concourt à les traiter comme des enfants, privées de droits, mais aussi d’une vie intime, conjugale et maternelle. Pourtant ces femmes résistent, à travers la maternité, les amourettes, et différentes formes de « micro-résistances féminines ». À partir de récits de vie et d’une ethnographie fine, l’auteure nous plonge au cœur des secrets et non-dits d’une société marquée par les dominations genrées, raciales et de classe. Nous suivons ainsi Mary, Paulina, Carmen, à travers leurs luttes quotidiennes depuis leur enfance et le travail comme « petites bonnes », jusqu’à la vieillesse, ses amertumes et désillusions. L’ouvrage souligne les enjeux de transmission, notamment à partir d’une analyse des parcours d’enfants de domestiques sur un temps long, de leur naissance à leur vie de jeunes adultes. Comment parviennent-ils à se situer dans cet entre-deux social qu’est le domicile employeur, lieu de travail de leur mère et milieu auquel ils n’appartiennent pas ? Violences symboliques et physiques s’articulent à des affiliations « manquées » souvent douloureuses.

L'amour a vaincu la mort

de Philomena FRANZ

Méandre (PÉTRA) | Paru le 15/01/2019 | 22,00 €

Cet ouvrage a bénéficié du soutien de l'Institut Goethe.

Le présent ouvrage est composé, par ordre chronologique de parution, de :

1.    Contes.
       Zigeunermärchen, Bonn, Europa-Union, 1982. Rééd. en poche en 1989. Traduit par Aïka Mittler.

2.    Entre amour et haine. Une vie tsigane
       Zwischen Liebe une Hass. Eine Zigeunerleben, Freiburg im Breisgau, Herder, 1985. Plusieurs rééditions. Traduit par Aïka Mittler, avec la collaboration de Muriel Weiss.

3.    Poèmes. Si tu portes dans ton cœur une branche fleurie, il y aura toujours un oiseau pour venir y chanter.
       Tragen wir einen Blütenzweig im Herzen, so wird sich immer wieder ein Singvogel darauf niederlassen, Norderstedt, Books on Demand, 2012. Traduit par Jean-Pierre Siméon avec la collaboration de Sidona Bauer.

4.    Des mots : clés.
       
Stichworte, Norderstedt, Books on Demand, 2017. Traduit par Albane Gellé, Aïka Mittler, Sidona Bauer et Jean-Pierre Siméon (poèmes).

 

« J’ai parcouru l’enfer de l’inhumanité, les camps effroyables du système national-socialiste. La plupart d’entre nous n’ont pas survécu. Nous, les survivants, sommes marqués à jamais. Mais la vie m’a enseigné une chose : lorsque nous haïssons, nous perdons. Lorsque nous aimons, nous devenons plus riches. Nous avons tous le droit, aujourd’hui encore, d’évoquer nos souffrances. Pour nous retrouver, pour honorer les victimes, pour dire aux jeunes : c’était ainsi. Cela ne doit jamais se reproduire. J’ai écrit ce livre en tant que Tsigane, Tsigane du groupe des Sinti. Et en tant que femme qui a grandi dans ce groupe. Je souhaite donner à d’autres un signe de vie. Si j’ai le droit d’écrire quelque chose sur l’amour, quelque chose qui peutêtre paraîtra trop simple à certains, c’est parce sous le régime national-socialiste, j’ai fait l’expérience de son opposé absolu.  Je ne veux pas porter d’accusation. Je souhaite garder vivante une mémoire. À partir de ce que j’ai vécu. Et après une longue lutte avec le passé. Ceci est l’Holocauste et l’Holocauste de mon peuple. Nous Tsiganes n’avons pas l’esprit de vengeance. Mais nous avons nous aussi droit à ce que nos souffrances trouvent une place dans l’histoire. Et nous avons l’espoir que la paix viendra sur terre. Personne n’a le droit de répondre au mal par le mal. »
(Extrait de la préface de Entre amour et haine)

Santé et migration en Asie centrale

de Sophie HOHMANN, Rukhshona KURBONOVA

Cahiers d'Asie centrale (PÉTRA) | Paru le 28/12/2018 | 30,00 €

Plus d'un quart de siècle après la fin de l'URSS, la libéralisation des prix en Russie et l'adoption de différents modèles pour les républiques d'Asie centrale ont des répercussions majeures sur le bilan de ces pays. La perte brutale des acquis socio-économiques au sein d'une population encore largement marquée par un mode de fonctionnement soviétique a vulnérabilisé des pans entiers de ces sociétés, exacerbant les inégalités. La reconfiguration des mobilités (exil, déplacements forcés, migrations économiques et environnementales) implique un jeu d'échelles nouveau qui nécessite de s'intéresser aux conditions d'origine des migrants, aux stratégies migratoires et à la recomposition de sociétés d'origine. Ces derniers sont en effet dépendants des contextes, politique et économique notamment, du pays d'accueil : la Russie. Ils sont également liés par différentes formes d'allégeance aux réseaux et aux systèmes de loyauté. Dans ces sociétés post-soviétiques, l'assurance de la survie de la communauté, de la famille, de la parentèle est à rechercher dans le retissage de normes et de réseaux encastrés qui ont préexisté à la fin de l'URSS et se sont remodelés face à de nouvelles contingences. Mais la circulation des migrants les expose à des risques sanitaires et épidémiologiques. Les enjeux de l'accès aux soins se posent de manière aiguë. Les politiques préventives concernant notamment l'infection par VIH/SIDA, les hépatites, la tuberculose sont confrontées à une disqualification du système de santé publique et s'accompagnent de situations très anxiogènes lors des migrations pour de nombreux ressortissants d'Asie centrale. Les vulnérabilités sont donc multidimensionnelles et les représentations du corps et de la maladie jouent un rôle non négligeable dans les mentalités. Aussi la santé des migrants représente-t-elle un enjeu majeur dans les républiques post-soviétiques mais aussi universel dans le monde globalisé qui les façonne.

L'île mystérieuse

de Jacques ISOLERY

Fert'îles (PÉTRA) | Paru le 14/12/2018 | 25,00 €

La notion d’« île mystérieuse » n’est certainement pas réductible au mystère de l’île. On aurait alors vite bouclé le tour de l’île et du sujet… s’il suffisait d’effectuer celui du texte. Le champ d’investigation se laboure donc métaphoriquement dans son rapport au(x) mystère(s) tout comme le texte dans sa relation aux indices, aux ellipses mais aussi à sa part de  mutisme. Il est certain qu’il se passe toujours quelque chose de bizarre dans une île mystérieuse où même la trop belle évidence factuelle semble masquer quelque autre réalité plus profonde, plus “vraie”, plus fondamentale. La spécificité qu’entretient l’île avec la rationalité dans sa confrontation à l’irrationnel, au fantastique, au merveilleux peut emprunter différents chemins. Et dans la mesure où le mystère pose sans cesse la question de l’altérité, l’île mystérieuse est aussi interrogée sous l’angle de l’identité et de la quête ontologique. Qu’est-ce qui relie entre elles ces îles réelles ou imaginées, passées ou actuelles ? Monstres ou trésors, le mystère qu’elles cèlent renvoie d’abord à l’homme, leur dénominateur commun. Parce que l’homme rêve l’île, l’écrit pour se (re) trouver ou pour se fuir. De l’île des morts à celle des vivants, c’est inévitablement son île intérieure avec son archipel de contradictions et d’ambivalences qu’il explore ou revisite ou même exorcise.

Carnets de géographie anecdotique. Ce que les géographes ne disent pas

de Jean-François TROIN

Alter-Narratives (PÉTRA) | Paru le 07/12/2018 | 23,00 €

Le géographe, une variété mal connue de chercheur, parcourt du "terrain" et note sur des carnets des observations dites "scientifiques", mais uassi des anecdotes vécues tout au long de ses pérégrinations. Il raconte, dessine, écrit des bouts de chansons, photographie, filme parfois. De tous ces exercices annexes, il ne dira mot dans ses publications.

Or, autant que ses observations de terrain, ces morceaux de vie sont révélateurs et influencent sa démarche, voire ses résultats.

Reprenant sur une durée de 60 ans (1958-1968) ses carnets, l'auteur a voulu les faire parler et accompagner l'évolution de la discipline "Géographie" sur cette longue période. Mêlant dans une sorte d'album croquis, cartes, schémas, relevés, dialogues, notes et réflexions, photos, couplets, etc., il propose donc des Carnets de géographie anecdotique et en tire un constat : les géographes sont des discrets.

Jean-François Troin souhaiterait qu'ils soient plus visibles et lisibles, en révélant davantage "ce qu'ils ne disent pas". Mais il voudrait aussi faire connaître à un public, mal informé sur leur discipline, ce qu'elle est réellement : une science précieuse pour les décideurs d'aujourd'hui et, ce qui ne gâche rien, une science... joyeuse.

(D)'écrire les affects. Perspectives et enjeux anthropologiques

de Carine PLANCKE

Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 29/11/2018 | 30,00 €

Malgré quelques percées remarquables, le corps vécu a longtemps été relégué à la marge des recherches en sciences sociales. Depuis quelques années cependant, quantité de propositions nouvelles ont fleuri, avec pour objectif de donner une consistance existentielle à la compréhension des mondes sociaux. (D)’écrire les affects revient sur l’une d’entre elles, que l’ouvrage vise à la fois à introduire et à explorer. Dans l’introduction, on propose ainsi une riche historiographie des études sur le corps, en particulier sur les émotions. Le récent « tournant affectif », d’abord identifiable dans les mondes anglo-saxons, est présenté à l’aune de cette histoire et de la distinction originelle qu’il opère entre le concept spécifié « d’émotion » et celui, plus général et plus plastique, « d’affect ». Le chapitre qui suit permet d’introduire cette nuance en détail, à travers la première traduction d’un texte essentiel de Brian Massumi, l’un des principaux inspirateurs du courant. Dans les dix suivants, qui constituent autant de variations anthropologiques sur le thème, les auteurs illustrent et discutent de façon aussi précise que féconde les possibilités ouvertes par une approche qui prête attention à l’expérience individuelle sans pour autant renoncer à « parler social ». Dès lors, cet ouvrage ambitionne de contribuer à une anthropologie « totale », dans la filiation de celle que Marcel Mauss appelait de ses vœux. 

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