Transphilosophiques
(PÉTRA) |
Paru le
30/09/2018
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15,00 €
Si c'est ensemble que nous voulons vivre, alors chacun a le droit d'être vécu comme citoyen. Nous devons vivre avec notre voisin, notre collègue de travail, notre compagne, notre compagnon, notre enfant, l'étranger, le criminel, le monstre, le terroriste, le misérable, nous devons vivre avec, nous devons vivre en misérables. Sinon, nous ne vivons pas. Sinon, nous faisons semblant, nous faisons semblant de croire aux droits, nous faisons semblant de croire à l'Identité, pour mieux la refuser à certains, comme si l'Identité n'était pas un droit radical.
Chacun a le droit que l'on se soucie de son Identité. Ce n'est qu'ensemble que nous pouvons vivre, si nous voulons vivre en homme de bien, c'est-à-dire en homme qui ne peut que, radicalement, prendre soin d'autrui, et ne rien mettre au-dessus de la justice. Tout homme a le droit d'être reconnu radicalement bon, tout homme a le droit de s'entendre dire son Identité, tout homme a le droit d'être celui dont on ne désespère pas. Tout homme a le droit que l'on travaille à le penser radicalement bon.
Le radical de bonté est la première conséquence d'une mise en pratique sauvage de la philosophie non-standard de François Laruelle. Le radical de bonté dégringole de Laruelle, ce dont nous ne saurions qu'être reconnaissants à ce penseur de l'Un, ce penseur enfin du radical, le voilà enfin ce penseur qui nous l'autorise, la dégringolade, enfin. Enfin, nous dégringolons vers l'homme réel.
Comment vivre en homme réel, forcément réel, lorsqu'on s'est affranchi de la philosophie ? Comment vivre sans la philosophie, maintenant que Laruelle nous a sauvé de la parole prise, forcément philosophique ?